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Des sénateurs réclament une stratégie fédérale sur l’autisme : Sénatrice Bernard

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Le Canada a besoin d’une stratégie nationale sur les troubles du spectre autistique afin de veiller à ce que les enfants reçoivent un diagnostic rapide et d’éviter que des milliers d’enfants passent entre les mailles du filet. Si nous n’agissons pas maintenant, des milliers d’autres enfants continueront d’être laissés pour compte.

Bon nombre de Canadiens travaillent déjà d’arrache-pied pour trouver une solution à la crise. Par exemple, Mme Suzanne Jacobson, fondatrice et présidente de l’organisme  QuickStart – Early Intervention for Autism [en anglais seulement] à Ottawa, un organisme qui sensibilise le public à cette cause et lance des programmes en vue de réduire les temps d’attente, de renforcer les capacités et d’améliorer la détection et l’intervention précoces.

Malgré tout le travail déjà accompli, beaucoup de préjugés sont encore associés aux troubles du spectre autistique, et un mur de silence les entoure, d’où l’absence de diagnostic dans les premières années de vie. Comme nous l’avons appris, il s’agit là de la période cruciale pour aider les enfants atteints d’autisme à réaliser leur plein potentiel.

Cela revêt une importance particulière pour les familles qui vivent en marge de la société, soit dans les quartiers très pauvres ou dans les communautés ethniques et immigrantes.

Par exemple, nous devons mieux informer et sensibiliser les Afro-Canadiens à propos des troubles du spectre autistique pour réaliser de meilleures analyses et agir. Il faut entre autres de reconnaître le fardeau supplémentaire que posent la race et le racisme, ainsi que les obstacles auxquels font face les enfants et les adultes afro-canadiens atteints d’un trouble du spectre autistique au cours de leur vie.

Étant grand-mère de deux garçons extraordinaires, dont un est atteint d’autisme et l’autre, de lésions cérébrales acquises, je suis bien consciente des nombreux obstacles qui se dressent devant eux aujourd’hui et qui se dresseront devant eux à l’avenir.

De concert avec leurs parents, nous utilisons, à titre de famille, toutes les ressources à notre disposition pour veiller à ce qu’ils aient accès à l’aide et aux programmes dont ils ont besoin pour connaître un avenir brillant et prometteur.

Cependant, les ressources familiales privées ne suffisent pas. Dans son nouveau rapport sur les coûts associés à élever les enfants, Campagne 2000 fait observer que les coûts associés à l’éducation d’enfants handicapés sont beaucoup plus élevés que la moyenne. Pour les familles, le fardeau financier est considérable.

Nous devons nous préoccuper des enfants qui ont reçu un diagnostic et qui sont inscrits sur de longues listes d’attente en vue d’obtenir des services publics inadéquats. Nous devons nous préoccuper des familles qui souffrent en silence, faute de connaître les services offerts dans leur région ou d’avoir accès à des services appropriés dans leur communauté.

Chaque enfant atteint de l’autisme au Canada mérite de recevoir des services d’intervention précoces et l’aide dont il a besoin pour vivre une vie pleinement fructueuse. Une crise des services liés à l’autisme existe au Canada et nous avons besoin d’une stratégie nationale sur les troubles du spectre autistique qui souligne le besoin de  financement et de politiques publiques.

Ne restons pas silencieux. Soyons solidaires et défendons l’égalité des droits pour tous les enfants et toutes les familles touchés par l’autisme.

La sénatrice Wanda Thomas Bernard représente la Nouvelle‑Écosse et est membre du Comité sénatorial des droits de la personne et du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Le Canada a besoin d’une stratégie nationale sur les troubles du spectre autistique afin de veiller à ce que les enfants reçoivent un diagnostic rapide et d’éviter que des milliers d’enfants passent entre les mailles du filet. Si nous n’agissons pas maintenant, des milliers d’autres enfants continueront d’être laissés pour compte.

Bon nombre de Canadiens travaillent déjà d’arrache-pied pour trouver une solution à la crise. Par exemple, Mme Suzanne Jacobson, fondatrice et présidente de l’organisme  QuickStart – Early Intervention for Autism [en anglais seulement] à Ottawa, un organisme qui sensibilise le public à cette cause et lance des programmes en vue de réduire les temps d’attente, de renforcer les capacités et d’améliorer la détection et l’intervention précoces.

Malgré tout le travail déjà accompli, beaucoup de préjugés sont encore associés aux troubles du spectre autistique, et un mur de silence les entoure, d’où l’absence de diagnostic dans les premières années de vie. Comme nous l’avons appris, il s’agit là de la période cruciale pour aider les enfants atteints d’autisme à réaliser leur plein potentiel.

Cela revêt une importance particulière pour les familles qui vivent en marge de la société, soit dans les quartiers très pauvres ou dans les communautés ethniques et immigrantes.

Par exemple, nous devons mieux informer et sensibiliser les Afro-Canadiens à propos des troubles du spectre autistique pour réaliser de meilleures analyses et agir. Il faut entre autres de reconnaître le fardeau supplémentaire que posent la race et le racisme, ainsi que les obstacles auxquels font face les enfants et les adultes afro-canadiens atteints d’un trouble du spectre autistique au cours de leur vie.

Étant grand-mère de deux garçons extraordinaires, dont un est atteint d’autisme et l’autre, de lésions cérébrales acquises, je suis bien consciente des nombreux obstacles qui se dressent devant eux aujourd’hui et qui se dresseront devant eux à l’avenir.

De concert avec leurs parents, nous utilisons, à titre de famille, toutes les ressources à notre disposition pour veiller à ce qu’ils aient accès à l’aide et aux programmes dont ils ont besoin pour connaître un avenir brillant et prometteur.

Cependant, les ressources familiales privées ne suffisent pas. Dans son nouveau rapport sur les coûts associés à élever les enfants, Campagne 2000 fait observer que les coûts associés à l’éducation d’enfants handicapés sont beaucoup plus élevés que la moyenne. Pour les familles, le fardeau financier est considérable.

Nous devons nous préoccuper des enfants qui ont reçu un diagnostic et qui sont inscrits sur de longues listes d’attente en vue d’obtenir des services publics inadéquats. Nous devons nous préoccuper des familles qui souffrent en silence, faute de connaître les services offerts dans leur région ou d’avoir accès à des services appropriés dans leur communauté.

Chaque enfant atteint de l’autisme au Canada mérite de recevoir des services d’intervention précoces et l’aide dont il a besoin pour vivre une vie pleinement fructueuse. Une crise des services liés à l’autisme existe au Canada et nous avons besoin d’une stratégie nationale sur les troubles du spectre autistique qui souligne le besoin de  financement et de politiques publiques.

Ne restons pas silencieux. Soyons solidaires et défendons l’égalité des droits pour tous les enfants et toutes les familles touchés par l’autisme.

La sénatrice Wanda Thomas Bernard représente la Nouvelle‑Écosse et est membre du Comité sénatorial des droits de la personne et du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

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