Les côtes du Canada :
Les plus longues frontières mal défendues au monde
Activités
de surveillance maritime de Provincial Airlines Limited
Cette
annexe porte sur les activités de surveillance maritime aérienne qui sont
sous-traitées.
Contexte
La
Division de surveillance maritime aéroportée de Provincial Airlines Limited
(PAL) est entrée en service au début des années 1980 pour l’industrie de
l’exploration pétrolière en mer. Elle a noué des rapports avec le ministère
des Pêches et des Océans (MPO) en 1986 dans le cadre d’un programme de
diversification des modes de prestation des services de surveillance maritime.
PAL
a conclu le premier de ses trois contrats de cinq ans avec le MPO en
1989. C’est la première entreprise privée à se voir confier en
sous-traitance des activités de surveillance maritime. PAL s’est vu confier
cette tâche du fait que l’ancien fournisseur de services, le ministère de
la Défense nationale (MDN), a décidé de mettre à la retraite en 1990 ses
avions de patrouille côtière CP-121 Tracker. Cela a obligé le MPO à
s’adresser au secteur privé pour assurer ses besoins de surveillance
maritime. Le marché actuel conclu avec PAL doit expirer en octobre 2004, mais
le financement du programme du MPO a été majoré en décembre 2001 et sera
maintenu au nouveau niveau au moins jusqu’en 2010.
Contrats
À
l’instar de tous les marchés de l’État, c’est Travaux publics et
Services gouvernementaux Canada qui est l’autorité contractante. Toutefois,
PAL a également conclu un contrat avec le MPO, ce qui veut dire que le MPO
exerce un contrôle direct sur les services fournis par PAL et les données
qu’il recueille. Les vols de PAL ne sont pas considérés (par le MPO) comme
des patrouilles de PAL, mais comme des patrouilles du MPO.
L’arrangement
conclu en 1989 a été modifié après les attaques terroristes du 11 septembre
2001 contre les États-Unis. Le gouvernement fédéral a alors décidé de
financer une Initiative nationale de sûreté maritime dans son budget de décembre
2001, autorisant le MPO à « augmenter la portée et la fréquence de
ses vols de surveillance au-dessus des voies critiques d’accès à l’Amérique
du Nord. Cela renforcera la capacité du Canada à déterminer les éventuelles
menaces qui planent sur la marine et à y remédier ». Environ 60 millions $
de dépenses ont été engagés sur cinq ans afin d’augmenter la
collecte de renseignements maritimes et de protéger les ports canadiens et
d’autres infrastructures essentielles[1].
Cela
a permis au MPO d’augmenter l’utilisation des avions de PAL et
d’intensifier la collecte de données au sujet des bateaux qui ne pratiquent
pas la pêche comme les vraquiers, les navires de charge ainsi que les
porte-conteneurs et les paquebots de croisière. Lorsque le contrat a fait
l’objet d’un nouvel appel d’offres en janvier 2003, la nouvelle
enveloppe de financement a été prolongée jusqu’en 2010. Transports Canada
a expliqué le 22 janvier que le MPO « intensifiera la surveillance
aérienne. L’accroissement du programme actuel de surveillance aérienne
constitue, pour le gouvernement du Canada, un moyen efficace et rentable
d’obtenir des renseignements sur les activités des navires […] On
accroîtra donc le nombre de patrouilles aériennes sur les deux côtes, à
l’intérieur et au-delà de la limite de 200 milles au large du
territoire canadien. En outre, les patrouilles pourront être améliorées, de
manière à recueillir des renseignements à des fins de sûreté, en plus
d’accroître les activités liées à l’application de la législation
touchant les pêches, ainsi qu’à la détection de la pollution »[2].
Aéronefs
PAL
utilise trois appareils King Air 200 entièrement équipés. Les trois
avions effectuent environ 6 000 heures de vol par an. Ils sont à la
disposition du MPO 24 heures par jour, 7 jours par semaine.
