Comité spécial sur les drogues illicites
37e Législature, 1re Session
Témoins
- Date: Le lundi 18 mars 2002
- Endroit: Pièce 160-S, édifice du Centre
Témoins:
- William B.
McAllister,
professeur, Université de Virginie
Mémoire:
Exposé
au Sénat canadien sur la diplomatie internationale et les drogues
- Témoignage
Du
ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, direction du
crime international:
-
Terry Cormier, directeur
Présentation: Internationales de la politique sur les drogues
- Témoignage
- Stephen Bolton, drogues international
- Témoignage
Mémoire: Le comité spécial du canada examinera les politiques antidrogue
actuelles
- Témoignage
- Date: Le lundi 11 mars 2002
- Endroit: Pièce 160-S, édifice du Centre
Témoins:
- Bill
Marra, président du comité permanent sur la sécurité communautaire et la
lutte contre le crime et conseiller pour la Ville de Windsor
- Témoignage
- John
W. Conroy, Avocat, R.v. Malmo-Levine
et Caine
Présentation: - 1 - 2
- 3 - 4
-
- Témoignage
- Dr Henry Haddad, président,
Association
médicale canadienne
Présentation
- Témoignage
- Dr.
Bill Campbell, président,
La Société Médicale Canadienne sur
L'Association canadienne des chefs de police
-
Michael J. Boyd, président du
comité sur la toxicomanie et
sous-chef du Service de police de Toronto
- Témoignage
- Barry
King, président-sortant du comité sur la toxicomanie et chef du Service de
police de Brockville
- Témoignage
- Robert
G. Lesser, vice-président du comité sur la toxicomanie
- Témoignage
- Date: Le lundi 4 février 2002
- Endroit: Pièce 160-S, édifice du Centre
Témoins:
- Diane
Steber Büchli,
Chef de service, Unité
internationale en affaires de drogues,Bureau
fédéral de santé public de la suisse
Mémoire:
Révision de la loi fédérale suisse de 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes
- Témoignage
- Françoise Dubois-Arber,
Docteur, Institut universitaire de médecine
social et préventive
Mémoire:
- Témoignage
- Georges Dulex, Chef
en service, Police criminel du canton de Zurich
- Témoignage
-
Dr. Ambros Uchtenhagen,
Professeur, Institut de recherche sur les addictions
Mémoire: Traitement à l’héroïne de la toxicomanie opiacée : l’expérience suisse
(1)
Mémoire: Traitement à l’héroïne de la toxicomanie opiacée : l’expérience suisse
(2)
- Témoignage
- Date: Le lundi 10 décembre 2001
- Endroit: Pièce 160-S, édifice du Centre
Témoins:
- Céline Mercier, Professeur agrégée,
Département de psychiatrie à l'Université McGill
Mémoire: Les trajectoires de toxicomanie
- Témoignage
- Serge Brochu, Directeur, Centre international de criminologie comparée, Université de Montréal
Mémoire: La relation
drogue-crime
- Témoignage
- Michel Landry, Directeur des services professionnels et de la recherche,
Centre Dollard-Cormier
Présentation: Quelques recherches évaluatives du RISQ dans les Centres de réadaptation en toxicomanie: tentative de synthèse
Mémoire: L'impact des traitements offerts au québec aux personnes toxicomanes
- Témoignage
- Date: Le lundi 19 novembre 2001
- Endroit: Pièce 160-S, édifice du Centre
Témoins:
- Steven van Hoogstraten,
Directeur pour les Affaires internationales criminelles et politiques sur les drogues
- Témoignage
- Bob Keizer, Conseiller en matière de politique sur les drogues
Mémoire: La politique sur les drogues des Pays-Bas
- Témoignage
- Dirk J. Korf, Professeur, Université d'Amsterdam
Mémoire: Tendances et Modèles
D'utilisation du Cannabis Aux Pays-Bas
- Témoignage
- Tim Boekhout Van Solinge,
Recherchiste en criminologie
- Témoignage
- Date: Le lundi 29 octobre 2001
- Endroit: Pièce 160-S, édifice du Centre
Témoins:
- Dr Guy Ati Dion,
Doctorat en sociologie, Université du Québec à Montréal
Mémoire: La construction en droit international et en droit canadien de la prohibition des drogues
Mémoire: Le rôle des intervenants du monde médical dans le contrôle des drogues au canada au début du xxème siècle
- Témoignage
- Eugene Oscapella,
Directeur général de la Fondation canadienne pour une politique sur les drogues.
Mémoire: Comment la prohibition des drogues finance et autrement permet le terrorisme
- Témoignage
- Mark Connolly, Directeur général du renseignement, Agence des douanes et du revenu Canada
- Témoignage
- Robert Lesser, Superintendant en chef, GRC
- Témoignage
- Date: Le lundi 1 octobre 2001
- Endroit: Pièce 160-S, édifice du Centre
Témoins:
- Jean-Michel
Costes,
Director,
Observatoire français des drogues et des
toxicomanies
Mémoire:
L’observation des consommations de drogues en france : outils et
tendances 2001
- Témoignage
- Michel Kokoreff, Université
de Lille
Mémoire: L’incertitude des politiques pénales.
Mémoire: Le cas du département
des Hauts-de-Seine.
Mémoire:
Mémoire: “ Il n’y
a pas de société sans drogue ” : un processus de normalisation ?
- Témoignage
- Nicole
Maestracci, Présidente, Mission
interministérielle de lutte à la drogue et à la toxicomanie
- Témoignage
- Date: Le lundi 17 semptembre 2001
- Endroit: Pièce 160-S, édifice du Centre
Témoins:
- Richard G. Mathias MD FRCPC,
professeur, Département de santé et d'épidémiologie,
Université de la Colombie-britannique
Mémoire: Une
perspectiven en santé publique
- Témoignage
- Colin R. Mangham, PhD, Prevention
Source B.C.
