Aller au contenu
SECD - Comité permanent

Sécurité nationale, défense et anciens combattants

 

Les côtes du Canada :

Les plus longues frontières mal défendues au monde


ANNEXE III

Activités de surveillance maritime de Provincial Airlines Limited

Cette annexe porte sur les activités de surveillance maritime aérienne qui sont sous-traitées.

Contexte

La Division de surveillance maritime aéroportée de Provincial Airlines Limited (PAL) est entrée en service au début des années 1980 pour l’industrie de l’exploration pétrolière en mer. Elle a noué des rapports avec le ministère des Pêches et des Océans (MPO) en 1986 dans le cadre d’un programme de diversification des modes de prestation des services de surveillance maritime.

PAL a conclu le premier de ses trois contrats de cinq ans avec le MPO en 1989. C’est la première entreprise privée à se voir confier en sous-traitance des activités de surveillance maritime. PAL s’est vu confier cette tâche du fait que l’ancien fournisseur de services, le ministère de la Défense nationale (MDN), a décidé de mettre à la retraite en 1990 ses avions de patrouille côtière CP-121 Tracker. Cela a obligé le MPO à s’adresser au secteur privé pour assurer ses besoins de surveillance maritime. Le marché actuel conclu avec PAL doit expirer en octobre 2004, mais le financement du programme du MPO a été majoré en décembre 2001 et sera maintenu au nouveau niveau au moins jusqu’en 2010.

 

Contrats

À l’instar de tous les marchés de l’État, c’est Travaux publics et Services gouvernementaux Canada qui est l’autorité contractante. Toutefois, PAL a également conclu un contrat avec le MPO, ce qui veut dire que le MPO exerce un contrôle direct sur les services fournis par PAL et les données qu’il recueille. Les vols de PAL ne sont pas considérés (par le MPO) comme des patrouilles de PAL, mais comme des patrouilles du MPO.

L’arrangement conclu en 1989 a été modifié après les attaques terroristes du 11 septembre 2001 contre les États-Unis. Le gouvernement fédéral a alors décidé de financer une Initiative nationale de sûreté maritime dans son budget de décembre 2001, autorisant le MPO à « augmenter la portée et la fréquence de ses vols de surveillance au-dessus des voies critiques d’accès à l’Amérique du Nord. Cela renforcera la capacité du Canada à déterminer les éventuelles menaces qui planent sur la marine et à y remédier ». Environ 60 millions $ de dépenses ont été engagés sur cinq ans afin d’augmenter la collecte de renseignements maritimes et de protéger les ports canadiens et d’autres infrastructures essentielles[1].

Cela a permis au MPO d’augmenter l’utilisation des avions de PAL et d’intensifier la collecte de données au sujet des bateaux qui ne pratiquent pas la pêche comme les vraquiers, les navires de charge ainsi que les porte-conteneurs et les paquebots de croisière. Lorsque le contrat a fait l’objet d’un nouvel appel d’offres en janvier 2003, la nouvelle enveloppe de financement a été prolongée jusqu’en 2010. Transports Canada a expliqué le 22 janvier que le MPO « intensifiera la surveillance aérienne. L’accroissement du programme actuel de surveillance aérienne constitue, pour le gouvernement du Canada, un moyen efficace et rentable d’obtenir des renseignements sur les activités des navires […] On accroîtra donc le nombre de patrouilles aériennes sur les deux côtes, à l’intérieur et au-delà de la limite de 200 milles au large du territoire canadien. En outre, les patrouilles pourront être améliorées, de manière à recueillir des renseignements à des fins de sûreté, en plus d’accroître les activités liées à l’application de la législation touchant les pêches, ainsi qu’à la détection de la pollution »[2].

 

Aéronefs

PAL utilise trois appareils King Air 200 entièrement équipés. Les trois avions effectuent environ 6 000 heures de vol par an. Ils sont à la disposition du MPO 24 heures par jour, 7 jours par semaine.