Chacun
des avions possède un radar, un radar thermique à balayage frontal, un système
de gestion des données, un système de vision nocturne et un potentiel de
communications par satellite. Deux des avions de PAL sont capables de voler
pendant 6,5 heures, alors qu’un autre a des réservoirs qui lui donnent
un plus long rayon d’action, ce qui lui permet d’effectuer des missions
d’environ 7,5 heures. Les appareils seront équipés de récepteurs de
systèmes d’identification automatique (SIA) en 2003.
Les
missions – Généralités
PAL
ne considère pas l’armée comme un concurrent. En revanche, PAL fournit un
service (l’application du droit maritime à l’échelle nationale) qui
permet à la marine de concentrer ses maigres actifs sur d’autres tâches. Même
si PAL ne peut pas procéder à des arraisonnements/arrestations, les membres
du MPO qui se trouvent toujours à bord peuvent le faire. Personne à bord des
avions de PAL n’est armé.
Le
MPO établit régulièrement l’horaire des vols de PAL. Les avions
participent en général à des missions de surveillance des pêches et de
conservation, même si leur « présence » physique dans les régions
éloignées a un effet de dissuasion étant donné que les capitaines des
navires savent que les instances canadiennes les recherchent et sont au
courant de leur présence. Les vols détectent également et identifient les
cibles maritimes qui présentent de l’intérêt. Le 19 juillet 1999,
par exemple, une patrouille de routine du MPO provenant de la Base des Forces
canadiennes (BFC) Comox à Vancouver a décelé le premier navire de
contrebande d’immigrants clandestins chinois au large des côtes de
Colombie-Britannique.
Les Missions – Où, quels
renseignements et pour qui
Les
patrouilles du MPO sont menées par les avions de PAL le long du littoral de
l’Atlantique et du Pacifique. Les avions sont basés sur la côte Est, mais
l’un est exploité depuis la BFC Comox sur la côte Ouest du mois de juin au
mois de septembre.
Selon
Ken Penny, agent principal de programme au sein de la Direction de
l’application des règlements du MPO, les patrouilles dans l’Atlantique
ont lieu dans le sud depuis la frontière canado-américaine jusqu’au tiers
inférieur de la côte du Labrador dans le nord. À l’occasion, les
patrouilles sont menées à partir du nord jusqu’à la région du détroit
de Davis. Vers le large dans les limites de ce secteur, les patrouilles ont
lieu jusqu’à la limite de la zone économique de 200 milles du Canada
et, dans certains cas, au-delà. L’un des grands objectifs est de surveiller
les activités des bateaux de pêche étrangers sur le nez et la queue du
Grand Banc de Terre-Neuve et le long du cap Flemish. Du côté du Pacifique,
les patrouilles ont lieu entre les frontières canado-américaines dans le
nord et le sud. Généralement parlant, les patrouilles dans l’ouest ne dépassent
pas plus de 50 à 60 milles marins vers le large[3].
Pour
l’essentiel, les avions consignent des données sur l’identité des
navires (nom et immatriculation) ainsi que sur leur position, leur cap et
leurs activités. Il arrive souvent qu’ils prennent des photos numériques.
Ces avions recueillent régulièrement des données sur l’emplacement des
icebergs et des mammifères marins, l’état des glaces et de
l’environnement et les incidents de pollution.
Cela
a pour objectif primordial de répondre aux besoins d’application des règlements
sur les pêches du MPO, même si le MDN est un important utilisateur de ces
données. On a déployé des efforts tout particuliers pour transmettre en
temps réel les données au Service du Renseignement des Forces canadiennes
sur les deux côtes pour que l’armée puisse se faire une idée précise des
activités qui se déroulent le long des voies d’accès maritime au Canada.
Les centres de surveillance et d’information opérationnelle maritimes des
Forces canadiennes situés à la BFC Halifax et à la BFC Comox reçoivent les
données par satellite du Centre d’information et de surveillance de PAL.