Mémoire: Conséquences de la libéralisation de la politique antidrogue du Canada
- Témoignage
- Bendikt
J. Fischer, professeur, Département des
sciences de la santé publique, Université de Toronto
Mémoire:
Éléments à considérer en vue d’une approche en
matière de « santé publique » qui aborde le contrôle de l’usage du
cannabis au Canada
- Témoignage
Perry Kendall, À
titre personnel
Mémoire:
Options concernant le contrôle social dans le contexte d’autres substances
psychoactives légales et illégales
- Témoignage
- Date: Le lundi 11 juin 2001
- Endroit: Pièce 160-S, édifice du Centre
Témoins:
- Mary Lynch,
Directrice, Consortium canadien pour investigation des cannabinoids, Université de
Dalhousie
Mémoire: Canadian Consortium For
The Investigation Of Cannabinoids In Human Therapeutics (Ccic)
- Témoignage
- Harold Kalant,
Professeur émérite, Université de Toronto
Mémoire: Utilisation du cannabis
à des fins médicales
Mémoire: Utilisation du cannabis
et des cannabinoïdes à des fins médicales
- Témoignage
- Mohamed Ben Amar, Professeur de
pharmacologie et toxicologie, Université de Montréal
Mémoire: Utilisations
thérapeutiques du cannabis
- Témoignage
- John P. Morgan, Professeur, l'École de
médecine du City University of New York Medical School
- Témoignage
- Date: Le lundi 28 mai 2001
- Endroit: Pièce 160-S, édifice du Centre
Témoins:
- Peter Cohen,
Professeur, Université d'Amsterdam
Mémoire: Repenser la politique de
contrôle des drogues
- Témoignage
- Alain Labrousse, Chargé de mission,
Observatoire français des drogues et des toxicomanie
Mémoire: La guerre a la drogue
et les interëts des etats
Mémoire: L’afrique
sub saharienne face aux defis des drogues
Mémoire: Conflits, drogues et
activités mafieuses
- Témoignage
De l'Association canadienne des policiers et policières(ACP)
- David Griffin, Délégué général de l’Association canadienne
des policiers
- Témoignage
- Glen Hayden, Détective, Section de contrôle des stupéfiants, Service
de police d’Edmonton
- Témoignage
- Dale Orban, Sergent, Service de police de Regina et directeur de
l'Association des policiers de Regina
- Témoignage
Mémoire: Table des matières
- Date: Le lundi 14 mai 2001
- Endroit: Édifice de l' Est, piéce 257
Témoins:
- Jurgen Rehm,
professeur, Université de Zurich
Mémoire: Coûts liés
aux politiques publiques en matière de drogues illicites
- Témoignage
- Eric Single,
professeur, Département de la santé publique, Université de Toronto
Mémoire: La dépénalisation de
l’usage de cannabis en Australie et aux États-Unis
Présentation: L’expérience
australienne et ses conséquences pour la politique canadienne antidrogue
- Témoignage
- Andrew D. Hathaway,
recherchiste, Du Centre de toxicomanie et de santé mentale
Mémoire: Les effets du cannabis
et les problèmes de dépendance observés à long terme chez les usagers fréquents
Mémoire: Les droits conférés
par la charte aux usagers de drogues canadiens
- Témoignage
- Pat Erickson, recherchiste
Mémoire: Trois décennies de
criminalisation du cannabis
Mémoire: Politique canadienne
sur le cannabis
- Témoignage
- Date: Lundi 23 avril 2001
- Endroit: Édifice de l' Est, piéce 257
Témoins:
- Bruce
Alexander, Professeur, Département
de psychologie de l’université Simon Fraser
Mémoire: Le mythe de
l’accoutumance provoquée par les drogues
- Témoignage
- Marie-Andrée Bertrand,
Professeure émérite de criminologie,
Université de Montréal
Mémoire: Témoignagne de
Marie-Andrée Bertrand
- Témoignage
36e Législature, 2e Session
- Date: Lundi 16 octobre 2000 , Heure: 09h30
- Endroit: Édifice de l' Est, piéce 257
Témoins:
- Eugene Oscapella,
Directeur général de la Fondation canadienne pour une politique sur les drogues.
Mémoire: Drugs, Criminal
Justice and Social Policy
Mémoire: Le Code criminel et
la politique canadienne en matière de drogues
- Témoignage
- Line
Beauchesne, Professeure, Département de criminologie, Université d’Ottawa
Mémoire: Que
désirons-nous au Canada?
- Témoignage
- Neil Boyd, Professeur,
École de criminologie, Simon Fraser University
Présentation: La politique
canadienne sur les drogues
- Témoignage
- Mark Zocollillo,
Psychiatrie, McGill University
Sommaire
- Témoignage
Note biographique de William B. McAllister
William B. McAllister
Université de la Virginie
William
B. McAllister est docteur en histoire de l’Université de la Virginie; il a été
diplômé en 1996. Il est
actuellement chargé de cours en histoire et conseiller de faculté au Teaching
Resource Center de l’Université de la Virginie.
Sa thèse portait sur l’histoire des efforts internationaux de lutte
antidrogue au XXe siècle. Depuis
1996, il a beaucoup écrit et fait de nombreuses présentations sur les
nombreuses questions liées aux politiques internationales de lutte antidrogue.
Le Dr McAllister est l’auteur de Drug
Diplomacy in
the Twentieth
Century :
An International History, publié en 2000. Enfin, il
est aussi membre de l’American Historical Association, réviseur chez
Routledge Press et arbitre pour le Journal of Policy History.
Note biographique de David Beall
David Beall
CICAD
Né à
Philadelphie (Pennsylvanie), David R. Beall a obtenu un baccalauréat en littérature
anglaise et en économie de l’Université du Michigan en 1967, ainsi qu’un
diplôme en administration publique de l’Université George Washington en
1978.
Entre
1968 et 1999, il a travaillé au département d’État, où il a été affecté
en de nombreuses occasions à l’étranger, assumant notamment la direction des
programmes de lutte contre les stupéfiants à Panama et au Mexique.
Parmi ses affectations à Washington, M. Beall a occupé le poste de
directeur exécutif des opérations internationales du Bureau de l’inspecteur
général au département d’État, de directeur du Bureau pour les affaires brésiliennes
et de directeur de cabinet au Bureau des affaires américaines.
Depuis
1995, M. Beall occupe le poste de secrétaire exécutif de la Commission interaméricaine
de lutte contre l’abus des drogues (la CICAD).
Note biographique de Bill Marra
Bill Marra
Conseiller
de la ville de Windsor
Biagio
(Bill) Marra est né en Suisse. Il est l’aîné des quatre enfants de
Giuseppe et Maria Marra. La famille Marra a immigré au Canada en avril
1968, alors que Bill avait deux ans et demi, et s’est installée à Windsor. Bill
a été élevé et a étudié à Windsor. Il a étudié à l’école
secondaire W.D. Lowe, puis à l’Université de Windsor, sont il est bachelier
ès Arts en sociologie avec concentration en criminologie. Il travaille dans le
domaine des services correctionnels depuis 1988. Il a occupé les postes de
conseiller à domicile auprès de jeunes contrevenants, puis d’agent de
probation et de libération conditionnelle au ministère des Services
correctionnels pendant six ans. Depuis février 1997, il est directeur général
de Jeunesse en relance, un établissement de garde pour jeunes
contrevenants.
En
1994, Bill a été élu conseiller municipal et a été réélu en 1997. Il a été
membre de nombreux comités importants de la ville: Comité de
revitalisation du centre-ville, Conseil de la bibliothèque, Association
municipale d’amélioration des affaires Ford et Comité municipal de relance
des affaires, Comité d’amélioration des affaires du village de Pillette,
Comité de prévention du crime, Comité d’orientation budgétaire, Comité
des relations internationales, Conseil de l’aréna, Comité consultatif de
planification, Office de conservation de la région d’Essex, Comité du
Carousel of the Nations, conseils d’administration du Comité catholique et de
la Société d’aide à l’enfance du comté d’Essex, ex-président de la
Société de gestion des déchets solides d’Essex-Windsor et actuel président
du Comité de la qualité de l’air d’Essex‑Windsor, Comité
consultatif du bingo et co-président du Conseil de prévention du crime de
Windsor-Essex. Il est aussi membre du Conseil de la Fédération canadienne
des municipalités et vice‑président de l’Ontario Association of
Community Correctional Residences.
Bill est l’époux de Rita, et ils ont trois enfants, Joe-Anthony, Bianca et Dante.
Note biographique de John Conroy
John Conroy
Conroy & Company
John Conroy, C.R., est né à
Montréal. Il a fait ses études
universitaires à l’Université de la Colombie-Britannique, où il a
obtenu un baccalauréat en éducation physique et un baccalauréat en droit.
Il est membre du barreau de la Colombie-Britannique et il est
actuellement associé principal de Conroy & Company, à Abbotsford.
Il a été nommé conseil de la reine en 1996.
M. Conroy est membre de
nombreuses associations professionnelles dont la Law Society of British
Columbia, l’Association du Barreau canadien, l’Association canadienne de
justice pénale, l’Association canadienne des libertés civiles, la British
Columbia Civil Liberties
Association, etc. Il a aussi occupé
de nombreux postes, dont celui de président du comité permanent de la section
nationale de la justice pénale sur l’emprisonnement et la libération, ABC
national (de 1989 à aujourd’hui).
