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PÉRIODE DES QUESTIONS — L'agriculture et l'agroalimentaire

Le Programme d'assurance des prix du bétail

3 décembre 2020


L’honorable Donald Neil Plett (leader de l’opposition)

Honorables sénateurs, ma question s’adresse au leader du gouvernement au Sénat.

Sénateur Gold, les producteurs de bovins et de porcs de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et de ma province, le Manitoba, disposent d’un outil de gestion des risques, le Programme d’assurance des prix du bétail. Ce programme les protège contre toute baisse inattendue des prix pendant une période donnée. Ce programme est particulièrement important pour les jeunes producteurs, car il augmente leur capacité d’obtenir du financement et de survivre aux ralentissements du marché. Il ne s’agit toutefois pas d’un programme permanent. Les producteurs doivent soumettre une nouvelle demande à intervalles réguliers, ce qui entraîne son lot d’incertitudes.

Monsieur le leader, est-ce que votre gouvernement a envisagé la possibilité de travailler avec les provinces de l’Ouest dans le but de faire du Programme d’assurance des prix du bétail un outil permanent de gestion des risques dont le renouvellement ne serait pas assujetti à chaque nouveau Cadre stratégique pour l’agriculture? Si ce n’est pas le cas, pourquoi?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Sénateur, je vous remercie de votre question. Merci aussi d’informer la Chambre et moi-même de ce programme, dont j’admets ne pas connaître les détails. Je vais certainement me renseigner sur celui-ci et tenter de répondre à votre question aussi rapidement que possible.

Merci, sénateur Gold. Aussi rapidement que possible? J’espère que les choses iront plus vite que certains projets de loi du gouvernement qui se font attendre.

Sénateur Gold, bien que les provinces de l’Ouest ont accès à ce programme d’assurance, les agriculteurs des Maritimes mènent toujours leurs activités sans un programme pour gérer en temps opportun les risques liés aux prix. Le Maritime Beef Council, qui représente le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard, s’est doté d’une stratégie pour élargir les cheptels bovins et la production de bœuf. L’accès à un programme d’assurance des prix est essentiel à l’atteinte de ces objectifs.

L’industrie a pris l’initiative d’investir l’argent des producteurs pour mettre au point un indice de fixation des prix spécifique au marché du bétail de l’Est canadien. Pour ce faire, elle a créé un groupe de travail composé de responsables des Maritimes et de leurs homologues de l’Ouest du Canada.

Monsieur le leader, votre gouvernement s’engagera-t-il à appuyer pleinement les agriculteurs des Maritimes en les aidant à créer un programme d’assurance des prix dans leur région?

Le sénateur Gold [ + ]

Merci encore une fois de votre question, sénateur. Le gouvernement est très conscient de l’importance que les programmes de gestion des risques de l’entreprise ont en général pour les secteurs un peu partout au pays, et en particulier les programmes d’assurance des prix, comme vous l’avez justement souligné.

Non seulement le gouvernement a collaboré avec les secteurs d’un peu partout au pays, mais il a aussi entendu divers secteurs au sujet des difficultés et des améliorations qui doivent être apportées aux programmes de gestion des risques dont dépend l’industrie agricole.

On m’a dit que le gouvernement entretient un dialogue constant avec les intervenants de l’industrie afin d’atténuer les risques, connaître leurs préoccupations et trouver des moyens concrets d’améliorer les programmes. Le gouvernement continue de travailler sur des outils comme le programme Agri-stabilité pour aider les producteurs canadiens à gérer les circonstances difficiles dans lesquelles ils se trouvent.

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