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Saluer le parcours vers la liberté des canado-vietnamiens: Sénateur Ngo

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À chaque année, le 30 avril, les Canadiens soulignent les débuts modernes de la communauté vietnamienne de notre pays. Cette journée s’inspire d’un parcours vers la liberté qui s’est amorcé il y a 40 ans, au lendemain de la chute de Saigon en 1975.

C’est une histoire marquée par la force et la survie, la résilience et le renouveau, la foi, la famille et la liberté.

C’est l’histoire de la communauté canado-vietnamienne, une histoire que plus de Canadiens gagneraient à connaître.

En avril 1975, Saigon tombe aux mains des forces communistes, ce qui ouvre la voie à ce qui deviendra alors la plus grande migration de masse de l’histoire moderne. Plus de deux millions de personnes en quête de liberté fuient leur pays déchiré par la guerre.

Des réfugiés vietnamiens sortent de l'ocean.

La mer étant leur seule issue, les réfugiés tentent de la traverser par tous les moyens possibles et c’est ce qui leur donnera le surnom de « réfugiés de la mer. » Plus de 250 000 d’entre eux périssent au cours de la traversée, et les autres se retrouvent dans des camps de réfugiés en Asie du Sud-Est.

Dans le chaos, le Canada accueille à bras ouverts plus de 120 000 réfugiés — soit la plus grande affluence de réfugiés que le Canada a admis à ce jour. Pour chaque réfugié pris en charge par des organisations bénévoles, des églises et des groupes de citoyens, le gouvernement canadien s’est engagé à en parrainer un également. Les Canadiens ont donc conjugué leurs efforts pour apporter leur aide et donner un avenir à toute une communauté.

Le Canada est aujourd’hui la patrie de plus de 300 000 Canadiens d’origine vietnamienne, soit trois générations fières de célébrer un patrimoine important dans ce grand pays et de contribuer à la croissance et à la prospérité de la société canadienne. Sans grand étonnement, beaucoup de réfugiés de la mer parrainent maintenant à leur tour d’autres réfugiés.

En effet, tandis que nous célébrons notre patrimoine et notre liberté, nous sommes témoins de l’arrivée des réfugiés syriens dans notre pays. Devant la tragique réalité de la crise des réfugiés syriens, nous devons nous rappeler que certains d’entre nous vivaient la même situation il y a 40 ans. Les leçons tirées de l’exode des réfugiés de la mer, qui est la plus grande crise de réfugiés du XXe siècle, doivent maintenant s’appliquer à la plus grande crise de réfugiés du siècle actuel.

C’est dans cet esprit que j’encourage tous les Canadiens à réfléchir au parcours déchirant et inspirant des réfugiés vietnamiens – mais également à la place qu’occupe aujourd’hui la communauté vietnamienne dans notre pays et à celle qu’occuperont les réfugiés syriens dans le Canada de demain.


Avis aux lecteurs : L’honourable Thanh Hai Ngo a pris sa retraite du Sénat du Canada en janvier 2022. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

À chaque année, le 30 avril, les Canadiens soulignent les débuts modernes de la communauté vietnamienne de notre pays. Cette journée s’inspire d’un parcours vers la liberté qui s’est amorcé il y a 40 ans, au lendemain de la chute de Saigon en 1975.

C’est une histoire marquée par la force et la survie, la résilience et le renouveau, la foi, la famille et la liberté.

C’est l’histoire de la communauté canado-vietnamienne, une histoire que plus de Canadiens gagneraient à connaître.

En avril 1975, Saigon tombe aux mains des forces communistes, ce qui ouvre la voie à ce qui deviendra alors la plus grande migration de masse de l’histoire moderne. Plus de deux millions de personnes en quête de liberté fuient leur pays déchiré par la guerre.

Des réfugiés vietnamiens sortent de l'ocean.

La mer étant leur seule issue, les réfugiés tentent de la traverser par tous les moyens possibles et c’est ce qui leur donnera le surnom de « réfugiés de la mer. » Plus de 250 000 d’entre eux périssent au cours de la traversée, et les autres se retrouvent dans des camps de réfugiés en Asie du Sud-Est.

Dans le chaos, le Canada accueille à bras ouverts plus de 120 000 réfugiés — soit la plus grande affluence de réfugiés que le Canada a admis à ce jour. Pour chaque réfugié pris en charge par des organisations bénévoles, des églises et des groupes de citoyens, le gouvernement canadien s’est engagé à en parrainer un également. Les Canadiens ont donc conjugué leurs efforts pour apporter leur aide et donner un avenir à toute une communauté.

Le Canada est aujourd’hui la patrie de plus de 300 000 Canadiens d’origine vietnamienne, soit trois générations fières de célébrer un patrimoine important dans ce grand pays et de contribuer à la croissance et à la prospérité de la société canadienne. Sans grand étonnement, beaucoup de réfugiés de la mer parrainent maintenant à leur tour d’autres réfugiés.

En effet, tandis que nous célébrons notre patrimoine et notre liberté, nous sommes témoins de l’arrivée des réfugiés syriens dans notre pays. Devant la tragique réalité de la crise des réfugiés syriens, nous devons nous rappeler que certains d’entre nous vivaient la même situation il y a 40 ans. Les leçons tirées de l’exode des réfugiés de la mer, qui est la plus grande crise de réfugiés du XXe siècle, doivent maintenant s’appliquer à la plus grande crise de réfugiés du siècle actuel.

C’est dans cet esprit que j’encourage tous les Canadiens à réfléchir au parcours déchirant et inspirant des réfugiés vietnamiens – mais également à la place qu’occupe aujourd’hui la communauté vietnamienne dans notre pays et à celle qu’occuperont les réfugiés syriens dans le Canada de demain.


Avis aux lecteurs : L’honourable Thanh Hai Ngo a pris sa retraite du Sénat du Canada en janvier 2022. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

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