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Un accord de libre-échange entre le Canada et l’ANASE profiterait à tous : Sénateur Enverga

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Avis aux lecteurs : L’honorable Tobias Enverga Jr. est décédé le 16 novembre 2017. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Le Canada est fondamentalement une nation commerçante. Les accords qu’il a conclus avec les États‑Unis, le Mexique et l’Union européenne témoignent de son désir — en fait, de son besoin — d’établir des partenariats commerciaux à l’étranger.

Nombreux sont les Canadiens qui connaissent l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Or, l’énorme potentiel que recèle le libre-échange avec les dix États membres de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ANASE) passe inaperçu. 

Le mois dernier, aux Philippines, j’ai dirigé une délégation canadienne dans le cadre de la 38e Assemblée générale de l’Assemblée interparlementaire de l’ANASE (AIPA). Les délégués y ont discuté d’un éventail d’enjeux, notamment la gestion des catastrophes, la lutte contre le terrorisme et la traite des personnes. Au cours d’une discussion avec les dix pays membres de l’Association, une question s’est posée : comment pouvons-nous renforcer le libre-échange entre le Canada et cette région en pleine croissance?

La région de l’ANASE — Brunei, Myanmar, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam — compte une population de plus de 600 millions de personnes et affiche un PIB nominal de 2,31 billions de dollars. Elle est rapidement en train de devenir le point névralgique de la croissance et de l’investissement à l’échelle mondiale, bon nombre de pays continuant de tourner leur regard vers l’est.

Le Canada jouit déjà d’une situation commerciale favorable par rapport à ces pays. En effet, les États membres de l’ANASE représentent collectivement le sixième partenaire commercial en importance du pays, les échanges commerciaux ayant atteint 21,6 milliards de dollars l’année dernière.

Les économies de l’ANASE revêtent donc de plus en plus d’importance pour le Canada dans un éventail de secteurs, notamment le pétrole et le gaz, les télécommunications, les services financiers et les biens de consommation.

La prochaine étape du Canada doit donc être la conclusion d’un accord de libre-échange avec les pays de l’ANASE, ce qui lui permettrait de mettre à profit cette relation déjà solide.

Même si l’idée d’un accord de libre-échange n’est pas nouvelle — elle a fait l’objet de discussions timides dans le passé — elle suscite de plus en plus l’attrait. Au cours de l’assemblée, il est apparu clairement que la conclusion d’un tel accord n’était pas que dans notre intérêt, mais qu’elle était souhaitée par les deux parties.

Au-delà de ses relations commerciales dynamiques, le Canada s’est doté, au fil de son histoire et de son développement, de nombreux outils utiles pour la région. L’intégration régionale, le dialogue interconfessionnel, les services de police transnationaux et la lutte contre le terrorisme, ainsi que la réduction des risques de catastrophe figurent parmi les idées sur lesquelles nous avons pu échanger.

De plus, le Canada tire une grande fierté de sa diversité et de son tissu multiculturel, ainsi que des avantages que lui apporte l’accueil de communautés du monde entier. Tout cela lui a permis de tisser des liens importants avec les populations de l’Asie du Sud-Est. Depuis les années 1970, plus d’un million de personnes de cette région de la planète se sont établies au Canada.

Voilà 40 ans cette année que le Canada est devenu un partenaire du dialogue de l’ANASE. Je ne peux entrevoir la cinquième décennie de ce partenariat qu’avec enthousiasme.

Le resserrement de nos relations économiques, sociales et politiques avec la région de l’ANASE renferme véritablement la promesse d’un avenir meilleur pour le Canada.

Le sénateur Tobias C. Enverga représente l’Ontario. Il siège au Comité sénatorial des banques et du commerce, au Comité sénatorial des peuples autochtones et au Comité sénatorial des pêches et des océans.

Avis aux lecteurs : L’honorable Tobias Enverga Jr. est décédé le 16 novembre 2017. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Le Canada est fondamentalement une nation commerçante. Les accords qu’il a conclus avec les États‑Unis, le Mexique et l’Union européenne témoignent de son désir — en fait, de son besoin — d’établir des partenariats commerciaux à l’étranger.

Nombreux sont les Canadiens qui connaissent l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Or, l’énorme potentiel que recèle le libre-échange avec les dix États membres de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ANASE) passe inaperçu. 

Le mois dernier, aux Philippines, j’ai dirigé une délégation canadienne dans le cadre de la 38e Assemblée générale de l’Assemblée interparlementaire de l’ANASE (AIPA). Les délégués y ont discuté d’un éventail d’enjeux, notamment la gestion des catastrophes, la lutte contre le terrorisme et la traite des personnes. Au cours d’une discussion avec les dix pays membres de l’Association, une question s’est posée : comment pouvons-nous renforcer le libre-échange entre le Canada et cette région en pleine croissance?

La région de l’ANASE — Brunei, Myanmar, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam — compte une population de plus de 600 millions de personnes et affiche un PIB nominal de 2,31 billions de dollars. Elle est rapidement en train de devenir le point névralgique de la croissance et de l’investissement à l’échelle mondiale, bon nombre de pays continuant de tourner leur regard vers l’est.

Le Canada jouit déjà d’une situation commerciale favorable par rapport à ces pays. En effet, les États membres de l’ANASE représentent collectivement le sixième partenaire commercial en importance du pays, les échanges commerciaux ayant atteint 21,6 milliards de dollars l’année dernière.

Les économies de l’ANASE revêtent donc de plus en plus d’importance pour le Canada dans un éventail de secteurs, notamment le pétrole et le gaz, les télécommunications, les services financiers et les biens de consommation.

La prochaine étape du Canada doit donc être la conclusion d’un accord de libre-échange avec les pays de l’ANASE, ce qui lui permettrait de mettre à profit cette relation déjà solide.

Même si l’idée d’un accord de libre-échange n’est pas nouvelle — elle a fait l’objet de discussions timides dans le passé — elle suscite de plus en plus l’attrait. Au cours de l’assemblée, il est apparu clairement que la conclusion d’un tel accord n’était pas que dans notre intérêt, mais qu’elle était souhaitée par les deux parties.

Au-delà de ses relations commerciales dynamiques, le Canada s’est doté, au fil de son histoire et de son développement, de nombreux outils utiles pour la région. L’intégration régionale, le dialogue interconfessionnel, les services de police transnationaux et la lutte contre le terrorisme, ainsi que la réduction des risques de catastrophe figurent parmi les idées sur lesquelles nous avons pu échanger.

De plus, le Canada tire une grande fierté de sa diversité et de son tissu multiculturel, ainsi que des avantages que lui apporte l’accueil de communautés du monde entier. Tout cela lui a permis de tisser des liens importants avec les populations de l’Asie du Sud-Est. Depuis les années 1970, plus d’un million de personnes de cette région de la planète se sont établies au Canada.

Voilà 40 ans cette année que le Canada est devenu un partenaire du dialogue de l’ANASE. Je ne peux entrevoir la cinquième décennie de ce partenariat qu’avec enthousiasme.

Le resserrement de nos relations économiques, sociales et politiques avec la région de l’ANASE renferme véritablement la promesse d’un avenir meilleur pour le Canada.

Le sénateur Tobias C. Enverga représente l’Ontario. Il siège au Comité sénatorial des banques et du commerce, au Comité sénatorial des peuples autochtones et au Comité sénatorial des pêches et des océans.

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