Chacun des avions possède un radar, un radar thermique à balayage frontal, un système de gestion des données, un système de vision nocturne et un potentiel de communications par satellite. Deux des avions de PAL sont capables de voler pendant 6,5 heures, alors qu’un autre a des réservoirs qui lui donnent un plus long rayon d’action, ce qui lui permet d’effectuer des missions d’environ 7,5 heures. Les appareils seront équipés de récepteurs de systèmes d’identification automatique (SIA) en 2003.

 

Les missions – Généralités

PAL ne considère pas l’armée comme un concurrent. En revanche, PAL fournit un service (l’application du droit maritime à l’échelle nationale) qui permet à la marine de concentrer ses maigres actifs sur d’autres tâches. Même si PAL ne peut pas procéder à des arraisonnements/arrestations, les membres du MPO qui se trouvent toujours à bord peuvent le faire. Personne à bord des avions de PAL n’est armé.

Le MPO établit régulièrement l’horaire des vols de PAL. Les avions participent en général à des missions de surveillance des pêches et de conservation, même si leur « présence » physique dans les régions éloignées a un effet de dissuasion étant donné que les capitaines des navires savent que les instances canadiennes les recherchent et sont au courant de leur présence. Les vols détectent également et identifient les cibles maritimes qui présentent de l’intérêt. Le 19 juillet 1999, par exemple, une patrouille de routine du MPO provenant de la Base des Forces canadiennes (BFC) Comox à Vancouver a décelé le premier navire de contrebande d’immigrants clandestins chinois au large des côtes de Colombie-Britannique.

 

Les Missions – Où, quels renseignements et pour qui

Les patrouilles du MPO sont menées par les avions de PAL le long du littoral de l’Atlantique et du Pacifique. Les avions sont basés sur la côte Est, mais l’un est exploité depuis la BFC Comox sur la côte Ouest du mois de juin au mois de septembre.

Selon Ken Penny, agent principal de programme au sein de la Direction de l’application des règlements du MPO, les patrouilles dans l’Atlantique ont lieu dans le sud depuis la frontière canado-américaine jusqu’au tiers inférieur de la côte du Labrador dans le nord. À l’occasion, les patrouilles sont menées à partir du nord jusqu’à la région du détroit de Davis. Vers le large dans les limites de ce secteur, les patrouilles ont lieu jusqu’à la limite de la zone économique de 200 milles du Canada et, dans certains cas, au-delà. L’un des grands objectifs est de surveiller les activités des bateaux de pêche étrangers sur le nez et la queue du Grand Banc de Terre-Neuve et le long du cap Flemish. Du côté du Pacifique, les patrouilles ont lieu entre les frontières canado-américaines dans le nord et le sud. Généralement parlant, les patrouilles dans l’ouest ne dépassent pas plus de 50 à 60 milles marins vers le large[3].

Pour l’essentiel, les avions consignent des données sur l’identité des navires (nom et immatriculation) ainsi que sur leur position, leur cap et leurs activités. Il arrive souvent qu’ils prennent des photos numériques. Ces avions recueillent régulièrement des données sur l’emplacement des icebergs et des mammifères marins, l’état des glaces et de l’environnement et les incidents de pollution.

Cela a pour objectif primordial de répondre aux besoins d’application des règlements sur les pêches du MPO, même si le MDN est un important utilisateur de ces données. On a déployé des efforts tout particuliers pour transmettre en temps réel les données au Service du Renseignement des Forces canadiennes sur les deux côtes pour que l’armée puisse se faire une idée précise des activités qui se déroulent le long des voies d’accès maritime au Canada. Les centres de surveillance et d’information opérationnelle maritimes des Forces canadiennes situés à la BFC Halifax et à la BFC Comox reçoivent les données par satellite du Centre d’information et de surveillance de PAL. Les besoins du MDN ont été intégrés dans les horaires des patrouilles. Les données de PAL sont également fournies à la Gendarmerie royale du Canada, à Citoyenneté et Immigration Canada, de même qu’au Service de l’environnement atmosphérique en fonction de leurs besoins (ce qui n’est pas fréquent).

 

Les missions – Limites

Durant l’élaboration de l’Initiative nationale de sûreté maritime, le MPO a proposé trois solutions pour améliorer la sûreté maritime. Toutefois, le financement n’a suffi qu’à l’amélioration de la structure des programmes existants du MPO. Même si d’autres avantages de sûreté en sont découlés, cela a autorisé la couverture à temps partiel de la côte Ouest et une couverture insuffisante des régions nordiques de la côte Est.


