PÉRIODE DES QUESTIONS — L'environnement et le changement climatique
La taxe sur le carbone
17 juin 2024
Monsieur le leader, en ce qui concerne les gestes que pose le ministre Guilbeault, en fin de compte, nous savons qu’il ne fait rien qui n’est pas déjà approuvé par le premier ministre, rien du tout. Dès le début, les conservateurs pleins de bon sens ont demandé au gouvernement Trudeau de publier tous les documents sur le coût réel de la taxe sur le carbone dans leur forme originale et non censurée. Dès le début, bien avant que le ministre Guilbeault ne soit nommé à son poste, ce gouvernement incompétent et cachottier a tenté de cacher la vérité aux Canadiens. Étant donné que le ministre Guilbeault ne veut pas démissionner et que le premier ministre ne veut pas le renvoyer, il faut offrir aux Canadiens des élections sur la taxe sur le carbone, n’est-ce pas, monsieur le leader?
Ce qu’il faut offrir aux Canadiens, c’est une discussion adulte sur la manière dont nous devons investir pour lutter contre les changements climatiques. Ce qu’il faut offrir aux Canadiens, aux entreprises canadiennes, au secteur pétrolier et à tous les secteurs de l’économie, c’est un plan, un programme et une mesure législative pour que le Canada puisse continuer à attirer les investissements étrangers, qui exigent de plus en plus que les pays et les entreprises aient des plans sérieux pour parvenir à la carboneutralité. Voilà ce qu’il faut offrir aux Canadiens. C’est ce dont les entrepreneurs canadiens et les marchés financiers ont besoin. Selon les économistes, c’est ce dont nous avons besoin.
Ce dont nous n’avons pas besoin, c’est ce à quoi nous semblons être exposés dans cette discussion pas très adulte sur une question pour ainsi dire existentielle.
Si nous voulons tenir une discussion adulte, il faudrait qu’un adulte occupe le poste de premier ministre, et non un moniteur de planche à neige. Les Canadiens connaissent déjà le coût de la taxe sur le carbone. Ils le constatent chaque fois qu’ils font l’épicerie ou qu’ils font le plein pour se rendre au travail. Chaque jour, le coût de la vie augmente. L’année dernière, le ministre Guilbeault a déclaré qu’il n’y aurait plus d’exemption de la taxe sur le carbone tant qu’il serait ministre. Il se soucie plus de son poste que de la crise de l’abordabilité. Voilà une raison de plus de tenir des élections sur la taxe sur le carbone, n’est-ce pas, monsieur le leader?
Le compte rendu montrera que j’ai répondu à cette question à maintes reprises. Je vais donc simplement résumer, encore une fois, mes propos : il n’existe aucune preuve crédible que la taxe sur la pollution a eu une incidence importante sur le prix des aliments ou sur d’autres mesures avec lesquelles les Canadiens doivent toujours composer. Encore une fois, je ne peux qu’exposer les faits et laisser les autres les juger en conséquence.