Aller au contenu

La collaboration est essentielle dans la lutte contre les changements climatiques: Sénatrice Griffin

Étiquettes

Cet article a originalement part dans l'édition du 10 décembre, 2016 du journal the Guardian.

Lorsqu’on pense à l’avenir de l’environnement, nous voulons agir dans notre intérêt et celui de nos enfants, mais, la nature humaine étant ce qu’elle est, il peut être difficile de passer à l’action. Jamais la notion du « penser mondialement, agir localement » n’a été aussi indispensable et urgente. Et cela s’applique autant aux gouvernements qu’aux citoyens.

Afin de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour contrer, voire ralentir les changements climatiques, tous les niveaux de gouvernement doivent unir leurs efforts à ceux d’autres partenaires et ce, dans l’intérêt de tous.

Dans les années 1970 et 1980, quand je travaillais au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles de l’Alberta, j’ai vu naître un véritable intérêt pour les énergies renouvelables. C’était avant même que la question des changements climatiques ne soit sur nos radars.

Une fois que nous avons eu connaissance de l’effet de serre et des changements climatiques, il était quand même étonnant de constater combien de temps ceux qui niaient les changements climatiques sont restés dans les sphères de décision. Le personnel, quant à lui, travaillait à mettre au point des solutions à des problèmes dont nos supérieurs n’avaient même pas officiellement admis l’existence.

Comme de raison, les choses ont changé et tous les niveaux de gouvernement s’activent maintenant dans le dossier des changements climatiques.

Les Canadiens ont tendance à songer surtout au gouvernement fédéral quand ils pensent à l’établissement d’une politique environnementale, mais c’est aux niveaux provincial et municipal que s’accomplit une grande part du travail.

Parmi ces efforts, je pourrais mentionner des initiatives comme celles que j’ai vues quand je travaillais pour le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard. Il y a environ 14 ans, en grande partie sous l’impulsion du ministre de l’Environnement de l’époque, Jamie Ballem, la province a adopté l’énergie éolienne en vue de tirer autant d’énergie que possible des sources renouvelables. C’est une excellente façon de convertir en énergie électrique le vent pour lequel l’île est bien connue.

Ensuite, il y a les municipalités – l’administration la plus proche des gens – qui gèrent des services importants comme les égouts, l’assainissement de l’eau et les services de loisirs.

La première ébauche du plan énergétique communautaire de Stratford est un bon exemple de concertation locale. Il vise à remédier aux problèmes environnementaux locaux liés aux infrastructures municipales tout en encourageant les résidents à adopter des pratiques plus écologiques à domicile.

Ce plan sera une feuille de route vers un avenir plus économique et plus brillant, tant pour les entreprises que pour les résidents, tout en réduisant la quantité de gaz à effet de serre.

Il résulte d’un partenariat admirable entre la Ville, Maritime Electric et le Stratford and Area Watershed Improvement Group (groupe d’amélioration du bassin hydrographique de Stratford et de la région). Sa réalisation a été rendue possible par le financement du Fonds municipal vert de la Fédération canadienne des municipalités.

Bien que la plupart des Prince-Édouardiens chauffent leur maison au mazout, les thermopompes se répandent de plus en plus. Certaines maisons modèles à la fine pointe de la technologie sont construites suivant une tendance de design européen qui utilise une génération passive d’énergie solaire et présente une isolation améliorée. Ces innovations contribuent aussi à réduire de manière spectaculaire la consommation de mazout.

Nous devrions encourager la construction d’un plus grand nombre de maisons comme celles-ci au moyen de subventions ou de remises pour les constructeurs potentiels. Les propriétaires pourraient voir leur facture annuelle de combustible réduite à aussi peu que 100 $ par année.

Le résultat net est simple : moins de mazout brûlé, moins de gaz à effet de serre émit et les propriétaires de maison économisent de l’argent.

« Ne gaspillez pas ce que vous avez. » Il s’agit de conservation et cela reste ma tactique préférée pour réduire la consommation d’énergie.

En tant que sénatrice nouvellement nommée, j’apporterai cet esprit de collaboration à la table et j’aiderai à garder la politique environnementale à l’ordre du jour à Ottawa.

Il n’y a pas de temps à perdre : le moment est venu de travailler ensemble.

Diane Griffin est une sénatrice qui représente l’Île-du-Prince-Édouard. Elle est membre du comité sénatorial de l'énergie, de l'environnement et des ressources naturelles.