M. Conroy s’est occupé de
nombreuses causes importantes. Il
est avocat dans l’affaire R. v. Caine, une cause importante pour
les travaux de notre comité car c’est une contestation fondée sur la
Constitution de l’ajout de cannabis à la Loi sur les stupéfiants et
à la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, en ce qui
concerne la possession et la consommation personnelle.
L’affaire est actuellement en instance devant la Cour suprême du
Canada.
M. Conroy a également signé de nombreux ouvrages, articles et documents qui traitaient de questions de justice pénale et plus expressément des mesure législatives canadiennes sur l’emprisonnement.
Note biographique de Dr Henry Haddad, MD, FRCPC
Dr Henry Haddad, MD, FRCPC
Président, 2001-2002
Le Dr Henry Haddad
est professeur de médecine et ancien chef de la gastro-entérologie et
vice-doyen aux Affaires professionnelles et étudiantes de l’Université de
Sherbrooke (Qué.).
Originaire de Sherbrooke, le Dr
Haddad a fait ses études à l’Université Bishop et à l’Université
d’Ottawa, où il a obtenu son diplôme de médecine en 1963 (médaillé
d’or). Il a terminé sa formation de deuxième cycle en médecine interne et
gastro-entérologie à l’Hôpital général de Montréal et à l’Université
de la Pennsylvanie respectivement. Membre du personnel enseignant de
l’Université de Sherbrooke depuis 1969, le Dr Haddad a été nommé
professeur titulaire en 1982.
Le Dr Haddad a représenté
la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke au Conseil médical du
Canada.
Président de l’Association médicale
du Québec (AMQ) de 1997 à 1999, il siège depuis longtemps au Conseil
d’administration de l’AMQ, qu’il a déjà présidé. Il a aussi présidé
le Comité d’éducation de l’AMQ.
Sur la scène nationale, le Dr
Haddad siège au Conseil d’administration de l’Association médicale
canadienne (AMC) depuis 1994. Il a été élu au Comité exécutif de l’AMC en
1997. Il préside à la fois le Comité du programme de la Conférence de
l’AMC sur le leadership depuis 1995 et le Groupe consultatif du projet sur les
systèmes flexibles de formation médicale post-MD depuis 1998. Il a aussi siégé
au Comité des effectifs médicaux et a représenté l’AMC au Comité d’agrément
des facultés de médecines canadiennes. Le Dr Haddad a aussi présidé
le groupe de travail qui a rédigé le Code de protection des renseignements
personnels sur la santé, document qui a pour objet de protéger la vie privée
des patients en cette ère de l’électronique.
À l’Université Bishop, le Dr
Haddad était jusqu’à récemment membre du Comité exécutif et président du
Comité de la construction. À l’Université de Sherbrooke, il a présidé de
nombreux comités, dont le comité de santé et sécurité au travail en médecine
et celui des promotions des étudiants de premier cycle.
Le Dr Haddad aime le
jazz, la musique classique et les arts visuels, et il est particulièrement
friand d’art abstrait québécois.
Le Dr Haddad et son épouse Sheila ont trois enfants adultes, Stéphanie, Valérie et Andrew, et deux petit-fils, Nicholas et William.
Note biographique de Bill Campbell, M.D.
Bill Campbell, M.D.
Président
Société médicale canadienne sur l’addiction
Bill Campbell est né et a grandi en Alberta. Il a obtenu une maîtrise ès
sciences de l’Université de l’Alberta à Calgary et un doctorat en médecine
de l’Université de l’Alberta. M. Campbell a ensuite fait un
internat par rotation au Holy Cross Hospital de Calgary puis a pratiqué
la médecine interne pendant deux ans au Foothills Hospital. Il s’est
lancé dans la pratique de la médecine familiale puis s’est intéressé en
1980 à la toxicomanie. Il a été agréé par l’American Society of addiction
Medicine (ASAM) en 1986 et a reçu le titre de fellow de cet organisme en 2000.
M. Campbell est membre de la Société médicale canadienne sur l’addiction depuis la fondation de l’organisme à Calgary en 1989. Il a notamment occupé les fonctions de secrétaire et de membre du Conseil représentant l’Alberta. Il est professeur clinicien agrégé en médecine familiale à l’Université de Calgary, pratique la médecine spécialisée en toxicomanie en cabinet privé et agit comme médecin-conseil au centre de toxicomanie du Foothills Medical Centre et au centre de désintoxication en milieu non hospitalier de Calgary. Il est également médecin légiste à temps partiel.
M. Campbell aime passer du temps en compagnie de sa famille, de ses amis et de ses animaux domestiques. Il aime le ski, le patin à roues alignées et s’intéresse à la dynamique non linéaire de même qu’à la philosophie et à l’éthique en santé mentale.
Note biographique de Michael J. Boyd
Michael
J. Boyd
Chef de police adjoint
M.
Boyd est membre de l’Association canadienne des chefs de police
(ACCP) et président
du comité sur la toxicomanie de l’ACCP.
Il est
coprésident du comité directeur du Partenariat des secteurs de la santé et
des services de police, un réseau national de lutte contre la toxicomanie fondé
en 1994 et coordonné par le Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les
toxicomanies.
M. Boyd
s’est joint au Service de police de Toronto comme policier cadet à l’âge
de 17 ans; il y est depuis 32 ans.
Il a
travaillé en uniforme ainsi qu’en civil, mais à ses débuts, il a surtout
travaillé comme détective. C’est à cette époque qu’il a traité
directement avec des victimes d’actes criminels et des suspects ayant commis
des crimes alors qu’ils étaient sous l’effet d’une drogue ou pour payer
leur drogue.
Il a
conçu et amélioré des techniques d’enquête novatrices et de nouvelles
techniques policières.
Il a été
membre de la brigade des homicides de la Police de Toronto pendant dix ans et a
conseillé des organismes d’application de la loi du Canada et des États-Unis
dans le domaine des enquêtes relatives aux crimes et aux homicides. Il a donné
de nombreuses conférences à ce sujet, ici et aux États-Unis.
En
1991, il devient chef de la section de la formation interculturelle et
interraciale du Collège de police de Toronto. Il y a dirigé une équipe chargée
de concevoir et de mettre en oeuvre un nouveau programme de formation policière
axée sur le professionnalisme, l’éthique et les relations humaines.
En
janvier 1993, M. Boyd est nommé directeur adjoint de la formation, de l’éducation
et du développement du Service.
Le 13 avril 1995, il est promu chef adjoint des services d’appui aux enquêtes, à la tête de huit sections d’enquête spécialisées, comme la brigade des homicides, la brigade des agressions sexuelles et la brigade des hold-up.
Le 8
septembre 1997, il est muté au commandement des unités du centre, où il
dirige huit divisions et la brigade des stupéfiants, pour lesquelles
travaillent plus de 2000 agents au centre-ville de Toronto. Ce poste lui donne
l’occasion de travailler dans des collectivités où sévissent les crimes
violents, les crimes contre les biens et le désordre et où les toxicomanes dégradent
la qualité de vie en persécutant les autres.
Il a
mis en place un processus de gestion stratégique des crimes fondé sur la
communication de renseignements et auquel participent les collectivités, les
organismes de services sociaux et du gouvernement, les politiciens, les médias
et la police. Les stratégies de prévention du crime et d’application de la
loi y sont intégrées en une structure unique de services policiers locaux.
Le
premier janvier 2001, il est placé en tête de dix-huit services d’appui aux
opérations et aux enquêtes. L’une de ses responsabilités actuelles consiste
à élaborer des programmes destinés aux élèves, en partenariat avec des
professionnels de la santé et de l’éducation.