ANNEXE IV

Immatriculation et délivrance de permis aux navires au Canada 

Cette annexe analyse l’immatriculation des navires au Canada et la délivrance de permis[4].  

 

Immatriculation

Cette pratique tombe sous le coup de la Loi sur la marine marchande du Canada (LMMC). La version de 1987 de cette loi a été révisée et actualisée en 2001. La nouvelle loi a reçu la sanction royale en novembre 2001, mais n’était pas encore entrée en vigueur au 2 juillet 2003, parce que Transports Canada s’occupe d’établir les règlements obligatoires[5].

En vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada, tout navire commercial ou de plaisance d’une jauge brute d’au moins 15 tonneaux (ce qui équivaut à peu près à un bâtiment de 12 mètres) doit être immatriculé auprès de Transports Canada. En général, le propriétaire du navire doit être de nationalité canadienne. Le chiffre de « 15 tonneaux » est un chiffre arbitraire généralement accepté dans l’industrie, et qui passe pour une ligne de démarcation juste entre les navires qui doivent être immatriculés et ceux qui doivent obtenir un permis.

La LMMC de 2001 obligera les navires commerciaux dont la jauge brute est inférieure à 15 tonneaux à être immatriculés auprès de Transports Canada. Actuellement, l’Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC) délivre des permis à ces navires pour le compte de Transports Canada.

L’immatriculation diffère de la délivrance de permis en ce sens qu’elle procure un titre légal et qu’elle confère aux navires un nom et un numéro qui leur sont propres. Les navires dont la jauge est égale ou inférieure à 15 tonneaux peuvent être immatriculés pour bénéficier de ces avantages, même si cela n’est pas obligatoire.

Les navires immatriculés reçoivent un certificat d’immatriculation qui doit être renouvelé régulièrement. Ce certificat doit se trouver à bord du navire en permanence.

 

Délivrance de permis

La plupart des navires non immatriculés qui sont principalement entretenus ou exploités au Canada doivent se procurer un permis de petit bâtiment auprès de l’ADRC. Des permis sont exigés :  

·        des navires commerciaux dont la jauge brute ne dépasse pas 15 tonneaux (comme nous l’avons vu, cela est en cours de modification);  

·        des embarcations de plaisance dont la jauge brute ne dépasse pas 15 tonneaux et qui sont équipées d’un moteur de 7,5 kW ou de plus d’un moteur, dont la puissance globale est égale ou supérieure à 7,5 kW.  

Cette prescription s’applique aux motomarines. Les bâtiments qui ont un moteur moins puissant peuvent également demander un permis.  

L’immatriculation ou l’obtention d’un permis n’est pas exigée des navires immatriculés dans un autre pays, des véhicules amphibies pour lesquels il faut obtenir un permis d’automobile provincial, des navires des Forces canadiennes et des embarcations de sauvetage.  

La procédure d’immatriculation des navires et de délivrance de permis est la même à travers tout le Canada.


ANNEXE V

Lois fédérales relatives aux ports

Voici la liste des lois fédérales relatives aux ports. Ces lois sont au nombre de 51, selon les Lois et règlements codifiés du Canada révisés en date du 31 décembre 2002 :

