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«La maladie mentale est omniprésente» : le Sénateur Vern White

Le sénateur Vern White a été policier trop longtemps pour concevoir la maladie mentale comme un problème isolé.

Après avoir passé 24 ans comme policier de la GRC et 7 ans comme chef du service de police d’Ottawa, le sénateur White sait bien que la maladie mentale est un problème éminemment complexe qui fait beaucoup de tort et qui va souvent de pair avec d’autres problèmes graves.

« Je crois que je ne savais pas qu’il y avait autant de gens qui souffraient de problèmes de santé mentale, admet-il. On se rend rapidement compte, après être entré dans les services policiers, que la maladie mentale est omniprésente. »

Notamment à l’arrière d’une voiture de patrouille.

Le sénateur White a entre autres pu voir de près l’étroite relation qui existe entre la maladie mentale et le système de justice pénale pendant ses 19 ans comme policier dans les communautés du Nord du Canada.

Dans l’Est de l’Arctique, par exemple, les abus d’un enseignant ont laissé de profondes séquelles psychologiques à des dizaines enfants.

« Une décennie plus tard, nous avons vu ces enfants devenir délinquants, » relate le sénateur White.

C’est ce genre d’expérience qui a fait du sénateur un ardent défenseur des enjeux qui touchent la santé mentale.

À son arrivée à Ottawa en 2007 à titre de chef de police, l’un des premiers problèmes qu’il a constaté a été l’absence de programmes de désintoxication dans les établissements destinés aux jeunes.

Le sénateur Vern White discute de la santé mentale.

Quatre cents jeunes languissaient sur une liste d’attente de plusieurs mois, des jeunes qui avaient besoin d’aide pour mettre fin à leur dépendance et qui risquaient de passer leur vie dans le système judiciaire s’ils n’obtenaient pas cette aide.

« J’ai donc décidé de tenter de changer les choses, » se rappelle le sénateur White.

De pair avec Mauril Bélanger, député d’Ottawa-Vanier, philanthrope Dave Smith et d’autres personnalités influentes dans leur milieu, il a organisé des collectes de fonds pour financer deux centres de désintoxication, un pour les anglophones, l’autre pour les francophones.

La collecte de fonds a permis de recueillir plus de 6 millions de dollars, ce qui a également permis de contribuer au financement pour embaucher des conseillers en désintoxication dans les écoles d’Ottawa.

« Ottawa est la seule ville au Canada où l’on trouve deux centres de désintoxication et des conseillers en désintoxication dans toutes les écoles secondaires, » affirme le sénateur White.

La maladie mentale accapare également beaucoup trop de ressources policières. Le sénateur a indiqué que dans certains services policiers, 20 % des appels d’aide viennent de personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale.

Or, les policiers qui répondent à ces appels n’ont pas nécessairement les compétences et la formation pour maîtriser ces gens. Selon le sénateur White, il n’y a parfois personne d’autre sur place.

« Si on ne pouvait apporter qu’une seule aide aux policiers, ce serait à mon avis de les jumeler à un professionnel – un travailleur en santé mentale. »

Il profite également de son rôle de sénateur pour faire changer les choses à l’échelle nationale.

« Ce qui détenait autrefois moins d’importance fait aujourd’hui partie de mes priorités, » affirme le sénateur White.

« J’ai certes beaucoup plus de temps aujourd’hui… pour veiller à ce que nous poursuivions notre travail afin d’établir l’un des meilleurs réseaux d’aide dans le pays. »

«La maladie mentale est omniprésente» : le Sénateur Vern White

Le sénateur Vern White a été policier trop longtemps pour concevoir la maladie mentale comme un problème isolé.

Après avoir passé 24 ans comme policier de la GRC et 7 ans comme chef du service de police d’Ottawa, le sénateur White sait bien que la maladie mentale est un problème éminemment complexe qui fait beaucoup de tort et qui va souvent de pair avec d’autres problèmes graves.

« Je crois que je ne savais pas qu’il y avait autant de gens qui souffraient de problèmes de santé mentale, admet-il. On se rend rapidement compte, après être entré dans les services policiers, que la maladie mentale est omniprésente. »

Notamment à l’arrière d’une voiture de patrouille.

Le sénateur White a entre autres pu voir de près l’étroite relation qui existe entre la maladie mentale et le système de justice pénale pendant ses 19 ans comme policier dans les communautés du Nord du Canada.

Dans l’Est de l’Arctique, par exemple, les abus d’un enseignant ont laissé de profondes séquelles psychologiques à des dizaines enfants.

« Une décennie plus tard, nous avons vu ces enfants devenir délinquants, » relate le sénateur White.

C’est ce genre d’expérience qui a fait du sénateur un ardent défenseur des enjeux qui touchent la santé mentale.

À son arrivée à Ottawa en 2007 à titre de chef de police, l’un des premiers problèmes qu’il a constaté a été l’absence de programmes de désintoxication dans les établissements destinés aux jeunes.

Le sénateur Vern White discute de la santé mentale.

Quatre cents jeunes languissaient sur une liste d’attente de plusieurs mois, des jeunes qui avaient besoin d’aide pour mettre fin à leur dépendance et qui risquaient de passer leur vie dans le système judiciaire s’ils n’obtenaient pas cette aide.

« J’ai donc décidé de tenter de changer les choses, » se rappelle le sénateur White.

De pair avec Mauril Bélanger, député d’Ottawa-Vanier, philanthrope Dave Smith et d’autres personnalités influentes dans leur milieu, il a organisé des collectes de fonds pour financer deux centres de désintoxication, un pour les anglophones, l’autre pour les francophones.

La collecte de fonds a permis de recueillir plus de 6 millions de dollars, ce qui a également permis de contribuer au financement pour embaucher des conseillers en désintoxication dans les écoles d’Ottawa.

« Ottawa est la seule ville au Canada où l’on trouve deux centres de désintoxication et des conseillers en désintoxication dans toutes les écoles secondaires, » affirme le sénateur White.

La maladie mentale accapare également beaucoup trop de ressources policières. Le sénateur a indiqué que dans certains services policiers, 20 % des appels d’aide viennent de personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale.

Or, les policiers qui répondent à ces appels n’ont pas nécessairement les compétences et la formation pour maîtriser ces gens. Selon le sénateur White, il n’y a parfois personne d’autre sur place.

« Si on ne pouvait apporter qu’une seule aide aux policiers, ce serait à mon avis de les jumeler à un professionnel – un travailleur en santé mentale. »

Il profite également de son rôle de sénateur pour faire changer les choses à l’échelle nationale.

« Ce qui détenait autrefois moins d’importance fait aujourd’hui partie de mes priorités, » affirme le sénateur White.

« J’ai certes beaucoup plus de temps aujourd’hui… pour veiller à ce que nous poursuivions notre travail afin d’établir l’un des meilleurs réseaux d’aide dans le pays. »

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