Il est
diplômé de l’Academy Program du Federal Bureau of Investigation
(FBI), titulaire d’un certificat en éducation en justice criminelle de
l’Université de la Virginie.
Il a été
coprésident du « comité de formation » ayant participé, à l’échelle
provinciale, à la mise en oeuvre des recommandations issues de l’étude du
juge Archie Campbell dans l’affaire Bernardo – une étude visant à améliorer
les enquêtes sur les agressions sexuelles et les homicides en adoptant un modèle
de collaboration entre disciplines et secteurs de compétences.
M. Boyd
fait aussi partie du Campbell Transition Steering Committe et du Campbell
Governance Committee.
En
septembre 1998, il a terminé le National Executive Course du FBI, dans
lequel il a étudié avec des leaders mondialement réputés en matière
d’application de la loi.
Il est
membre du groupe consultatif communautaire du Centre de toxicomanie et de santé
mentale (CTSM).
Il est
membre de l’Association internationale des chefs de police, de l’Association
des chefs de police de l'Ontario et du comité sur le crime organisé. Il est le
remplaçant du chef du Service canadien de renseignements criminels - bureau
central et bureau de l’Ontario.
Il est
aussi le chef désigné du groupe de gestion des urgences de Toronto, qui
coordonne les opérations en cas de désastres naturels et non naturels
affectant la Ville de Toronto.
Note biographique de Barry King
Barry King
Chef
de police
Au
cours de sa carrière de 40 ans, le chef Barry V. King a été
chef du Service de police de Brockville pendant 6 ans, chef du Service de
police de Sault Ste. Marie pendant 8 ans et surintendant au
Service de police régional de Peel. Il a en outre œuvré à la Police
provinciale de l’Ontario et à la Police militaire des Forces canadiennes.
Le
chef King est président du Conseil d’administration du Centre canadien de
lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies et coprésident du Conseil
consultatif sur la loi et la sécurité, du programme de rudiments des
techniques policières du Collège Saint-Laurent et de divers autres conseils
d’administration, y compris Fore-youth Brockville et le Comité de la police
de l’Ontario sur les produits de la criminalité.
Le
chef King copréside aussi la coalition vouée à la sécurité de la
collectivité de Brockville et du district, à laquelle l’Organisation
mondiale de la santé a conféré le titre de 4e collectivité sûre
en Amérique du Nord.
Le
chef King a été élu secrétaire-trésorier du Comité exécutif de
l’Association canadienne des chefs de police, et il a fait partie du Comité
sur l’abus de drogue de l’ACCP pendant 12 ans. Il est cofondateur et
ancien coprésident du réseau national Santé et services de police en
partenariat (SSPP).
Le
chef King est lauréat de la médaille de bravoure des policiers de l’Ontario,
du « prix d’excellence communautaire » de la Fondation de la
recherche sur la toxicomanie de l’Ontario pour le leadership exceptionnel dont
il a fait preuve dans l’élaboration de programmes d’éducation des jeunes
au sujet des drogues et de l’alcool, de la « distinction pour
contribution exceptionnelle au progrès de l’application de la loi » de
l’Association canadienne des chefs de police et de l’Association des chefs
de police de l’Ontario, et de la médaille de la paix 2001 du YMCA.
Il
est diplômé de la 128e session de l’école nationale du
F.B.I. et du programme exécutif de la LEEDA du F.B.I. De plus, il a fréquenté
le Collège canadien de police, le Collège Humber, les universités
Northwestern et Wilfrid Laurier et le programme de gestion des services de
police communautaire de l’Université Queens.
Le
chef King défend fermement la conception d’un service de police communautaire
interactif que décrit la devise du Service de police de Brockville :
« Partenaires pour une collectivité sûre ».
Le chef King est marié depuis plus de 39 ans. Son épouse et lui ont le bonheur d’avoir 3 enfants et 5 petits-enfants. Son plus jeune fils, Kevin, qui est constable de première classe au Service de police de Guelph, fait partie de la 4e génération de policiers dans la famille.
Note biographique de Céline Mercier
Dr Mercier est professeure agrégée et attachée de recherches à l'unité de recherches psychosociales de l'Hôpital Douglas. Elle a obtenu son doctorat en psychologie de l'Université de Strasbourg. Son intérêt porte actuellement sur (1) l'évaluation des services aux personnes atteintes de maladies mentales graves (y compris les sans-abri), (2) l'évaluation des services aux alcooliques et toxicomanes, (3) la qualité de vie comme critère d'évaluation des services. Elle est disponible pour des contrats de recherches selon le domaine d'intérêt.
Note biographique de Serge Brochu
Serge Brochu a reçu son doctorat, en Psychologie, à l'Université de Montréal, en 1981. Il est professeur titulaire depuis 1997, à l'Université de Montréal, École de criminologie. De plus, il est l'auteur du livre "Drogue et criminalité: une relation complexe" aux Presses de l'Université de Montréal et chez De Boeck (Belgique), faisant le point sur ses recherches des dix dernières années sur ce thème. Il a aussi collaboré avec L. Guyon, M. Landry et J. Bergeron pour la publication du livre "L'Évaluation des clientèles alcooliques et toxicomanes".
Note biographique de Michel Landry
Michel Landry a reçu son doctorat, en Psychologie, à l'Université de Montréal, en 1976. Il est professeur associé depuis 1999, à l'Université de Montréal, Département de psychologie. De plus, il a collaboré avec L. Guyon, S. Brochu et J. Bergeron pour la publication du livre "L'Évaluation des clientèles alcooliques et toxicomanes".
Note biographique de Steven van Hoogstraten
Steven van Hoogstraten occupe depuis février 1999 le poste de directeur des Affaires criminelles internationales et de la politique relative aux drogues au ministère de la Justice. Il exerce également les fonctions de directeur général adjoint des Affaires internationales. Il avait travaillé auparavant au ministère des Affaires étrangères (1976-1982), où il a notamment occupé le poste de représentant permanent auprès de la Commission européenne, au ministère de l'Agriculture et des Pêches (1982-1989) et au ministère de la Santé, du Bien-être social et du Sport (1989-1999). Dans ce dernier poste, il a assuré la direction de la Santé publique et dirigé des dossiers tels la salubrité des aliments et l'alcool. Il a fait des études de droit à l'Université de Groningen (droit européen et international) et il vit à la Haye. Il a en outre été président du Conseil royal de cricket des Pays-Bas (1986-1997) et dans l'exercice de ces fonctions, il était fréquemment en rapport avec les responsables de ce sport en Grande-Bretagne.
Note biographique de Bob Keizer
Bob Keizer (1949) a occupé de 1992 à 2000 le poste de directeur de la Division de la politique relative à la toxicomanie au ministère de la Santé, du Bien-être social et du Sport des Pays-Bas. En cette qualité, il a fait partie du Conseil de direction de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies de l'Union européenne et il continue d'exercer les fonctions de correspondant permanent des Pays-Bas au sein du Groupe Pompidou du Conseil de l'Europe. Il était auparavant fonctionnaire d'administration chargé de l'éducation sanitaire, des soins de santé mentale et de la politique en matière de consommation. Il a obtenu un diplôme en droit médical de l'Université de Leiden en 1977.
M Keizer occupe actuellement au ministère de la Santé un poste de conseiller en politiques relatives aux drogues. Il est chargé expressément d'organiser une conférence scientifique sur le cannabis et de coordonner le programme national de pharmacovigilance.