Les besoins du MDN ont été intégrés dans les horaires des patrouilles. Les
données de PAL sont également fournies à la Gendarmerie royale du Canada,
à Citoyenneté et Immigration Canada, de même qu’au Service de
l’environnement atmosphérique en fonction de leurs besoins (ce qui n’est
pas fréquent).
Les
missions – Limites
Durant
l’élaboration de l’Initiative nationale de sûreté maritime, le MPO a
proposé trois solutions pour améliorer la sûreté maritime. Toutefois, le
financement n’a suffi qu’à l’amélioration de la structure des
programmes existants du MPO. Même si d’autres avantages de sûreté en sont
découlés, cela a autorisé la couverture à temps partiel de la côte Ouest
et une couverture insuffisante des régions nordiques de la côte Est.
Immatriculation
et délivrance de permis aux navires au Canada
Cette
annexe analyse l’immatriculation des navires au Canada et la délivrance de
permis[4].
Immatriculation
Cette
pratique tombe sous le coup de la Loi sur la marine marchande du Canada
(LMMC). La version de 1987 de cette loi a été révisée et actualisée en
2001. La nouvelle loi a reçu la sanction royale en novembre 2001, mais n’était
pas encore entrée en vigueur au 2 juillet 2003, parce que Transports
Canada s’occupe d’établir les règlements obligatoires[5].
En
vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada, tout navire
commercial ou de plaisance d’une jauge brute d’au moins 15 tonneaux
(ce qui équivaut à peu près à un bâtiment de 12 mètres) doit être
immatriculé auprès de Transports Canada. En général, le propriétaire du
navire doit être de nationalité canadienne. Le chiffre de « 15 tonneaux »
est un chiffre arbitraire généralement accepté dans l’industrie, et qui
passe pour une ligne de démarcation juste entre les navires qui doivent être
immatriculés et ceux qui doivent obtenir un permis.
La
LMMC de 2001 obligera les navires commerciaux dont la jauge brute est inférieure
à 15 tonneaux à être immatriculés auprès de Transports Canada.
Actuellement, l’Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC) délivre
des permis à ces navires pour le compte de Transports Canada.
L’immatriculation
diffère de la délivrance de permis en ce sens qu’elle procure un titre légal
et qu’elle confère aux navires un nom et un numéro qui leur sont propres.
Les navires dont la jauge est égale ou inférieure à 15 tonneaux
peuvent être immatriculés pour bénéficier de ces avantages, même si cela
n’est pas obligatoire.
Les
navires immatriculés reçoivent un certificat d’immatriculation qui doit être
renouvelé régulièrement. Ce certificat doit se trouver à bord du navire en
permanence.
Délivrance de permis
La
plupart des navires non immatriculés qui sont principalement entretenus ou
exploités au Canada doivent se procurer un permis de petit bâtiment auprès
de l’ADRC. Des permis sont exigés :
·
des navires commerciaux dont la jauge brute ne dépasse pas 15 tonneaux
(comme nous l’avons vu, cela est en cours de modification);
·
des embarcations de plaisance dont la jauge brute ne dépasse pas 15 tonneaux
et qui sont équipées d’un moteur de 7,5 kW ou de plus d’un moteur,
dont la puissance globale est égale ou supérieure à 7,5 kW.
Cette
prescription s’applique aux motomarines. Les bâtiments qui ont un moteur
moins puissant peuvent également demander un permis.
L’immatriculation
ou l’obtention d’un permis n’est pas exigée des navires immatriculés
dans un autre pays, des véhicules amphibies pour lesquels il faut obtenir un
permis d’automobile provincial, des navires des Forces canadiennes et des
embarcations de sauvetage.
La
procédure d’immatriculation des navires et de délivrance de permis est la
même à travers tout le Canada.
