TROISIÈME PARTIE - PENSIONS ET AUTRES QUESTIONS
1. Pensions
2. Autres questions
A. Allocation aux anciens combattants Quasi-bénéficiaires
B. Anciens combattants ayant participé à des missions de maintien de la paix
PENSIONS ET AUTRES QUESTIONS
Il est difficile de surestimer limportance des pensions et des allocations versées aux anciens combattants. Plus quune simple indemnité pour incapacité, la pension est la reconnaissance tangible dun service rendu ou dun sacrifice fait pour le pays. Le droit à la pension prend encore plus dimportance à mesure que les anciens combattants avancent en âge, parce que les prestations aux survivants sont établies en fonction dun pourcentage du montant de la pension versée au moment du décès. Il est donc naturel pour les anciens combattants qui sont presque octogénaires de sinquiéter et de se demander si à leur décès, leurs conjoints, qui ont pris soin deux pendant les 50 dernières années et plus, auront droit à une pension suffisante pour subvenir à leurs besoins.
Ils ont raison de sinquiéter puisque sur un total denviron 400 000 anciens combattants, seulement 68 000, c.-à-d. 17 p. 100, ont droit à une pension dinvalidité. La grande majorité des anciens combattants à la retraite reçoivent de très modestes pensions et nauront pas grand chose à laisser à leurs conjoints en terme de prestations aux survivants. Cette situation leur cause énormément de souci et affecte leur qualité de vie.
Le graphique suivant, qui est tiré du Rapport du vérificateur général du Canada de décembre 1998 et porte sur les pensions dinvalidité des anciens combattants, illustre la répartition des bénéficiaires de pensions dinvalidité selon leur degré dinvalidité. La ligne continue représente les anciens combattants de la Première Guerre mondiale, de la Deuxième Guerre mondiale et de la guerre de Corée, tandis que la ligne pointillée représente les retraités des Forces canadiennes.
Le graphique montre que le pourcentage dinvalidité de la grande majorité des anciens combattants et des retraités des Forces canadiennes est très faible; près des deux tiers dentre eux ont en effet un degré dinvalidité évalué à 25 p. 100 ou moins. La pointe prononcée entre 45 et 55 p. 100 dincapacité est attribuable au fait que le conjoint survivant dun ancien combattant dont lincapacité est évaluée à 48 p. 100 et plus a droit à la pleine pension de survivant, tandis que les survivants dun ancien combattant dont lincapacité est évaluée à 47 p. 100 et moins reçoivent une pension proportionnelle équivalant à la moitié du degré dincapacité. La deuxième pointe à 95 p. 100 dincapacité sexplique par les prestations supplémentaires auxquelles ont droit ceux dont lincapacité est jugée exceptionnelle.
Source: Rapport du vérificateur général du Canada, Chapitre 23 Anciens Combattants Canada Les pensions d'invalidité, décembre 1998.
Le Sous-comité trouve ces données inquiétantes et éloquentes. Elles sont inquiétantes parce que même sil y a une grande différence dâge entre les anciens combattants et les retraités des Forces canadiennes, la courbe dincapacité des jeunes retraités est presque identique à celle des anciens combattants plus âgés. Pourtant, bien des incapacités ouvrant droit à pension saggravent avec le temps et le degré dinvalidité évalué devrait être rajusté à la hausse à mesure que le retraité avance en âge. Or, selon le graphique, le degré dinvalidité des anciens combattants qui sont presque octogénaires, nest pas beaucoup plus élevé que celui des retraités des Forces canadiennes. Pourquoi? Certains anciens combattants ayant servi pendant la guerre commencent à croire que tout le système dattribution des pensions est discriminatoire à leur endroit.
