PÉRIODE DES QUESTIONS — Les finances
Le coût de la vie
1 octobre 2024
Monsieur le leader du gouvernement, après neuf longues années sous le gouvernement néo-démocrate—libéral, la crise du coût de la vie qui perdure prive les Canadiens de logements et de denrées alimentaires abordables. Elle leur fait aussi perdre espoir. Selon Statistique Canada, moins de la moitié des Canadiens font état « [...] d’un niveau très élevé de satisfaction à l’égard de la vie [...] », ce qui représente une baisse de 5 % par rapport à 2021. L’espoir en l’avenir a diminué d’un pourcentage similaire. Les difficultés financières sont étroitement liées à cette baisse. De plus, Statistique Canada affirme qu’« en 2024, les Canadiens de tous les groupes d’âge avaient une perception moins positive de l’avenir qu’en 2021 [...] ».
Monsieur le leader, la vie est dure sous le régime néo-démocrate—libéral. Il faut du changement, de l’espoir et du gros bon sens. Pourquoi votre gouvernement refuse-t-il de le reconnaître et de déclencher des élections sous le thème de la taxe sur le carbone?
Merci de votre question.
Le sujet que vous soulevez est important et grave, contrairement à votre question, à dire vrai. On devrait tous s’en préoccuper, non seulement au Canada, mais aussi partout dans le monde, parce que, malheureusement sénateur Plett, ce dont vous parlez — c’est-à-dire le fait que les jeunes ont moins confiance en l’avenir qu’avant — est un phénomène mondial.
Il y a sans doute de nombreuses raisons à cela. On traverse des périodes difficiles un peu partout dans le monde et les mouvements et les discours politiques se nourrissent davantage de peur que d’espoir. Certes, cette situation est préoccupante et troublante, surtout lorsque l’on est parent ou grand-parent, comme c’est le cas de bon nombre d’entre nous. Je vous remercie donc d’aborder cet important sujet.
Nous vivons dans le pays le plus riche du monde, monsieur le leader. Ne nous comparez pas à d’autres pays.
Monsieur le leader, vous dites que « abolir la taxe », « construire des logements », « redresser le budget » et « faire échec au crime » ne sont que des slogans. Ce ne sont pas que des slogans; ces mots donnent de l’espoir aux Canadiens, qui en ont bien besoin.
Vous rendez-vous compte qu’en balayant ces propos du revers de la main, vous faites fi également des Canadiens et de leurs espoirs pour l’avenir?
Ce n’est certainement pas mon intention.
Même s’ils viennent manifestement de l’autre endroit, les slogans bien tournés, préparés et communiqués peuvent être politiquement avantageux — et je sais que c’est votre priorité absolue —, mais ils ne peuvent pas remplacer de bonnes politiques et l’application prudente de bons principes politiques et économiques.