Note biographique de Guy Ati Dion
Guy Ati Dion s’intéresse à la problématique des drogues et de la toxicomanie depuis une quinzaine d’années. Après avoir été formé comme psychothérapeute spécialisé en toxicomanie et avoir oeuvré dans une communauté thérapeutique hollandaise au cours des années 1980, il revient au Québec au début des années 1990 ayant obtenu un baccalauréat en psychologie de la Humaniversity, une université internationale située en Hollande. De retour au Québec, il entame des études universitaires en criminologie et en toxicomanie et complète un baccalauréat mutidisciplinaire en sciences humaines en 1994, une maîtrise en criminologie en 1996 et il termine actuellement un doctorat en criminologie à l’université de Montréal sur les politiques canadiennes en matière de drogues. Il poursuit également actuellement des études de maîtrise en psychologie à la Humaniversity en Hollande. Il a publié diverses études sur les pratiques policières et judiciaires en matière de drogues pour le compte du Comité permanent de lutte à la toxicomanie du Québec en 1997, 1999 et en 2001 de même que pour la revue Psychotropes au printemps 2001. Il est également directeur et conseiller clinique d’une centre de formation en psychothérapie établi au Québec, la Humaniversity Québec, depuis 1999.
Note biographique de
Note biographique de Jean-Michel Costes
M. Costes a, entre autres, un diplôme d'expert démographe de l’Université Paris I et une Maîtrise de sociologie de l’Université Paris V. Depuis 1995, il est directeur de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies. En 1993, il occupait le poste de chargé de mission à la Délégation Générale à la Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie où il a contribué au recueil, à l’analyse et à la synthèse des données et connaissances sur les drogues et les toxicomanies. De plus, il a participé à la mise en place du point focal français au réseau européen d’information sur les drogues et les toxicomanies (REITOX) et à la mise en place de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies. En 1991, il occupait le poste de chargé de mission auprès du sous-directeur des "statistiques et études de santé". En 1986, il était chef du bureau des "statistiques des établissements d'hospitalisation", Ministère de la Santé et en 1982, était responsable du secteur "établissements pour personnes handicapées ou en difficulté" du bureau des "statistiques d'action sociale", Ministère des Affaires Sociales.
Note biographique de Michel Kokoreff
Michel
Kokoreff, né en 1959 à Paris, est sociologue, maître de conférénces à
l'Université de Lille 1, ainsi qu'à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris.
Il est membre du CLERSE (Centre Lillois d'études et de recherches sociologiques
et économiques) et chercheur associé au CESAMES (Centre de recherche
psychotropes, Santé mentale, société), laboratoires du CNRS. Spécialiste de
sociologie urbaine et de sociologie des drogues, il est l'auteur de nombreux
articles dans des revues scientifiques (Déviance et société, Sociologie et
société, Sociétés contemporaines) et l'auteur de deux ouvrages : Les
Mondes de la drogues; Usages et trafics dans les quartiers, Paris, Odile
Jacob, 2000, avec D. Duprez, et Société avec drogues. Enjeux et limites
(à paraître aux éditions ERES), avec C. Faugeron.
Note biographique de Madame Nicole Maestracci
Madame
Nicole Maestracci a été avocate jusqu’en 1977, avant de devenir magistrat en
1979. Elle a occupé plusieurs postes sur le terrain dont celui de juge des
enfants à Melun (1979-1983) et de juge de l’application des peines en Seine
Saint Denis (1992-1996). Elle fut notamment chef de bureau à la direction de
l’administration pénitentiaire du ministère de la justice, chargée de la
mise en œuvre des peines de substitution (1984-1987), puis, conseiller
technique au cabinet du garde des Sceaux (1988-1990). Conseiller à la Cour
d’Appel de Paris depuis 1996, elle a été nommée présidente de la MILDT
(Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) en
juin 1998.
Note biographique de Dr. Richard G. Mathias MD FRCPC
Natif de la Colombie-Britannique, le docteur Mathias a étudié à l’Université de l’Alberta, à Edmonton, où il a obtenu son doctorat en médecine en 1968, avant de déménager à Calgary et à Winnipeg, où il a terminé un programme de bourses de recherche en médecine interne, maladies infectieuses, en 1975.Entre 1975 et 1983, il a tour à tour occupé les postes d’épidémiologiste d’intervention à Terre-Neuve, d’épidémiologiste provincial en Saskatchewan et d’épidémiologiste provincial pour les maladies infectieuses, en Colombie-Britannique. En 1983, il a été muté au Département de soins de santé et d’épidémiologie, où il a atteint le rang de professeur, Division de l’organisation sanitaire. Au fil des ans, il a publié au-delà de 70 documents examinés par des pairs et donné de nombreuses conférences et causeries. En 1989-1990, il a profité d’un congé sabbatique pour travailler à l’Institute for Medical Research en Malaisie. Puis, en 1995, il a fait un échange de poste pour travailler au Laboratoire de lutte contre la maladie à Ottawa, à titre de directeur du Bureau de la surveillance et de l’épidémiologie d’intervention qui venait d’être créé. Il est retourné à l’Université de la Colombie-Britannique en septembre 1997. Il a aussi été rédacteur scientifique à la Revue canadienne de santé publique jusqu’en mai 1998. Il a été conseiller de l’OPS/OMS au Suriname en octobre/novembre 1998. Il a témoigné devant la Commission Kreever et devant les cours suprêmes de la C.-B. et de l’Ontario à titre de témoin expert pour les questions de santé publique. Jusqu’à son congé sabbatique de cette année, il occupait le poste de président, Division de l’organisation sanitaire, Département des soins de santé et de l’épidémiologie, Faculté de médecine, Université de la Colombie-Britannique, et de directeur du Programme de résidence en médecine communautaire. Il compte consacrer son année sabbatique à la rédaction d’une monographie sur l’approche de santé publique à l’égard des drogues.
Note biographique de Dr. Colin R. Mangham, PhD
En sa qualité de directeur du Prevention Source BC, le docteur Colin Mangham compte 22 années d’expérience dans le domaine de la prévention de la toxicomanie au Canada. Il détient un baccalauréat en éducation, une maîtrise en sciences de l’éducation ainsi qu’un doctorat en hygiène scolaire et communautaire. Il a joué un rôle clé dans l’élaboration de bon nombre de ressources en prévention pour les enfants, les jeunes, les parents et les collectivités, notamment Your Life, Your Choice, Making Decisions, Your Choice Our Chance, Parents as Preventers, By Parents For Parents, Ready or Not. Il est l’auteur ou le co-auteur de nombreux rapports fédéraux et provinciaux, notamment Making It Fit: Matching Prevention Strategies to Community Needs; Prevention in Action; Evaluating Prevention Projects and Programs; Substance Abuse and Mental Health: Exploring the Links; Resilience in Health Promotion; A Study of Resilience in Communities; and Best Practices in Prevention, Promotion, and Early Support for Families and Children. Le docteur Mangham a publié plusieurs articles de revue sur la recherche en matière de toxicomanie, de protection et de promotion de la santé dans les collectivités.
De 1992 à 1996, il a été professeur en éducation sanitaire à l’Université Dalhousie à Halifax, où il a enseigné à des étudiants de niveau doctoral et postdoctoral des matières comme la promotion de la santé, les drogues dans la société, la planification de l’éducation sanitaire, la biostatistique et l’épidémiologie ainsi que les maladies chroniques. De même, il a participé à titre de co-chercheur à de nombreuses études sur la promotion de la santé, surtout dans le domaine de la résistance chez les particuliers, les familles et les collectivités. Toujours actif dans le milieu de la recherche et du développement, il est professeur adjoint à l’Université Dalhousie et membre associé du corps enseignant à l’Institute for Health Promotion Research à l’Université de la Colombie-Britannique.