Le Sous-comité a examiné deux possibilités : discrimination non intentionnelle à légard des anciens combattants ayant servi pendant la guerre parce que ceux-ci sont moins enclins à exercer des pressions pour faire rajuster leur degré dinvalidité à la hausse et ont plus de difficulté à établir un lien entre leur incapacité et leur service militaire en raison de la pauvreté des archives encore existantes et de la tendance à attribuer laggravation de leurs blessures à lâge plutôt quà leur service militaire.
Les anciens combattants appartiennent à une génération marquée par le respect de lautorité et sont, de ce fait, réticents à demander « plus que leur juste part ». Ils ont servi dans des situations durgence nationale, à une époque où il était peu prioritaire de signaler systématiquement toutes les blessures et de tenir de bons dossiers. Les blessures non susceptibles de mettre la vie en danger ont pu ne pas être signalées sur la ligne de front et, dans la hâte qui a marqué la démobilisation de dizaines de milliers de soldats, ne lont jamais été non plus au moment du retour à la vie civile. En conséquence, il est difficile aux anciens combattants ayant servi pendant la guerre détablir un lien entre bon nombre des affections médicales dont ils souffrent et leur service militaire. À cet égard, la situation du personnel militaire dans la période qui a suivi la guerre de Corée est tout à fait différente. Plus jeunes et plus prompts à contester lautorité à cause de la culture dans laquelle ils ont été élevés, ces militaires ont linstruction et la finesse nécessaires pour exercer des pressions afin dobtenir la pleine reconnaissance de leurs droits. Parce quon a pris conscience de limportance de pouvoir établir un lien entre les affections médicales et le service militaire longtemps après le fait, la tenue de dossiers est devenue beaucoup plus rigoureuse et détaillée au cours des 50 dernières années.
Le Sous-comité a établi le tableau suivant à partir des renseignements quil avait demandés : taux dapprobation des premières demandes par Anciens Combattants Canada par catégorie de service et taux dapprobation à la suite de décisions de révision et dappel rendues par le Tribunal des anciens combattants [révision et appel].
Taux
dapprobation par catégorie de service et par palier de décision : |
||||||||
Type daffection |
Anciens combattants ayant servi pendant la guerre |
Forces canadiennes |
||||||
1ère demande |
Révision |
Appel |
1ère demande |
Révision |
Appel |
|||
Toutes les affections |
58 % |
52 % |
22 % |
35% |
54 % |
19 % |
||
Perte auditive |
77 % |
55 % |
27 % |
42 % |
41 % |
15 % |
||
Arthrite |
20 % |
38 % |
19 % |
18 % |
53 % |
19 % |
||
| Problèmes liés à colonne vertébrale (à lexclusion de ceux liés à la moelle épinière) | 19 % |
43 % |
11 % |
20 % |
56 % |
16 % |
||
| Troubles psychologiques (y compris le syndrome de stress post-traumatique et la psychonévrose) | 49 % |
50 % |
27 % |
10 % |
42 % |
23 % |
||
Le tableau montre que les anciens combattants ayant servi pendant la guerre ont plus de chance dobtenir une décision favorable à la suite dune première demande que le personnel des Forces canadiennes, mais que par la suite, les taux sont comparables pour les paliers de révision et dappel des décisions relatives aux pensions.
Les taux dapprobation pour certaines affections dont laggravation est prévisible évoluent conformément au modèle attendu. Les anciens combattants qui déclarent avoir subi une perte auditive ont beaucoup plus de chances de voir leurs demandes approuvées à tous les paliers que le personnel des Forces canadiennes. Cest également vrai pour les déclarations de troubles psychologiques (syndrome de stress post-traumatique et psychonévrose pour la plupart), mais cest le contraire dans le cas des affections comme larthrite et les problèmes liés à la colonne vertébrale (à lexclusion de ceux liés à la moelle épinière). Dans les décisions prises concernant ces affections, les demandeurs plus jeunes ont effectivement plus de chances de recevoir un accueil favorable que les anciens combattants ayant servi pendant la guerre.