Lois
fédérales relatives aux ports
Voici
la liste des lois fédérales relatives aux ports. Ces lois sont au nombre de
51, selon les Lois et règlements codifiés du Canada révisés en date du 31 décembre 2002 :
1.
Loi maritime du Canada
2.
Loi sur la marine marchande du Canada
3.
Acte pour pourvoir à la nomination d’un gardien de port pour le
Havre de Québec
4.
Loi de 1986 sur les opérations portuaires
5.
Loi de 1994 sur les opérations portuaires de la côte ouest
6.
Loi de 1995 sur les opérations portuaires de la côte ouest
7.
Loi sur la responsabilité en matière maritime
8.
Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada
9.
Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les
provinces
10.
Loi sur les transports au Canada
11.
Loi sur la protection des renseignements personnels
12.
Loi sur les commissions portuaires
13.
Loi sur l’accès à l’information
14.
Loi sur les paiements versés en remplacement d’impôts
15.
Loi sur l’assurance maritime
16.
Loi sur la santé des animaux
17.
Loi canadienne sur l’évaluation environnementale
18.
Loi sur les armes à feu
19.
Loi sur les Conventions de Genève
20.
Code criminel
21.
Loi sur la manutention des grains en Colombie-Britannique
22.
Loi sur les parcs nationaux du Canada
23.
Loi sur le cabotage
24.
Loi sur la protection des végétaux
25.
Loi sur la manutention des grains à Prince Rupert
26.
Loi sur la rémunération du secteur public
27.
Loi sur la protection des eaux navigables
28.
Loi sur la quarantaine
29.
Loi sur le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent
30.
Loi sur les paiements de transition du grain de l'Ouest
31.
Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999)
32.
Loi sur l'administration de l'énergie
33.
Loi sur l'accise
34.
Loi sur les missions étrangères et les organisations internationales
35.
Code canadien du travail
36.
Loi sur les pensions
37.
Loi sur le pilotage
38.
Loi sur la pension de la fonction publique
39.
Loi sur l’Administration du pont Blue Water
40.
Loi sur les ports de pêche et de plaisance
41.
Loi sur la défense nationale
42.
Loi sur les marques de commerce
43.
Loi sur la protection des pêches côtières
44.
Loi sur l’indemnisation des marins marchands
45.
Loi sur la Société canadienne des postes
46.
Loi de mise en œuvre du Traité d’interdiction complète des essais
nucléaires [non en vigueur]
47.
Loi sur les licences d’importation et d’exportation
48.
Loi de l’impôt sur le revenu
49.
Loi sur le règlement des revendications des autochtones de la Baie
James et du Nord québécois
50.
Loi dérogatoire de 1987 sur les conférences maritimes
51.
Loi de mise en œuvre de l’Accord Canada-Nouvelle-Écosse sur
les hydrocarbures extracôtiers
Les
10 principaux ports canadiens, selon le tonnage manutentionné
Voici
la liste des 10 principaux ports canadiens classés selon le tonnage
manutentionné en 2002.