À titre de directeur du Prevention Source BC, qui est le centre provincial de soutien et de ressources en matière de prévention de la toxicomanie financé par le ministère des Services de santé, le docteur Mangham supervise un éventail de services dans le domaine du développement des ressources en prévention, de la formation ainsi que de la collecte et de la diffusion d’information.
Lui et son épouse Sharon ont quatre filles d’âge adulte et habitent à Langley en Colombie-Britannique.
Note biographique de Dr. Bendikt J. Fischer
ADDRESSE
Département des sciences de la santé publique
Université de Toronto
Édifice McMurrich, 109C
Toronto (Ontario)
M5S1A8, Canada
tél. : 416/946-5792 ou 416/535-8501 x4502
téléc. : 416/978-2087 ou 416/595-6899
courriel : Benedikt.Fischer@Utoronto.ca
POSTES
Depuis 2001 Nouveau chercheur, Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)
Depuis 1999 Professeur adjoint, Département des sciences de la santé publique, Faculté de médecine, Université de Toronto
Depuis 2000 Professeur adjoint (nomination conjointe), Centre de criminologie, Université de Toronto
Depuis 1997 Chercheur, Département de recherche clinique et sociale et de recherche en prévention et politique sanitaire, Centre de toxicomanie et de santé mentale, Toronto (Ontario)
1999 B 2000 Chercheur universitaire spécialiste des lois et politiques sur les drogues, Open Society Institute, New York
1996 B 1999 Président, Groupe de recherche sur la politique en matière de drogues, Centre de toxicomanie et de santé mentale/Fondation de la recherche sur la toxicomanie
ÉTUDES
1993-1998 Études de doctorat; Criminologie, Centre de criminologie, Université de Toronto
1990-1993 Études de maîtrise, Sciences sociales, politiques et juridiques; Konstanz University, Allemagne, et Université York, Toronto
1987-1990 Études de baccalauréat, Sciences sociales et interdisciplinaires, Konstanz University, Allemagne
DOMAINES DE RECHERCHE DE PRÉDILECTION :
Lois et politiques internationales en matière de drogues; sociologie de la dépendance; effets nocifs, coûts et traitement de la consommation illicite de drogues/opiacés; système de justice pénale; maintien de l’ordre et contrôle social; sociologie du droit; méthodes interdisciplinaires.
ARTICLES DANS DES PUBLICATIONS EXAMINÉES PAR DES PAIRS :
Recherche sur la toxicomanie, Revue canadienne de criminologie, Revue canadienne de santé publique, Journal de l’Association médicale canadienne, International Journal on Drug Policy, Journal of Urban Health, Policy Studies, Substance Use and Misuse, Sucht, Suchtherapie, etc.
TRAVAUX DE RECHERCHE EN COURS FINANCÉS PAR :
Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), Connaught Fund, Bureau fédéral de santé publique de la Suisse, Open Society Institute
Note biographique de Perry Kendall
J’ai fais une carrière dans le domaine de la santé publique pendant 25 ans. J’ai assumé la fonction de médecin hygiéniste pour les villes de Victoria et de Toronto ainsi que pour la Colombie-Britannique. En outre, j’ai eu le privilège d’occuper le poste de président et directeur général de la Fondation de la recherche sur la toxicomanie de 1995 à 1998. Durant ces années, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec certains des plus éminents chercheurs en substances psychoactives, en dépendances et en politique sociale de l’Amérique du Nord et même de l’Europe et de l’Australie.
Note biographique de Dr. Mary Lynch
La docteure Mary Lynch est professeure agrégée aux départements de psychiatrie, d’anesthésie et de pharmacologie à l’Université Dalhousie. Elle est directrice de recherche à l’unité de contrôle de la douleur du Queen Elizabeth Health Sciences Centre à Halifax.
La docteure Lynch est aussi boursière de recherche clinique à Dalhousie et directrice du consortium canadien d’enquête sur l’usage des cannabinoïdes dans la thérapeutique de l’être humain, financé par les ICRS. Sa recherche porte sur le développement d’agents nouveaux dans le traitement de la douleur neuropathique. Docteure Lynch a établi des collaborations avec des collègues en médecine de réadaptation concernant les cas de blessures de la moelle épinière, la neurochirurgie sur la moelle et la stimulation de la moelle épinière, et en chronobiologie pour ce qui est des rapports entre la douleur chronique et le sommeil.
Elle est aussi en train d’élaborer des collaborations en salle d’urgence pour l’apaisement de la douleur et dirige la création d’un réseau national d’essais cliniques en sa qualité de directrice du Consortium canadien d’enquête sur les cannabinoïdes.
Note biographique de Dr. Harold Kalant
Harold Kalant travaille depuis 1959 dans le domaine de la recherche biomédicale et comportementale sur l’alcool, le cannabis, les benzodiazépines, les opioïdes et autres drogues causant l’accoutumance. Il est présentement professeur émérite en pharmacologie (Université de Toronto) et directeur de recherche émérite (recherche comportementale, Centre de toxicomanie et de santé mentale). Il est membre de la Société royale du Canada et premier membre titulaire honoraire de la British Society for the Study of Addiction.
Monsieur Kalant a agi en tant que consultant au sein de divers organismes nationaux et internationaux, dont Santé Canada, Justice Canada, la NIDA, le NIAAA, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Australian National Drug Strategy. Il a aussi présidé le comité qui a réalisé la plus récente étude sur le cannabis, en plus d’être le rédacteur principal de la publication « The Health Effects of Cannabis ».
Note biographique de Mohamed Ben Amar
Mohamed Ben Amar est pharmacien, spécialiste en biologie clinique et en pharmacologie. Il est diplômé de l’Université Paul Sabatier à Toulouse (France) et de l’Université de Montréal. Il travaille notamment sur les médicaments agissant sur le système nerveux et mène des analyses médicales en laboratoire sur des prélèvements et l’interprétation de tests biochimiques et autres. Il enseigne la pharmacologie et la toxicologie à l’Université de Montréal.
Monsieur Ben Amar a publié plusieurs études sur l’alcool et les psychotropes. De plus, il agit comme expert pour les tribunaux du Québec dans de nombreuses affaires criminelles. Il prépare actuellement un livre sur la pharmacologie des psychotropes prévu pour publication à l’automne 2001.
Note biographique de John P. Morgan
En 1971 le docteur John P. Morgan a entrepris une carrière dans l’enseignement de la pharmacologie et la recherche sur les drogues au College of Medicine de la University of Rochester. Il se consacre par la suite à la pharmacologie clinique de l’alcool et à l’abus des substances psychoactives.
Le docteur Morgan est actuellement professeur de médecine au Département de pharmacologie de la School of Biomedical Education et à la City University de la New York Medical School. Il est également professeur adjoint de pharmacologie et de médecine à la Mt. Sinai School of Medicine.
Il a été consultant auprès de l’industrie pharmaceutique, de la Food and Drug Administration, de la Drug Enforcement Administration, de conseils de médecins d’États et de défenseurs publics fédéraux et d’États. Depuis 1985, il consulte souvent les syndicats sur la question des analyses d’urine en milieu de travail pour dépister l’usage de drogues. Dans le cadre de diverses causes médico- légales, il a souvent témoigné au nom de personnes qui affirmaient consommer de la marijuana pour des raisons médicales.
En 2000, avec la sociologue Lynn Zimmer, il a reçu le prix de distinction honorifique Lester Grinspoon de la part de l’Organisation nationale pour la réforme des lois sur la marijuana au Canada.