Le Sous-comité croit que lanormalité apparente des degrés dinvalidité des anciens combattants et du personnel des Forces canadiennes et des taux dapprobation des demandes de pension pour certaine incapacités mérite un examen attentif, et quil faudrait y faire participer des représentants dorganisations danciens combattants.
- Le Sous-comité recommande que le ministère des Anciens combattants et le Tribunal des anciens combattants [révision et appel] forment un comité pour se pencher sur lexistence possible dune discrimination systémique dans le processus de décisions relatives aux pensions et invitent des représentants des organisations danciens combattants à participer à létude en question.
Le Sous-comité croit quil est temps darrêter dattribuer en partie la détérioration de létat de santé des retraités au vieillissement. Conformément aux usages actuels, un ancien combattant dont le degré dincapacité est évalué à 50 p. 100 ne reçoit pas nécessairement une demi-pension dinvalidité. Il arrive trop souvent que lessentiel de lincapacité soit attribué au « grand âge » et que lancien combattant ne reçoive quune petite pension correspondant peut-être à 20 p. 100 du plein montant. De lavis du Sous-comité, cest ce qui explique en partie le niveau relativement faible des pensions accordées à la majorité des anciens combattants ayant servi pendant la guerre.
- Le Sous-comité recommande quune fois quon a reconnu lexistence dun lien entre une affection et le service militaire, toute détérioration ou aggravation ultérieure soit attribuée aux conditions du service et non à lâge.
Depuis bon nombre dannées, les organisations danciens combattants et le Sous-comité remettent en question le rôle des conseillers médicaux de lAdministration centrale dans les décisions prises concernant les pensions : leurs interventions semblent toujours être préjudiciables aux intérêts des anciens combattants. En principe, lune de leurs responsabilités consiste à faire en sorte que lévaluation des incapacité pour des affections semblables soit uniforme dun bout à lautre du pays. Dans les faits, ce que les anciens combattants constatent, cependant, cest que ces conseillers médicaux sont là pour garder les évaluations à leur plus bas dénominateur commun. Les anciens combattants et les organisations qui les représentent croient que la réputation des conseillers médicaux influe sur lévaluation préliminaire de lincapacité. Ainsi, au moment de décider du degré dinvalidité découlant dune affection médicale, les médecins de district hésitent à suivre leur propre instinct professionnel ou lavis dun médecin de famille. À la place, ils essaient danticiper la décision des conseillers médicaux et proposent un niveau dévaluation faible ou une augmentation graduelle du niveau dévaluation.
Le Sous-comité croit que le rôle des conseillers médicaux de lAdministration centrale devrait se limiter à rendre compte des tendances observées à léchelle nationale en ce qui a trait aux évaluations effectuées pour une affection particulière. Il devrait incomber au médecin de district de rendre la décision finale concernant lévaluation, en consultation avec le médecin de famille ou un spécialiste. Les évaluations individuelles qui sécartent sensiblement des tendances observées à léchelle nationale devraient être clairement justifiées.
- Le Sous-comité recommande que la décision finale concernant lévaluation du degré dincapacité dun ancien combattant ou encore dun membre ou dun ex-membre des Forces canadiennes soit prise par le médecin de district qui a examiné et interrogé le demandeur, en consultation avec le médecin de famille ou un spécialiste.
Comme le confirme le Rapport du vérificateur général sur le processus de décisions relatives aux pensions dinvalidité, Anciens Combattants Canada et le Tribunal des anciens combattants [révision et appel] ont tous deux réduit radicalement le délai nécessaire pour rendre une décision concernant une demande à tous les paliers du processus. Dès septembre 1997, ils avaient réussi à réduire non pas de moitié, comme lavait initialement promis le ministre, mais de plus des deux tiers les délais de traitement des premières demandes et des demandes de révision. Le Sous-comité félicite Anciens Combattants Canada et le Tribunal des anciens combattants [révision et appel] pour cette remarquable réussite.