| |
Total
en 2001 |
Total
en 2002 |
Taux
de variation |
|
Vancouver |
37 825 |
33 297 |
-12,0 |
| Come-By-Chance
|
7 966 |
16 445 |
106,4 |
| Saint John |
12 394 |
12 871 |
3,8 |
| Sept-Îles
/ Pointe-Noire |
9 479 |
8 602 |
-9,3 |
| Montréal
/ Contrecoeur |
9 032 |
8 444 |
-6,5 |
| Québec / Lévis |
6 738 |
403 |
9,9 |
| Port Hawkesbury |
11 580 |
6 917 |
-40,3 |
| Terre-Neuve
-zone extracôtière |
3 676 |
6 721 |
82,8 |
| Port-Cartier |
3 828 |
6 627 |
73,1 |
| Halifax |
6 869 |
6 041 |
-12,1 |
| Fraser
River |
5 536 |
5 882 |
6,3 |
| Nanticoke |
6 041 |
5 848 |
-3,2 |
| Hamilton |
3 618 |
4 104 |
13,4 |
| Thunder
Bay |
3 317 |
3 262 |
-1,6 |
| Howe
Sound |
2 604 |
2 439 |
-6,3 |
| Port-Alfred |
1 895 |
2 172 |
14,6 |
| Baie-Comeau |
1 990 |
1 852 |
-7,0 |
| Sault-Ste-Marie
|
1 648 |
1 755 |
6,5 |
| Sorel
|
2 209 |
1 728 |
-21,8 |
| Windsor
(Ont.) |
1 964 |
1 708 |
-13,0 |
| Sous-total |
140 209 |
144 118 |
2,8 |
| Autres
ports |
40 751 |
37 093 |
-9,0 |
| Total
global |
180 961 |
181 211 |
0,1 |
Les
10 principaux ports autres que nord-américains faisant affaire
avec le Canada, selon le tonnage expédié
Voici
la liste des 10 principaux ports autres que nord-américains qui
font affaire avec le Canada, selon le tonnage expédié.
Veuillez
prendre note que le tableau ci-dessous ne tient pas compte des expéditions
des pays (comme la Norvège et le Royaume-Uni) qui n’ont pas fourni à
Statistique Canada le détail complet, par port, de leur commerce maritime
avec le Canada. Comme ce tableau porte sur le commerce avec des ports autres
que nord-américains, il ne tient pas compte non plus des grands ports
des États-Unis.
| Port
autre que nord-américain |
Tonnage
expédié en 2002 |
| Rotterdam |
8 357 193 859,00 |
| Anvers
|
4 755 576 340,00 |
| Tokyo-Yokohama |
3 990 450 509,00 |
| Arzew
(Algérie) |
3 589 894 617,00 |
| Kaohsiung
(Taiwan) |
2 660 733 133,00 |
| Pohang
(Corée du Sud) |
2 499 309 268,00 |
| Hambourg
|
2 451 720 366,00 |
| Puerto
Bolivar (Colombie) |
1 943 356 000,00 |
| Puerto
La Cruz (Venezuela) |
1 820 824 120,00 |
| Port
Talbot (Royaume-Uni) |
1 766 573 000,00 |
| Ras
Tanura (Arabie saoudite) |
1 730 077 446,00 |
| Chiba
(Japon) |
1
675 253 864,00 |
Les
10 principales marchandises expédiées depuis des ports étrangers aux
10 plus grands ports du Canada
L’annexe suivante
dresse la liste des 10 principales marchandises expédiées depuis des
ports étrangers en 2001 et qui ont été débarquées aux 10 plus grands
ports du Canada.
Ce
document fait ressortir la grande variété de marchandises importées au
Canada et démontre en outre à quel point le commerce régional, comme les
envois de charbon depuis les États-Unis à destination de Nanticoke, en
Ontario, peut avoir une influence importante sur le total des expéditions
internationales d’un port.
Il
convient de souligner que ces données ne correspondent qu’à un moment dans
le temps et qu’on ne peut les appliquer à d’autres années.
Notes
interprétatives :
Les
ports sont classés par ordre décroissant de leur volume de cargaisons
internationales. Les 10 marchandises principales sont classées par ordre
décroissant de poids.
Le
total apparaissant au bas de la liste relative à chaque port représente la
quantité totale de marchandises expédiées depuis des ports étrangers, mais
non l’activité globale du port canadien puisque ce nombre ne tient pas
compte des chargements étrangers ni des chargements et des déchargements intérieurs.