1.           Loi maritime du Canada

2.           Loi sur la marine marchande du Canada

3.           Acte pour pourvoir à la nomination d’un gardien de port pour le Havre de Québec

4.           Loi de 1986 sur les opérations portuaires

5.           Loi de 1994 sur les opérations portuaires de la côte ouest

6.           Loi de 1995 sur les opérations portuaires de la côte ouest

7.           Loi sur la responsabilité en matière maritime

8.           Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada

9.           Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces

10.      Loi sur les transports au Canada

11.      Loi sur la protection des renseignements personnels

12.      Loi sur les commissions portuaires

13.      Loi sur l’accès à l’information

14.      Loi sur les paiements versés en remplacement d’impôts

15.      Loi sur l’assurance maritime

16.      Loi sur la santé des animaux

17.      Loi canadienne sur l’évaluation environnementale

18.      Loi sur les armes à feu

19.      Loi sur les Conventions de Genève

20.      Code criminel

21.      Loi sur la manutention des grains en Colombie-Britannique

22.      Loi sur les parcs nationaux du Canada

23.      Loi sur le cabotage

24.      Loi sur la protection des végétaux

25.      Loi sur la manutention des grains à Prince Rupert

26.      Loi sur la rémunération du secteur public

27.      Loi sur la protection des eaux navigables

28.      Loi sur la quarantaine

29.      Loi sur le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent

30.      Loi sur les paiements de transition du grain de l'Ouest

31.      Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999)

32.      Loi sur l'administration de l'énergie

33.      Loi sur l'accise

34.      Loi sur les missions étrangères et les organisations internationales

35.      Code canadien du travail

36.      Loi sur les pensions

37.      Loi sur le pilotage

38.      Loi sur la pension de la fonction publique

39.      Loi sur l’Administration du pont Blue Water

40.      Loi sur les ports de pêche et de plaisance

41.      Loi sur la défense nationale

42.      Loi sur les marques de commerce

43.      Loi sur la protection des pêches côtières

44.      Loi sur l’indemnisation des marins marchands

45.      Loi sur la Société canadienne des postes

46.      Loi de mise en œuvre du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires [non en vigueur]

47.      Loi sur les licences d’importation et d’exportation

48.      Loi de l’impôt sur le revenu

49.      Loi sur le règlement des revendications des autochtones de la Baie James et du Nord québécois

50.      Loi dérogatoire de 1987 sur les conférences maritimes

51.      Loi de mise en œuvre de l’Accord Canada-Nouvelle-Écosse sur les hydrocarbures extracôtiers


ANNEXE VI

Les 10 principaux ports canadiens, selon le tonnage manutentionné

Voici la liste des 10 principaux ports canadiens classés selon le tonnage manutentionné en 2002.

 

Total en 2001

Total en 2002

Taux de variation

Vancouver

37 825

33 297

-12,0

Come-By-Chance 

7 966

16 445

106,4

Saint John

12 394

12 871

3,8

Sept-Îles / Pointe-Noire

9 479

8 602

-9,3

Montréal / Contrecoeur

9 032

8 444

-6,5

Québec / Lévis

6 738

 403

9,9

Port Hawkesbury

11 580

6 917

-40,3

Terre-Neuve -zone extracôtière

3 676

6 721

82,8

Port-Cartier

3 828

6 627

73,1

Halifax

6 869

6 041

-12,1

Fraser River

5 536

5 882

6,3

Nanticoke

6 041

5 848

-3,2

Hamilton

3 618

4 104

13,4

Thunder Bay

3 317

3 262

-1,6

Howe Sound

2 604

2 439

-6,3

Port-Alfred

1 895

2 172

14,6

Baie-Comeau

1 990

1 852

-7,0

Sault-Ste-Marie

1 648

1 755

6,5

Sorel

2 209

1 728

-21,8

Windsor (Ont.)

1 964

1 708

-13,0

Sous-total

140 209

144 118

2,8

Autres ports

40 751

37 093

-9,0

Total global

180 961

181 211

0,1


ANNEXE VII

Les 10 principaux ports autres que nord-américains faisant affaire avec le Canada, selon le tonnage expédié

Voici la liste des 10 principaux ports autres que nord-américains qui font affaire avec le Canada, selon le tonnage expédié.

Veuillez prendre note que le tableau ci-dessous ne tient pas compte des expéditions des pays (comme la Norvège et le Royaume-Uni) qui n’ont pas fourni à Statistique Canada le détail complet, par port, de leur commerce maritime avec le Canada. Comme ce tableau porte sur le commerce avec des ports autres que nord-américains, il ne tient pas compte non plus des grands ports des États-Unis.