Dans son rapport davril 1997 intitulé « Garder le cap », le Sous-comité dit craindre a priori que laccélération du traitement des demandes ne donne lieu à des décisions moins réfléchies qui font fi des circonstances particulières à chaque cas. Il prend donc bonne note de la recommandation du vérificateur général à leffet quAnciens Combattants Canada devrait améliorer les services daide offerts aux personnes qui préparent leurs déclarations en
- améliorant la qualité des documents dorientation et des manuels normalisés qui sont utilisés à léchelle nationale;
- veillant à ce que les nouveaux agents de pensions reçoivent une formation initiale appropriée, en temps opportun;
- examinant à nouveau la répartition de la charge de travail.
- Le Sous-comité fera un suivi des mesures prises par Anciens Combattants Canada pour donner suite à sa promesse délaborer un manuel normalisé dinformation et de procédure à lintention du personnel en région ainsi quun module de formation à lintention des agents de pensions.
Le Bureau de services juridiques des pensions est responsable de la préparation de la quasi-totalité des dossiers faisant lobjet dune révision et dun appel. Les membres du Sous-comité ont reçu de nombreuses plaintes selon lesquelles les pressions exercées pour réduire les délais de traitement ne laissent pas suffisamment de temps aux avocats pour bien préparer les dossiers des anciens combattants et pour bien se préparer eux-mêmes à laudience. Plutôt que de ralentir le processus de prise de décisions, le Sous-comité est davis que le ministère des Anciens combattants devrait engager davantage davocats.
- Le Sous-comité recommande que le ministère des Anciens combattants autorise le Bureau de services juridiques des pensions à engager suffisamment de personnel pour que les avocats aient le temps de bien étoffer leurs dossiers et de bien les approfondir avant de les présenter devant un comité de révision ou dappel.
Le Sous-comité craint que lamélioration spectaculaire du nombre de décisions favorables et des délais de traitement ne détourne lattention du niveau très faible dincapacité généralement reconnu aux anciens combattants. Les anciens combattants eux-mêmes et les organisations qui les représentent ne croient pas que lon accorde toujours le bénéfice du doute aux demandeurs, que ce soit premier palier ou aux paliers de révision et dappel. Le Sous-comité est davis que le temps est venu de prendre des mesures pour quun représentant des anciens combattants et du personnel des Forces canadiennes fasse parti des comités de révision et dappel du Tribunal des anciens combattants.
- Le Sous-comité recommande que les organisations danciens combattants soient représentées au sein de tous les comités de révision et dappel par un membre de leur choix nayant pas le droit de vote.
A. Allocation aux anciens combattants Quasi-bénéficiaires
Lorsque les anciens combattants bénéficiaires de lallocation aux anciens combattants atteignent lâge de la retraite et deviennent admissibles à la Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu garanti, leur revenu peut facilement dépasser la limite maximale permise. Ils cessent alors de recevoir lallocation aux anciens combattants. Il se peut toutefois queux-mêmes ou leurs conjoints aient des dépenses importantes à assumer pour lachat de médicaments dordonnance ou non, de fournitures médicales, etc., qui sont tous recommandés par un médecin pour traiter une affection médicale, mais dont les coûts ne sont pas pris en considération dans le calcul de leur revenu. Le Sous-comité croit que ce genre de frais médicaux devraient être exclus du revenu au moment de calculer le montant de lallocation aux anciens combattants auquel ils continuent davoir droit.
- Le Sous-comité recommande que les bénéficiaires de lallocation aux anciens combattants puissent déduire de leur revenu aux fins de la détermination de leur admissibilité à cette prestation, le coût des médicaments dordonnance et autres, de léquipement médical et des fournitures médicales recommandés par un médecin pour traiter une affection médicale particulière.