Note biographique de Peter Cohen
Dr. Peter Cohen a commencé à s’intéresser à la recherche sur les drogues dans le cadre d’un cours en sociologie sur l’« histoire des problèmes sociaux ». À son avis, on peut comprendre en partie la construction des cultures et des sociétés en étudiant ce qu’une société définie comme étant un problème et pourquoi. Depuis, il a étudié le soi-disant problème de la drogue comme une des nombreuses « constructions sociales » de la culture occidentale, fondée sur un préjugé et une idéologie complexes. Il souhaite particulièrement faire des recherches empiriques sur les grands mythes de la drogue, par exemple celui qui veut que l’accoutumance à la cocaïne ou au cannabis pousse à consommer des drogues plus « dangereuses ». Il a mené des recherches épidémiologiques sur la consommation de drogues à Amsterdam, puis dans l’ensemble des Pays-Bas. Dr. Cohen est actuellement directeur du Centre de recherches sur les drogues de l’École des sciences sociales de l’Université d’Amsterdam, don’t les travaux sont financés principalement par le ministère de la Santé des Pays-Bas.
Parmi les nombreuses publications du Dr. Cohen sur les drogues (qui se trouvent dans le site Web du Centre www.frw.uva.nl/cedro ), citons : Drugs as a social construct (1984), Re-thinking drug control policy : Historical perspectives and conceptual tools (1993), The case of the two Dutch drug policy commissions. An exercise in harm reduction 1968-1976 (1994), Cannabis use, a steppingstone to other drugs? The case of Amsterdam (1997), Shifting the main purposes of drug control : From suppression to regulation of use. Reduction of risks as the new focus for drug policy (1998) et Is the addiction doctor the voodoo priest of Western man? (2000).
Note biographique d'Alain Labrousse
Alain Labrousse a complété une thèse en sociologie du développement à l’Institut d’Étude du Développement Économique et Social (IEDES), Paris I : en 1996 et une Thèse de IIIème cycle de Lettres modernes (Université de Bordeaux) en 1974. En 1990, il a fondé l’Observatoire géopolitique des drogues (Paris) qui a, pendant dix ans, produit des études et des rapports sur la situation internationale de la production et du trafic des drogues. Il est présentement chargé de mission à l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (Paris) où il prépare notamment une mission d’évaluation sur la situation des cultures de cannabis au Maroc (juin) et unemission d’évaluation sur la coopération anti-drogue en Bolivie et Pérou (juillet). Il a mené plusieurs missions du même type dans plusieurs pays du monde (Afghanistan, Vietnam, Sénégal, Afrique central et de l’Ouest). Ses principales publications sur les drogues incluent
2 000 : Les drogues, un marché de dupes. Paris, Éditions Alternatives
1996 : Géopolitique et Géostratégies des drogues. Paris : Économisa (en collaboration avec Michel Koutouzis)
1991 : La drogue, l’Argent et les Armes. Paris : Fayard
1985 : Coca Coke. Paris : La Découverte (en collaboration avec Alain Delpirou)
Note biographique de Dr. Jurgen Rehm
Dr Jürgen Rehm a obtenu un Ph.D. en psychologie et méthodologie de l’Université de Mannheim. Après plusieurs années au service du Bureau fédéral de la santé d’Allemagne en qualité de directeur adjoint du département d’épidémiologie des comportements à risque, il s’est spécialisé en toxicomanie. Il a travaillé à l’Institut suisse de prévention de l’alcoolisme et autres toxicomanies, à Lausanne, où il dirigeait l’unité d’épidémiologie et d’enquête, puis à la Fondation de recherche sur la toxicomanie où il a occupé plusieurs postes supérieurs en recherche et en administration. Parallèlement, Dr. Rehm a eu diverses nominations à l’Université de Toronto et à l’Université des sciences appliquées à Hambourg (Allemagne) et a été engagé comme consultant pour plusieurs projets de l’OMS. À l’heure actuelle, Dr. Rehm dirige l’Institut de recherche en toxicomanie à Zurich (Suisse), établissement de recherche d’un effectif d’environ 30 personnes qui est associé à l’Université de Zurich. Il est aussi scientifique principal au Centre de toxicomanie et de santé mentale à Toronto, avec nomination conjointe comme professeur titulaire au département d’études en santé publique de l’Université de Toronto.
Note biographique de Mr. Eric Single
Eric Single (Ph.D. en sociologie de l’université Columbia, 1973) est professeur en santé publique à l’Université de Toronto, attaché de recherche au Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT), professeur honoraire à l’Université Curtin, à Perth (Australie), et président de son propre cabinet-conseil. Il fait de la recherche en toxicomanie depuis 29 ans et il est auteur ou coauteur de 18 livres, 27 chapitres, 60 articles et de nombreux rapports et autres publications. Dr. Single a été le premier directeur de recherche du CCLAT et directeur fondateur du programme de recherches concertées en toxicomanie à l’Université de Toronto. Il a participé ou dirigé huit projets de l’OMS. En 1996, il a achevé une grande étude qui a estimé la morbidité, la mortalité et les coûts économique de l’alcool, du tabac et des drogues illicites au Canada. En 1997, Dr. Single a évalué la stratégie nationale contre les drogues de l’Australie pour le compte du gouvernement de ce pays. Plus récemment, il a collaboré à la rédaction des directives de l’OMS pour la surveillance de l’alcoolisme et coordonné un vaste examen sur lequel se sont appuyées les directives australiennes relatives à l’alcool. Il évalue actuellement le Conseil consultatif sur l’alcoolisme de la Nouvelle-Zélande et effectue une enquête sur le jeu compulsif en Ontario. Il préside le groupe de travail du CCLAT sur la politique face aux toxicomanies, et des organismes internationaux font régulièrement appel à ses services de conseil pour des questions de méthodologie, de surveillance épidémiologique et de politique.
Note biographique d'Andrew D. Hathaway, Ph.D
Andrew D. Hathaway, Ph.D., est sociologue au Département de la recherche en politiques sociales, en prévention et en santé au Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto. Il s’intéresse surtout aux habitudes de consommation de drogue à des fins récréatives et aux corrélats, ainsi qu’à l’analyse des débats qui éclairent les interventions juridiques, politiques et sanitaires. Il étudie actuellement le cheminement des consommateurs de cannabis de longue date à Toronto. Le Dr. Hathaway est aussi chargé de cours en déviance et en contrôle social à l’université de Toronto et à l’Université McMaster.
Note biographique de Pat Erickson, Ph.D.
Patricia Erickson travaille à la Fondation de la recherche sur la toxicomanie (ARF) depuis 1973, où elle est scientifique principale depuis 1988; elle occupe également les fonctions de chercheuse principale au Centre (fusionné) de toxicomanie et de santé mentale. Elle est aussi professeure titulaire adjointe et membre de la faculté d’études supérieures au département de Sociologie de l’Université de Toronto. À l’Université, où elle enseigne encore, elle a été pendant trois ans directrice du programme coopératif du cycle supérieur sur l’alcool, le tabac et les autres substances psychoactives. Elle a obtenu en 1983 un doctorat en criminologie et en administration sociale de l’Université de Glasgow (Écosse).
Elle a rédigé ou corédigé les ouvrages suivants : The Steel Drug: Cocaine and Crack in Perspective (1987;1994) et Cannabis Criminals: The Social Effects of Punishment on Drug Users (1980). Elle a aussi été corédactrice de Illicit Drugs in Canada: A Risky Business (1988) et de Windows on Science (1992). Son plus récent ouvrage est une collection publiée sous sa supervision par la University of Toronto Press : Harm Reduction: A New Direction for Drug Policies and Programs (1997). Elle a rédigé ou corédigé plus d’une soixantaine d’articles et de chapitres publiés dans des ouvrages ou des revues scientifiques et elle a été invitée comme conférencière à de nombreuses réunions professionnelles et communautaires.
