DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le décès de Robert Sopuck
31 octobre 2024
Honorables sénateurs, aujourd’hui, j’aimerais rendre hommage à un cher ami et ancien collègue du caucus conservateur, Robert Sopuck, qui est décédé mercredi dernier.
Robert était un député dévoué qui a servi avec distinction pendant les 41e et 42e législatures. Il représentait la circonscription de Dauphin—Swan River—Neepawa. Bob a été un énorme atout pour l’équipe conservatrice : il a été président du caucus régional du Manitoba, président du Groupe d’amitié parlementaire Canada-Ukraine et membre du Comité permanent de l’environnement et du développement durable ainsi que du Comité permanent des pêches et des océans.
En 2012, Bob Sopuck a fondé et présidé le caucus conservateur de la chasse et de la pêche, qui servait de plateforme aux députés qui souhaitaient répondre aux préoccupations des agriculteurs, des pêcheurs et des trappeurs, permettant à ces derniers de se faire entendre à l’échelon fédéral afin de veiller à la conservation de l’environnement et au respect des pratiques traditionnelles.
En 2015, Bob a été nommé porte-parole de l’opposition pour la conservation de la faune et Parcs Canada et ministre adjoint du cabinet fantôme pour l’environnement et les changements climatiques. Son expertise en tant que biologiste et sa passion pour le plein air ont été inestimables à l’élaboration de mesures législatives qui offrent un équilibre entre les avantages pour l’environnement et les besoins des collectivités rurales. Ses contributions ont été reconnues sur la scène internationale lorsqu’il a été nommé législateur de l’année hors des États-Unis par le Safari Club International en 2017.
Le leadership dont il a fait preuve en s’opposant au projet de loi C-246, Loi sur la modernisation des mesures de protection des animaux, qui menaçait les pratiques traditionnelles liées à l’utilisation des animaux, témoigne de son dévouement à la préservation des valeurs culturelles et économiques du Canada. Bien que ses réalisations parlementaires soient monumentales, son parcours professionnel est tout aussi impressionnant. Diplômé de l’Université du Manitoba et de l’Université Cornell, il a joué un rôle crucial dans la gestion des pêches, le développement durable, les programmes environnementaux et l’élaboration de politiques agricoles et rurales.
Cela dit, ce que j’aimais le plus chez Robert Sopuck, c’était sa sincérité et sa passion pour le plein air. J’encourage tout le monde à prendre le temps, dans les semaines à venir, de lire certaines de ses chroniques dans le Winnipeg Free Press ou son livre, intitulé A Life Outdoors: Essays on Hunting, Gathering and Country Living in the 21st Century.
Chers collègues, je n’ai pas le temps d’énumérer tous les prix, toutes les expériences et toutes les compétences de Bob, mais je tiens à saluer « l’environnementaliste de droite ». Ce surnom l’a toujours fait sourire fièrement, car cela témoigne des effets indélébiles qu’il a eus sur sa collectivité, sur sa province et sur son pays.
On se souviendra de Robert Sopuck comme d’un défenseur respectable, un dirigeant bien informé et un décideur passionné de plein air et influent. Nos pensées et nos prières accompagnent son épouse, Caroline, ses deux enfants, ses trois petits-enfants et tous ceux qui ont eu le privilège de le connaître.
Merci.