Port autre que nord-américain Tonnage expédié en 2002
Rotterdam

8 357 193 859,00

Anvers     

4 755 576 340,00

Tokyo-Yokohama

3 990 450 509,00

Arzew (Algérie)

3 589 894 617,00

Kaohsiung (Taiwan)

2 660 733 133,00

Pohang (Corée du Sud)

2 499 309 268,00

Hambourg        

2 451 720 366,00

Puerto Bolivar (Colombie)

1 943 356 000,00

Puerto La Cruz (Venezuela)

1 820 824 120,00

Port Talbot (Royaume-Uni)

1 766 573 000,00

Ras Tanura (Arabie saoudite)

1 730 077 446,00

Chiba (Japon)

1 675 253 864,00


ANNEXE VIII

Les 10 principales marchandises expédiées depuis des ports étrangers aux 10 plus grands ports du Canada

L’annexe suivante dresse la liste des 10 principales marchandises expédiées depuis des ports étrangers en 2001 et qui ont été débarquées aux 10 plus grands ports du Canada.

Ce document fait ressortir la grande variété de marchandises importées au Canada et démontre en outre à quel point le commerce régional, comme les envois de charbon depuis les États-Unis à destination de Nanticoke, en Ontario, peut avoir une influence importante sur le total des expéditions internationales d’un port.

Il convient de souligner que ces données ne correspondent qu’à un moment dans le temps et qu’on ne peut les appliquer à d’autres années.

 

Notes interprétatives : 

Les ports sont classés par ordre décroissant de leur volume de cargaisons internationales. Les 10 marchandises principales sont classées par ordre décroissant de poids.

Le total apparaissant au bas de la liste relative à chaque port représente la quantité totale de marchandises expédiées depuis des ports étrangers, mais non l’activité globale du port canadien puisque ce nombre ne tient pas compte des chargements étrangers ni des chargements et des déchargements intérieurs. En plus, chaque liste n’énumère que les 10 marchandises les plus importantes, le total comprenant les quantités reçues de toutes les marchandises principales.  

Nanticoke (Ontario)

Tonnes métriques (réel)

Charbon

11 396 999

Minerais de fer et leurs concentrés

2 377 533

Autres minéraux non métalliques

105 218

Autres produits minéraux non métalliques

28 106

Essence et carburéacteur

7 072

Non disponible

0

Coke de charbon et coke de pétrole

0

Pétrole brut

0

Mazout

0

Déchets et débris de métaux

0

Autres produits raffinés du pétrole et du charbon

0

Total pour Nanticoke

13 914 929

 

Saint John (Nouveau-Brunswick)

Tonnes métriques

(réel)

Pétrole brut

10 457 857

Mazout

1 307 955

Autres produits chimiques de base

533 529

Essence et carburéacteur

106 784

Aliments pour animaux, paille céréalière, œufs et autres produits animaux

17 563

Graisses huiles et farines animales ou végétales

11 267

Pâte de bois

6 419

Produits de la minoterie et leurs préparations, produits de boulangerie

6 225

Sucre

4 946

Autres produits manufacturés et produits divers

4 448

Total pour Saint John

12 475 465

 

Montréal / Contrecœur (Québec)

Tonnes métriques

(réel)

 

 

Autres produits manufacturés et produits divers

1 598 481

Essence et carburéacteur

1 157 848

Minerais de fer et leurs concentrés

756 633

Sucre

631 125

Engrais (à l’exception du carbonate de potassium)

590 253

Mazout

585 918

Autres produits chimiques de base

502 098

Articles en métal commun

428 916

Minerais de cuivre et leurs concentrés

416 690

Autres produits minéraux non métalliques

374 674

Total pour Montréal / Contrecoeur

9 712 057

 

Québec / Lévis (Québec)

Tonnes métriques

(réel)

Pétrole brut

7 201 114

Essence et carburéacteur

503 567

Minerais de fer et leurs concentrés

339 988

Mazout

246 394

Maïs

198 577

Autres produits chimiques de base

193 496

Alumine

153 358

Autres graines oléagineuses et noix et autres produits agricoles

98 485

Autres produits raffinés du pétrole et du charbon

84 453

Autres minerais métalliques et leurs concentrés

79 077

Total pour Québec / Lévis

9 393 442

                                                                                     

Port Hawkesbury (Nouvelle-Écosse)

Tonnes métriques

(réel)