B. Anciens combattants ayant participé à des missions de maintien de la paix
Certains anciens combattants ayant participé à des missions de maintien de la paix ne sont pas traités pour les affections liées à leur service militaire. Les conditions dans lesquelles ils ont effectué leur service militaire et peut-être les raisons pour lesquelles ils y ont mis fin les ont rendus tellement méfiants à légard des autorités gouvernementales quils ne chercheront pas à obtenir de laide auprès des organisations gouvernementales en général et du ministère de la Défense nationale et dAnciens Combattants Canada en particulier. Ces militaires doivent pouvoir discuter de leurs symptômes et des possibilités de traitement offertes en toute confidentialité avec des personnes bien informées et sympathiques en qui ils ont confiance.
Anciens Combattants Canada doit offrir un service de consultation par lentremise dune organisation non gouvernementale sans lien de dépendance. Les conseillers du service devraient être au courant de lexistence de centres de traitement fonctionnant indépendamment du gouvernement fédéral de même que des programmes de traitement et dindemnisation en cas dinvalidité offerts aux anciens combattants. Le Sous-comité est davis quil serait logique de faire appel à organisation nationale danciens combattants ayant participé à des missions de maintien de la paix pour diriger ce genre de service et représenter les intérêts de ces anciens combattants devant les organes ministériels.
- Le Sous-comité recommande que le ministère des Anciens combattants paie une organisation non gouvernementale pour créer et offrir un service de consultation gratuit à lintention des anciens combattants ayant participé à des missions de maintien de la paix et en en fasse connaître lexistence.
Anciens Combattants Canada devrait offrir un service gratuit de consultation à domicile à tous les anciens combattants et à leurs conjoints. Ce service fournirait non seulement de linformation sur les prestations et les conditions dadmissibilité aux pensions, mais offrirait un soutien psychologique et social aux anciens combattants à la maison.
- Le Sous-comité recommande que le ministère des Anciens combattants crée un service de consultation gratuit afin doffrir aux anciens combattants à la maison et à leurs soignants des conseils et un soutien psychologique et social.
Le Sous-comité trouve que son groupe de travail a été extrêmement efficace. Lors de ses visites dans les différents hôpitaux et établissements de soins longue durée, il a reçu un accueil favorable de la part des anciens combattants qui y résident, de la direction des établissements en question et des représentants locaux dAnciens Combattants Canada. Les rapports sur les différents établissements ont donné au Sous-comité un excellent aperçu des soins de santé offerts aux anciens combattants en établissement. Ces visites devraient se poursuivre.
Des visites de suivi devraient être effectuées dans les établissements déjà visités pour surveiller la mise en oeuvre des recommandations du Sous-comité. Il faudrait aussi visiter les autres institutions comptant au moins 50 anciens combattants.
De plus en plus, les anciens combattants choisissent dêtre admis dans des établissements situés près de chez eux et Anciens Combattants Canada répond à leur désir en décentralisant les lits réservés en priorité aux anciens combattants dans les petites collectivités. Plus dune soixantaine détablissements hébergent moins de 50 anciens combattants. Il est impossible de faire la tournée de tous ces établissements, mais il faudrait en visiter un certain nombre pour évaluer la capacité dAnciens Combattants Canada de veiller à ce que les anciens combattants hébergés dans de petits centres reçoivent des soins de niveau comparable et ont accès aux mêmes programmes que ceux résidant dans des établissements où il y a une plus forte concentration danciens combattants.
- Le Sous-comité recommande que le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie fasse un suivi du présent rapport en constituant un groupe de travail chargé deffectuer de nouvelles visites dans les établissements pour faire le point sur la mise en oeuvre des présentes recommandations, évaluer les soins de santé offerts aux anciens combattants dans les petites collectivités et en faire rapport. Le Sous-comité recommande que le directeur des soins en établissement dAnciens Combattants Canada soit invité à accompagner le groupe de travail à loccasion de ces visites et que le groupe de travail présente son rapport dici un an.