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l’innovation dans le secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire: Sénateur Mercer

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En tant que vice-président du Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts, le sénateur Terry Mercer a récemment prononcé un discours lors d’une conférence organisée par l’Institut agricole du Canada (IAC). Les participants à la conférence IAC 2016 ont discuté de la manière dont la recherche et l’innovation peuvent se traduire par de réels changements qui seraient bénéfiques pour les producteurs, les agriculteurs et les consommateurs. Voici une version abrégée de son discours.

Bonjour Mesdames et Messieurs. Je suis heureux d’être ici aujourd’hui pour parler d’innovation dans le secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

Ce secteur est confronté à des défis liés à l’environnement, à l’accès aux ressources naturelles limitées et à la croissance de la population mondiale.

Cependant, ces défis incitent les intervenants de l’industrie à faire preuve de créativité et de souplesse pour que l’agriculture puisse remplir sa fonction première, c’est‑à‑dire nourrir les Canadiens et le monde.

Je me réjouis que l’Institut agricole du Canada ait comme base les principes mis de l’avant dans le rapport sur l’innovation agricole produit par le comité dont je suis membre, intitulé L’innovation agricole : un élément clé pour nourrir une population en pleine croissance.

Bien sûr, promouvoir la recherche et l’innovation ne constitue qu’un aspect du problème. Celui-ci demeurera tant que les résultats de la recherche et de l’innovation ne seront pas transposés sur le terrain et adoptés par les intervenants du secteur agricole et agroalimentaire.

Le transfert des connaissances scientifiques doit se traduire par la création de processus opérationnels et la mise en marché de nouveaux produits à valeur ajoutée, sans perdre de vue les besoins du marché et les enjeux environnementaux et sociaux.

Les consommateurs et les détaillants ont de plus en plus conscience des problèmes auxquels le système fait face. Il suffit de penser à Cheerios, qui a enlevé l’abeille, sa mascotte, sur ses boîtes de céréales pour sensibiliser le public à la situation critique dans laquelle se trouvent les abeilles. Il s’agit aussi d’une question que notre comité a étudiée.

La récente campagne de Cheerios « Ramenons les abeilles » vise à renseigner les Canadiens sur la fragilité des populations d’abeilles dans le monde, une situation attribuable notamment aux maladies et à l’usage de pesticides.

Les intervenants du secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire peuvent être fiers de leurs réussites.

Le canola en est un bel exemple. Créé ici même au Canada pendant les années 1970, le canola est devenu l’une de nos cultures les plus rentables. Grâce à la recherche, les propriétés nutritives de l’huile et du tourteau de canola se sont considérablement améliorées, au point qu’aujourd’hui, l’huile de canola est l’une des plus saines qui soient pour la friture.

Nous devons rappeler nos réussites aux Canadiens, mais aussi envoyer le signal au reste du monde que nous nous soucions de la situation et que nous contribuons grandement à la collecte de données scientifiques, à la mise au point de technologies et aux efforts d’innovation, grâce auxquels le Canada confortera sa position dans l’agriculture mondiale.

La production, la vente et la mise en marché de produits et de services à valeur ajoutée sont essentielles pour améliorer la productivité et accroître la rentabilité de l’industrie, au Canada et ailleurs dans le monde.

C’est ce qu’ont dit de nombreux témoins qui ont comparu devant le Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts, qui étudie actuellement les priorités du secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire en matière d’accès aux marchés étrangers.

Selon plusieurs témoins, l’innovation et la recherche multisectorielle jouent un rôle déterminant dans l’élaboration de stratégies qui visent à encourager la consommation de produits canadiens et à rassurer les consommateurs sur la qualité et l’innocuité des produits canadiens qu’ils achètent.

Pour garantir la durabilité du secteur agricole, la collaboration entre les partenaires doit s’accompagner d’un dialogue honnête sur les systèmes, les accords commerciaux et les rapports avec tous les intervenants, particulièrement les agriculteurs.

En outre, il est impératif de poursuivre les investissements dans des mesures destinées à combler la « vallée de la mort, » définie par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle comme étant la période qui s’écoule entre la création d’un prototype et la mise en marché d’un nouveau produit.

Je me réjouis de ce que l’avenir réserve à ce secteur au Canada, et j’espère que la collaboration se poursuivra afin que notre pays puisse continuer de nourrir sa population et qu’il soit aussi un modèle pour les autres, compte tenu de l’augmentation constante de la population mondiale.

Je vous remercie de m’avoir invité à me joindre à vous aujourd’hui.