En 1996, elle a reçu, de la Drug Policy Foundation de Washington DC, le prix Alfred R. Lindesmith pour ses réalisations universitaires et littéraires.
Mme Erickson est actuellement co-directrice des recherches dans le cadre d’une bourse de 1,2 millions de dollars US versée par le National Institute on Drug Abuse, pour une étude menée à Toronto et à Philadelphie sur la jeunesse, la drogue et la violence.
Note biographique de Mr. Bruce Alexander
M. Bruce Alexander est professeur et rattaché au département de psychologie de l’université Simon Fraser depuis plus de 18 ans. Le professeur Alexander détient un doctorat de l’université du Wisconsin en psychologie comparée. Il est aussi Fellow de l’Association canadienne de psychologie. Sommité internationalement reconnue pour ses recherches sur la consommation des drogues depuis plus de 30 ans, le professeur Alexander a démontré un intérêt particulier sur plusieurs htmects de la consommation de drogues. Toutefois, le professeur Alexander s’est penché plus précisément sur l’accoutumance et la dépendance aux drogues. Il a fait des recherches et publié sur la dépendance aux drogues depuis le début des années ’70.
Note biographique de Marie-Andrée Bertrand
Marie-Andrée Bertrand est docteure en criminologie de l’Université de Californie, Berkley. Elle est professeure émérite de criminologie, Université de Montréal. Elle a été membre de la Commission d’enquête sur l’usage des drogues à des fins non médicales (Commission LeDain) de 1969 à 1973. Elle est l’auteure de plusieurs études et publications sur la question des drogues. Parmi les plus récentes : «La politique des drogues», a`paraître en novembre 2000 dans le revue Psychotropes. «Le droit de la drogue comme instrument de mondialisation» in Globalization and Legal Cultures. Onati Papers, Onati Summer Course, Espagne, 1997. Également «Réflexions sur la décriminalisation de l’intervention (auprès des consommateurs de drogues illicites). Europa, Ta jeunesse t’interpelle, Aix-Les-Bains, 1997. Dans Drogues et droits de l’homme (F.Caballero, directeur d’édition), «La situation (du droit de la drogue) en Amérique du Nord», Paris, 1992.
Note biographique de Eugene Oscapella
Eugene Oscapella, avocat, Ottawa, Canada. M. Oscapella a terminé ses études de premier cycle en économie à l’Université de Toronto en 1974 et il a obtenu son baccalauréat en droit à l’Université d’Ottawa en 1977. Il a ensuite obtenu sa maîtrise en droit au London School of Economics and Political Science en 1979. Il a été admis au Barreau de l’Ontario en 1980.
De 1980 à 1981, M. Oscapella a été conseiller juridique à la Commission McDonald qui a fait enquête sur les activités de la GRC. De 1982 à 1985, il a été directeur de la législation et de la réforme du droit à l’Association du Barreau canadien. Depuis 1985, M. Oscapella est conseiller indépendant auprès du gouvernement et du secteur privé en matière de politique gouvernementale et de législation au Canada.
M. Oscapella a été membre de la Commission de réforme du droit du Canada pendant 14 ans et il a été le premier président du groupe de politique en matière de drogues de cet organisme. M. Oscapella est membre fondateur de la Fondation canadienne pour une politique sur les drogues, une organisation indépendante créée pour examiner des solutions de rechange aux lois canadiennes sur les drogues. Il a siégé pendant plusieurs années au comité chargé des politiques de l’Association canadienne de justice pénale. Il donne des conférences et a publié de nombreux articles sur les questions de politique en matière de drogues au Canada et à l’étranger.
Note biographique de Line Beauchesne
Docteure en Sciences Politiques, spécialisée en philosophie du droit et de l’État, et professeure agrégée au département de criminologie de l'Université d'Ottawa, Line Beauchesne est l'auteure de nombreux mémoires, articles et de 3 livres sur la prévention de l'abus des drogues : (avec Éric Giguère) Les sports et la drogue (l994), Légaliser les drogues pour mieux en prévenir les abus (1991) et L'abus des drogues, les programmes de prévention chez les jeunes (1986). Elle est cofondatrice et a été la première présidente du mouvement MAGE (Mouvement pour des alternatives à la guerre à la drogue), est membre du GREPO (Groupe de recherche sur la production de l'ordre), membre fondatrice de la Fondation canadienne pour une politique sur les drogues, et pendant de nombreuses années, membre du Conseil d’administration de l’AITQ (Association des Intervenants en toxicomanies du Québec).
Note biographique de Neil Boyd
Neil Boyd est professeur à l’école de criminologie de la Simon Fraser University. Il est l’auteur de cinq livres, de plusieurs douzaines d’articles spécialisés et de nombreux articles de vulgarisation. Il a beaucoup écrit sur les drogues et la violence. Dans le livre qu’il a publié en 1991, High Society: Legal and Illegal Drugs in Canada, il fait une analyse critique des politiques de contrôle des drogues d’hier et d’aujourd’hui. Au fil de ses recherches sur ce sujet, le professeur Boyd a consulté les archives et s’est entretenu avec des policiers, des trafiquants et des utilisateurs de drogues illicites, des universitaires et des décideurs. Son plus récent ouvrage a été publié cet été par Douglas & McIntyre. Il s’intitule : The Beast Within: why men are violent.
Note biographique de Marie-Andrée Bertrand
Marie-Andrée Bertrand est docteure en criminologie de l’Université de Californie, Berkley. Elle est professeure émérite de criminologie, Université de Montréal. Elle a été membre de la Commission d’enquête sur l’usage des drogues à des fins non médicales (Commission LeDain) de 1969 à 1973. Elle est l’auteure de plusieurs études et publications sur la question des drogues. Parmi les plus récentes : «La politique des drogues», a`paraître en novembre 2000 dans le revue Psychotropes. «Le droit de la drogue comme instrument de mondialisation» in Globalization and Legal Cultures. Onati Papers, Onati Summer Course, Espagne, 1997. Également «Réflexions sur la décriminalisation de l’intervention (auprès des consommateurs de drogues illicites). Europa, Ta jeunesse t’interpelle, Aix-Les-Bains, 1997. Dans Drogues et droits de l’homme (F.Caballero, directeur d’édition), «La situation (du droit de la drogue) en Amérique du Nord», Paris, 1992.
Note biographique du Dr Zoccolillo
M. Zoccolillo est professeur agrégé de psychiatrie et professeur agrégé de pédiatrie à l’Université McGill et à l’Hôpital pour enfants de Montréal. Il est également membre du Groupe interuniversitaire de recherche sur la mésadaptation sociale chez les enfants, dirigé par M. Richard Tremblay, Ph.D. M. Zoccolillo est actuellement chercheur principal dans deux projets parrainés par les Instituts de recherche en santé du Canada : 1) l’histoire naturelle et les conséquences de l’usage de l’alcool et de la drogue et de la dépendance à ces substances, de l’enfance au début de la vie adulte, dans un échantillon de la population; 2) Le tabagisme chez la femme enceinte et les problèmes de comportement de son enfant durant sa deuxième année de vie : modélisation des effets des problèmes de comportement de la mère et du père; réceptivité de la mère; retard de croissance du fœtus. Ses principaux domaines d’intérêt sont le développement d’un comportement antisocial et les problèmes de toxicomanie chez les enfants et les adolescents. M. Zoccolillo a reçu sa formation en psychiatrie à l’Université Washington, à St. Louis. Grâce à une bourse du NIMH, il a fait un stage d’études postdoctorales en psychiatrie infantile et génétique avec le professeur Michael Rutter à l’Institut de Psychiatrie de Londres. Il s’est joint au corps professoral de l’Université McGill en 1992. Il est citoyen des États-Unis et du Canada.