En plus, chaque liste n’énumère que les 10 marchandises les plus
importantes, le total comprenant les quantités reçues de toutes les
marchandises principales.
| Nanticoke
(Ontario) |
Tonnes
métriques (réel) |
|
Charbon |
11 396 999 |
| Minerais
de fer et leurs concentrés |
2 377 533 |
|
Autres
minéraux non métalliques |
105 218 |
|
Autres
produits minéraux non métalliques |
28 106 |
| Essence
et carburéacteur |
7 072 |
| Non
disponible |
0 |
| Coke
de charbon et coke de pétrole |
0 |
| Pétrole
brut |
0 |
| Mazout |
0 |
| Déchets
et débris de métaux |
0 |
| Autres
produits raffinés du pétrole et du charbon |
0 |
| Total
pour Nanticoke |
13 914 929 |
| Saint
John (Nouveau-Brunswick) |
Tonnes
métriques (réel) |
| Pétrole
brut |
10 457 857 |
| Mazout |
1 307 955 |
| Autres
produits chimiques de base |
533 529 |
| Essence
et carburéacteur |
106 784 |
| Aliments
pour animaux, paille céréalière, œufs et autres produits animaux |
17 563 |
| Graisses
huiles et farines animales ou végétales |
11 267 |
| Pâte
de bois |
6 419 |
| Produits
de la minoterie et leurs préparations, produits de boulangerie |
6 225 |
| Sucre |
4 946 |
| Autres
produits manufacturés et produits divers |
4 448 |
| Total
pour Saint John |
12 475 465 |
| Montréal
/ Contrecœur (Québec) |
Tonnes
métriques (réel) |
| |
|
| Autres
produits manufacturés et produits divers |
1 598 481 |
| Essence
et carburéacteur |
1 157 848 |
| Minerais
de fer et leurs concentrés |
756 633 |
| Sucre |
631 125 |
| Engrais
(à l’exception du carbonate de potassium) |
590 253 |
| Mazout |
585 918 |
| Autres
produits chimiques de base |
502 098 |
| Articles
en métal commun |
428 916 |
| Minerais
de cuivre et leurs concentrés |
416 690 |
| Autres
produits minéraux non métalliques |
374 674 |
| Total
pour Montréal / Contrecoeur |
9 712 057 |
| Québec
/ Lévis (Québec) |
Tonnes
métriques (réel) |
|
Pétrole
brut |
7 201 114 |
| Essence
et carburéacteur |
503 567 |
| Minerais
de fer et leurs concentrés |
339 988 |
|
Mazout |
246 394 |
|
Maïs |
198 577 |
| Autres
produits chimiques de base |
193 496 |
| Alumine |
153 358 |
| Autres
graines oléagineuses et noix et autres produits agricoles |
98 485 |
| Autres
produits raffinés du pétrole et du charbon |
84 453 |
| Autres
minerais métalliques et leurs concentrés |
79 077 |
| Total
pour Québec / Lévis |
9 393 442 |
| Port
Hawkesbury (Nouvelle-Écosse) |
Tonnes
métriques (réel) |
| Pétrole
brut |
6 860 105 |
| Essence
et carburéacteur |
1 256 393 |
| Charbon |
857 018 |
| Autres
minéraux non métalliques |
126 577 |
|
Mazout |
86 848 |
| Autres
produits chimiques de base |
79 360 |
| Autres
produits raffinés du pétrole et du charbon |
62 084 |
| Coke
de charbon et coke de pétrole |
49 689 |
| Non
disponible |
0 |
| Sel |
0 |
| Total
pour Port Hawkesbury |
9 378 073 |
| Vancouver
(Colombie-Britannique) |
Tonnes
métriques (réel) |
| Autres
produits manufacturés et produits divers |
1 301 616 |
| Essence
et carburéacteur |
769 840 |
|
Mazout |
530 259 |
| Articles
en métal commun |
428 569 |
| Sel |
395 886 |
| Plastique
et caoutchouc |
307 002 |
| Autres
minerais métalliques et leurs concentrés |
296 646 |