Avis aux lecteurs : L’honorable Terry M. Mercer a pris sa retraite du Sénat du Canada en mai 2022. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

En tant que vice-président du Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts, le sénateur Terry Mercer a récemment prononcé un discours lors d’une conférence organisée par l’Institut agricole du Canada (IAC). Les participants à la conférence IAC 2016 ont discuté de la manière dont la recherche et l’innovation peuvent se traduire par de réels changements qui seraient bénéfiques pour les producteurs, les agriculteurs et les consommateurs. Voici une version abrégée de son discours.

Bonjour Mesdames et Messieurs. Je suis heureux d’être ici aujourd’hui pour parler d’innovation dans le secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

Ce secteur est confronté à des défis liés à l’environnement, à l’accès aux ressources naturelles limitées et à la croissance de la population mondiale.

Cependant, ces défis incitent les intervenants de l’industrie à faire preuve de créativité et de souplesse pour que l’agriculture puisse remplir sa fonction première, c’est‑à‑dire nourrir les Canadiens et le monde.

Je me réjouis que l’Institut agricole du Canada ait comme base les principes mis de l’avant dans le rapport sur l’innovation agricole produit par le comité dont je suis membre, intitulé L’innovation agricole : un élément clé pour nourrir une population en pleine croissance.

Bien sûr, promouvoir la recherche et l’innovation ne constitue qu’un aspect du problème. Celui-ci demeurera tant que les résultats de la recherche et de l’innovation ne seront pas transposés sur le terrain et adoptés par les intervenants du secteur agricole et agroalimentaire.

Le transfert des connaissances scientifiques doit se traduire par la création de processus opérationnels et la mise en marché de nouveaux produits à valeur ajoutée, sans perdre de vue les besoins du marché et les enjeux environnementaux et sociaux.

Les consommateurs et les détaillants ont de plus en plus conscience des problèmes auxquels le système fait face. Il suffit de penser à Cheerios, qui a enlevé l’abeille, sa mascotte, sur ses boîtes de céréales pour sensibiliser le public à la situation critique dans laquelle se trouvent les abeilles. Il s’agit aussi d’une question que notre comité a étudiée.

La récente campagne de Cheerios « Ramenons les abeilles » vise à renseigner les Canadiens sur la fragilité des populations d’abeilles dans le monde, une situation attribuable notamment aux maladies et à l’usage de pesticides.

Les intervenants du secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire peuvent être fiers de leurs réussites.

Le canola en est un bel exemple. Créé ici même au Canada pendant les années 1970, le canola est devenu l’une de nos cultures les plus rentables. Grâce à la recherche, les propriétés nutritives de l’huile et du tourteau de canola se sont considérablement améliorées, au point qu’aujourd’hui, l’huile de canola est l’une des plus saines qui soient pour la friture.

Nous devons rappeler nos réussites aux Canadiens, mais aussi envoyer le signal au reste du monde que nous nous soucions de la situation et que nous contribuons grandement à la collecte de données scientifiques, à la mise au point de technologies et aux efforts d’innovation, grâce auxquels le Canada confortera sa position dans l’agriculture mondiale.

La production, la vente et la mise en marché de produits et de services à valeur ajoutée sont essentielles pour améliorer la productivité et accroître la rentabilité de l’industrie, au Canada et ailleurs dans le monde.

C’est ce qu’ont dit de nombreux témoins qui ont comparu devant le Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts, qui étudie actuellement les priorités du secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire en matière d’accès aux marchés étrangers.

Selon plusieurs témoins, l’innovation et la recherche multisectorielle jouent un rôle déterminant dans l’élaboration de stratégies qui visent à encourager la consommation de produits canadiens et à rassurer les consommateurs sur la qualité et l’innocuité des produits canadiens qu’ils achètent.

Pour garantir la durabilité du secteur agricole, la collaboration entre les partenaires doit s’accompagner d’un dialogue honnête sur les systèmes, les accords commerciaux et les rapports avec tous les intervenants, particulièrement les agriculteurs.

En outre, il est impératif de poursuivre les investissements dans des mesures destinées à combler la « vallée de la mort, » définie par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle comme étant la période qui s’écoule entre la création d’un prototype et la mise en marché d’un nouveau produit.

Je me réjouis de ce que l’avenir réserve à ce secteur au Canada, et j’espère que la collaboration se poursuivra afin que notre pays puisse continuer de nourrir sa population et qu’il soit aussi un modèle pour les autres, compte tenu de l’augmentation constante de la population mondiale.

Je vous remercie de m’avoir invité à me joindre à vous aujourd’hui.


Avis aux lecteurs : L’honorable Terry M. Mercer a pris sa retraite du Sénat du Canada en mai 2022. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

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