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PÉRIODE DES QUESTIONS — L'Agence de la santé publique du Canada

Le Réseau mondial d’information de santé publique

10 juin 2021


L’honorable Donald Neil Plett (leader de l’opposition)

Monsieur le leader, en mars dernier, la vérificatrice générale a publié un rapport cinglant sur l’état de préparation du gouvernement Trudeau en cas de pandémie, et elle a particulièrement critiqué la décision prise juste avant la pandémie de fermer le système d’alerte précoce des maladies infectieuses, l’un des systèmes les plus efficaces du genre dans le monde. La vérificatrice générale a récemment publié un autre rapport selon lequel l’Agence de la santé publique n’était pas aussi bien préparée qu’elle aurait pu l’être pour répondre à l’augmentation des besoins provinciaux et territoriaux en équipement de protection individuelle et en matériel médical provoquée par la pandémie.

Comme l’a mentionné le sénateur Housakos, le gouvernement Trudeau a jeté quelque 9 millions d’articles de protection individuelle de la Réserve nationale stratégique d’urgence qui auraient pu aider les Canadiens, et il a fermé trois entrepôts de la réserve.

Monsieur le leader, le gouvernement assumera-t-il un jour la responsabilité de cet échec?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Je vous remercie de la question, tout de suite après celle du sénateur Housakos, ce qui me permet de répéter ce que j’ai dit. Le gouvernement prend ses responsabilités. Vous avez cité correctement des aspects du rapport de la vérificatrice générale. Le gouvernement du Canada respecte le travail de la vérificatrice générale et il accepte ses recommandations. Comme tout gouvernement responsable, il comprend qu’il peut faire mieux et c’est ce qu’il fera.

En 2008, après la crise du SRAS, David Butler-Jones, alors administrateur en chef de la santé publique du Canada, a déclaré ceci devant le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense :

Nous devons poursuivre sur notre lancée et continuer de susciter l’intérêt pour la planification, de façon à éviter d’être pris au dépourvu et à être capables d’intervenir.

Et pourtant, la vérificatrice générale a récemment indiqué ceci :

Certains des stocks de la Réserve fédérale étaient périmés ou désuets, et l’Agence de la santé publique du Canada ne faisait pas le suivi de l’âge ou de la date de péremption de certains articles.

Comment les responsables de cette situation devront-ils répondre de leurs actes? Ce sont les propos de la vérificatrice générale, monsieur le leader. Si personne n’est tenu responsable, comment croyez-vous que nous serons capables de nous préparer à une autre pandémie?

Le sénateur Gold [ + ]

Au risque de me répéter, je répondrai ceci : le gouvernement — ainsi que les futurs gouvernements, selon moi — tiendra compte des leçons que nous aurons tirées de la pandémie, des conseils et des observations de la vérificatrice générale, entre autres, et, espérons-le, des leçons apprises par le Sénat et des travaux ultérieurs accomplis par le comité sénatorial, de sorte que nous serons mieux préparés lorsque surviendra une autre crise du genre.

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