| Autres
produits chimiques de base |
249 516 |
| Machines |
210 165 |
| Fer
et acier – primaire ou semi-ouvré |
210 122 |
| Total
pour Vancouver |
6 634 029 |
| Halifax
(Nouvelle-Écosse) |
Tonnes
métriques (réel) |
| Pétrole
brut |
3 612 937 |
| Mazout |
356 787 |
|
Autres
produits manufacturés et produits divers |
346 581 |
| Machines |
233 814 |
|
Produits
des industries alimentaires (non classés ailleurs) |
203 979 |
| Autres
produits chimiques de base |
191 541 |
| Autres
produits minéraux non métalliques |
183 715 |
| Plastique
et caoutchouc |
149 206 |
| Boissons
alcoolisées et sans alcool |
131 393 |
| Véhicules
ainsi que pièces et accessoires |
79 666 |
| Total
pour Halifax |
6 106 978 |
| Come-By-Chance
(Terre-Neuve-et-Labrador) |
Tonnes
métriques (réel) |
| Crude
petroleum |
4 082 196 |
| Mazout |
522 403 |
| Autres
produits chimiques de base |
161 123 |
| Essence
et carburéacteur |
100 483 |
| Autres
produits raffinés du pétrole et du charbon |
39 376 |
| Non
disponible |
0 |
| Soufre |
0 |
| Total
pour Come-By-Chance |
4 905 581 |
| Port-Cartier
(Québec) |
Tonnes
métriques (réel) |
|
Autres
graines oléagineuses et noix et autres produits
agricoles |
818 050 |
| Blé |
488 840 |
| Coke
de charbon et coke de pétrole |
157 027 |
|
Maïs |
49 235 |
| Autres
minéraux non métalliques |
43 990 |
| Mazout |
17 400 |
| Non
disponible |
0 |
| Minerais
de fer et leurs concentrés |
0 |
| Calcaire |
0 |
| Autres
produits chimiques de base |
0 |
| Total
pour Port-Cartier |
1 574 542 |
| Sept-Îles
/ Pointe-Noire (Québec) |
Tonnes
métriques (réel) |
| Alumine |
411 767 |
| Coke
de charbon et coke de pétrole |
334 776 |
| Autres
minéraux non métalliques |
134 980 |
|
Charbon |
38 678 |
| Mazout |
35 091 |
| Autres
produits raffinés du pétrole et du charbon |
25 032 |
| Minerais
de fer et leurs concentrés |
21 150 |
| Articles
en métal commun |
5 711 |
| Autres
produits manufacturés et produits divers |
4 338 |
| Fer
et acier – primaire ou semi-ouvré |
1 558 |
| Total
pour Sept-Îles/Pointe-Noire |
1 014 719 |
[1] Ministère des Finances du Canada, « Budget 2001 – Améliorer la sécurité des Canadiens (également publié dans le Plan budgétaire au chapitre 5) ». Visionnable à l’adresse http://www.fin.gc.ca/budget01/booklets/bksecf.htm. Consulté le 2 juin 2003.
[2]
Ministère des
Transports du Canada, « Document d’information – Aperçu des
nouveaux projets de sûreté maritime ». Annexé au document « Le
gouvernement du Canada annonce une enveloppe pouvant s’élever à 172,5 millions
de dollars pour le nouveau projet de sûreté maritime », Communiqué
de presse GC001/03 (22 janvier 2003). Visionnable à l’adresse
http://www.tc.gc.ca/medias/communiques/nat/2003/03-gc001.htm. Consulté le 2 juin
2003.
[3]
Ken Penny, « DFO Air Surveillance Program », message électronique
adressé à Grant Dawson (le mardi 3 juin 2003).
[4]
Voir Transports
Canada, Comment immatriculer un navire ou une embarcation au Canada,
(février 2000).
[5]
David Johansen, « Projet de loi C-14 – La Loi sur la marine
marchande du Canada de 2001 », Service de recherche de la Bibliothèque
du Parlement, résumé législatif LS-393F (Ottawa, mai 2001).