Avis aux lecteurs : L’honorable Diane Griffin a pris sa retraite du Sénat du Canada en mars 2022. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Cet article a originalement part dans l'édition du 10 décembre, 2016 du journal the Guardian.

Lorsqu’on pense à l’avenir de l’environnement, nous voulons agir dans notre intérêt et celui de nos enfants, mais, la nature humaine étant ce qu’elle est, il peut être difficile de passer à l’action. Jamais la notion du « penser mondialement, agir localement » n’a été aussi indispensable et urgente. Et cela s’applique autant aux gouvernements qu’aux citoyens.

Afin de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour contrer, voire ralentir les changements climatiques, tous les niveaux de gouvernement doivent unir leurs efforts à ceux d’autres partenaires et ce, dans l’intérêt de tous.

Dans les années 1970 et 1980, quand je travaillais au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles de l’Alberta, j’ai vu naître un véritable intérêt pour les énergies renouvelables. C’était avant même que la question des changements climatiques ne soit sur nos radars.

Une fois que nous avons eu connaissance de l’effet de serre et des changements climatiques, il était quand même étonnant de constater combien de temps ceux qui niaient les changements climatiques sont restés dans les sphères de décision. Le personnel, quant à lui, travaillait à mettre au point des solutions à des problèmes dont nos supérieurs n’avaient même pas officiellement admis l’existence.

Comme de raison, les choses ont changé et tous les niveaux de gouvernement s’activent maintenant dans le dossier des changements climatiques.

Les Canadiens ont tendance à songer surtout au gouvernement fédéral quand ils pensent à l’établissement d’une politique environnementale, mais c’est aux niveaux provincial et municipal que s’accomplit une grande part du travail.

Parmi ces efforts, je pourrais mentionner des initiatives comme celles que j’ai vues quand je travaillais pour le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard. Il y a environ 14 ans, en grande partie sous l’impulsion du ministre de l’Environnement de l’époque, Jamie Ballem, la province a adopté l’énergie éolienne en vue de tirer autant d’énergie que possible des sources renouvelables. C’est une excellente façon de convertir en énergie électrique le vent pour lequel l’île est bien connue.

Ensuite, il y a les municipalités – l’administration la plus proche des gens – qui gèrent des services importants comme les égouts, l’assainissement de l’eau et les services de loisirs.

La première ébauche du plan énergétique communautaire de Stratford est un bon exemple de concertation locale. Il vise à remédier aux problèmes environnementaux locaux liés aux infrastructures municipales tout en encourageant les résidents à adopter des pratiques plus écologiques à domicile.

Ce plan sera une feuille de route vers un avenir plus économique et plus brillant, tant pour les entreprises que pour les résidents, tout en réduisant la quantité de gaz à effet de serre.

Il résulte d’un partenariat admirable entre la Ville, Maritime Electric et le Stratford and Area Watershed Improvement Group (groupe d’amélioration du bassin hydrographique de Stratford et de la région). Sa réalisation a été rendue possible par le financement du Fonds municipal vert de la Fédération canadienne des municipalités.

Bien que la plupart des Prince-Édouardiens chauffent leur maison au mazout, les thermopompes se répandent de plus en plus. Certaines maisons modèles à la fine pointe de la technologie sont construites suivant une tendance de design européen qui utilise une génération passive d’énergie solaire et présente une isolation améliorée. Ces innovations contribuent aussi à réduire de manière spectaculaire la consommation de mazout.

Nous devrions encourager la construction d’un plus grand nombre de maisons comme celles-ci au moyen de subventions ou de remises pour les constructeurs potentiels. Les propriétaires pourraient voir leur facture annuelle de combustible réduite à aussi peu que 100 $ par année.

Le résultat net est simple : moins de mazout brûlé, moins de gaz à effet de serre émit et les propriétaires de maison économisent de l’argent.

« Ne gaspillez pas ce que vous avez. » Il s’agit de conservation et cela reste ma tactique préférée pour réduire la consommation d’énergie.

En tant que sénatrice nouvellement nommée, j’apporterai cet esprit de collaboration à la table et j’aiderai à garder la politique environnementale à l’ordre du jour à Ottawa.

Il n’y a pas de temps à perdre : le moment est venu de travailler ensemble.

Diane Griffin est une sénatrice qui représente l’Île-du-Prince-Édouard. Elle est membre du comité sénatorial de l'énergie, de l'environnement et des ressources naturelles.


Avis aux lecteurs : L’honorable Diane Griffin a pris sa retraite du Sénat du Canada en mars 2022. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Étiquettes

Encore plus sur SenCA+

Haut de page