Pétrole brut

6 860 105

Essence et carburéacteur

1 256 393

Charbon

857 018

Autres minéraux non métalliques

126 577

Mazout

86 848

Autres produits chimiques de base

79 360

Autres produits raffinés du pétrole et du charbon

62 084

Coke de charbon et coke de pétrole

49 689

Non disponible

0

Sel

0

Total pour Port Hawkesbury

9 378 073

 

Vancouver (Colombie-Britannique)

Tonnes métriques

(réel)

Autres produits manufacturés et produits divers

1 301 616

Essence et carburéacteur

769 840

Mazout

530 259

Articles en métal commun

428 569

Sel

395 886

Plastique et caoutchouc

307 002

Autres minerais métalliques et leurs concentrés

296 646

Autres produits chimiques de base

249 516

Machines

210 165

Fer et acier – primaire ou semi-ouvré

210 122

Total pour Vancouver

6 634 029

 

Halifax (Nouvelle-Écosse)

Tonnes métriques

(réel)

Pétrole brut

3 612 937

Mazout

356 787

Autres produits manufacturés et produits divers

346 581

Machines

233 814

Produits des industries alimentaires (non classés ailleurs)

203 979

Autres produits chimiques de base

191 541

Autres produits minéraux non métalliques

183 715

Plastique et caoutchouc

149 206

Boissons alcoolisées et sans alcool

131 393

Véhicules ainsi que pièces et accessoires

79 666

Total pour Halifax

6 106 978

 

Come-By-Chance (Terre-Neuve-et-Labrador)

Tonnes métriques

(réel)

Crude petroleum

4 082 196

Mazout

522 403

Autres produits chimiques de base

161 123

Essence et carburéacteur

100 483

Autres produits raffinés du pétrole et du charbon

39 376

Non disponible

0

Soufre

0

Total pour Come-By-Chance

4 905 581

 

Port-Cartier (Québec)

Tonnes métriques

(réel)

Autres graines oléagineuses et noix et autres produits agricoles

818 050

Blé

488 840

Coke de charbon et coke de pétrole

157 027

Maïs

49 235

Autres minéraux non métalliques

43 990

Mazout

17 400

Non disponible

0

Minerais de fer et leurs concentrés

0

Calcaire

0

Autres produits chimiques de base

0

Total pour Port-Cartier

1 574 542

 

Sept-Îles / Pointe-Noire (Québec)

Tonnes métriques

(réel)

Alumine

411 767

Coke de charbon et coke de pétrole

334 776

Autres minéraux non métalliques

134 980

Charbon

38 678

Mazout

35 091

Autres produits raffinés du pétrole et du charbon

25 032

Minerais de fer et leurs concentrés

21 150

Articles en métal commun

5 711

Autres produits manufacturés et produits divers

4 338

Fer et acier – primaire ou semi-ouvré

1 558

Total pour Sept-Îles/Pointe-Noire

1 014 719


[1] Ministère des Finances du Canada, « Budget 2001 – Améliorer la sécurité des Canadiens (également publié dans le Plan budgétaire au chapitre 5) ». Visionnable à l’adresse http://www.fin.gc.ca/budget01/booklets/bksecf.htm. Consulté le 2 juin 2003.

[2] Ministère des Transports du Canada, « Document d’information – Aperçu des nouveaux projets de sûreté maritime ». Annexé au document « Le gouvernement du Canada annonce une enveloppe pouvant s’élever à 172,5 millions de dollars pour le nouveau projet de sûreté maritime », Communiqué de presse GC001/03 (22 janvier 2003). Visionnable à l’adresse http://www.tc.gc.ca/medias/communiques/nat/2003/03-gc001.htm. Consulté le 2 juin 2003. 

[3] Ken Penny, « DFO Air Surveillance Program », message électronique adressé à Grant Dawson (le mardi 3 juin 2003).

[4] Voir Transports Canada, Comment immatriculer un navire ou une embarcation au Canada, (février 2000).

[5] David Johansen, « Projet de loi C-14 – La Loi sur la marine marchande du Canada de 2001 », Service de recherche de la Bibliothèque du Parlement, résumé législatif LS-393F (Ottawa, mai 2001).


Haut de page