Aller au contenu
SOCI - Comité permanent

Affaires sociales, sciences et technologie

 

La santé des Canadiens – Le rôle du gouvernement fédéral

Rapport intérimaire

Volume un : Le chemin parcouru


NOTES


  1. Débats du Sénat (hansard), 2e session, 36e législature, volume 138, numéro 23, 16 décembre 1999.

  2. Dans le présent rapport, la référence aux témoignages publiés dans les Délibérations du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie sera indiquée uniquement par le numéro de fascicule et le numéro de la page qui contiennent la citation.

  3. Keith Banting (9:62).

  4. Tom Kent (13:30).

  5. Dans le cadre de la Loi sur l’assurance-hospitalisation et les services diagnostiques, on calculait les versements aux provinces de la manière suivante : le montant à verser à une province au cours d’une année était de 25 % de la moyenne nationale du coût par habitant des services assurés, plus 25 % du coût des services assurés par résident de cette province, multiplié par la population de cette province pour l’année en question. Dans l’ensemble, la contribution du gouvernement fédéral équivalait à environ 50 % des coûts des services assurés au Canada, mais cette contribution était supérieure dans les provinces où les coûts par habitant étaient inférieurs à la moyenne nationale, et inférieure dans les autres provinces.

  6. Dans le cadre de la Loi sur les soins médicaux, le montant auquel avait droit une province au cours d’une année était équivalent à 50 % de la moyenne nationale du coût par habitant des services assurés, multiplié par la population de la province cette année-là. Ainsi, toutes les provinces recevaient des transferts par habitant égaux, même si la contribution fédérale en termes de proportion des dépenses provinciales totales variait d’une province à l’autre.

  7. L’hon. Marc Lalonde (15:7).

  8. Tom Kent (13:33).

  9. L’hon. Marc Lalonde (15:6-7).

  10. Dans le cadre du FPE, le gouvernement fédéral a transféré 13,5 points de l’impôt sur le revenu des particuliers et un point de l’impôt sur le revenu des sociétés. Les provinces dont les recettes fiscales était inférieures à une norme provinciale recevaient des paiements de péréquation assurant que leur transfert serait équivalent à la norme (les provinces auxquelles on se reportait pour établir la norme étaient le Québec, l’Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique). Se prévalant des accords de retrait facultatif, le Québec a reçu un abattement spécial de 8,5 points d’impôt additionnels pour l’impôt sur le revenu des particuliers. En raison de cet abattement additionnel, le Québec a obtenu une part relativement plus importante que les autres provinces de sa contribution fédérale sous forme de points d’impôt transférés et une part plus petite sous forme de transferts monétaires. Cependant, au total, les droits du Québec au titre du FPE (par habitant) étaient exactement les mêmes que ceux des autres provinces.

  11. Le PIB mesure la valeur de tous les biens, services et investissements à l’intérieur d’un pays durant une période déterminée, habituellement un an.

  12. Les montants des droits par habitant initiaux étaient de 144,34 $ pour les soins hospitaliers et médicaux, de 68,31 $ pour l’éducation postsecondaire et de 20,00 $ pour les services de santé complémentaires.

  13. L’hon. Marc Lalonde (15:7).

  14. Ibid.

  15. Le plancher des transferts en espèces au titre du TCSPS a été aboli en 1999, la nouvelle législation (projet de loi C-71) prévoyant un montant pour ces transferts dépassant la limite des 12,5 milliards de dollars.

  16. La raison principale de ces écarts est la différence du financement attribué dans le cadre du RAPC : les provinces qui recevaient une part supérieure à la moyenne dans le cadre du RAPC ont continué de bénéficier d’une part supérieure à la moyenne dans le cadre du TCSPS.

  17. Ministère des Finances, Historique du Transfert canadien en matière de santé et de programmes sociaux, mémoire présenté au Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie, le 7 juin 2000, p. 3.

  18. Ibid., p. 6.

  19. Premiers ministres provinciaux et leaders territoriaux, Lettre au Premier ministre du Canada, 3 février 2000. On peut consulter la lettre sur le site Internet du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes (SCIC) à http://www.scics.gc.ca/cinfo00/85007604_f.html. Voir également la déclaration "Les engagements des premiers ministres envers leurs citoyens en matière de santé", 4e Conférence annuelle des Premiers ministres provinciaux, communiqué de presse du 11 août  2000 (disponible à l’adresse Internet suivante : http://www.scics.gc.ca/cinfo00/850080017_f.html)

  20. Ministres de la Santé provinciaux et territoriaux, Comprendre les coûts du système de soins de santé au Canada, juin 2000, p. 10.

  21. L’hon. Marc Lalonde (15:13).

  22. L’hon. Marc Lalonde (15:10-11).

  23. Keith Banting ( 9:65).

  24. Le financement fédéral direct désigne les dépenses fédérales directes au titre des soins de santé, soit pour les services de santé dispensés à des groupes particuliers (Autochtones, Forces armées, anciens combattants) et pour la recherche en santé, la promotion de la santé et la protection de la santé.
  25. Tom Kent (13:34-35).

  26. Guillaume Bissonnette (17:12).

  27. L’hon. Monique Bégin (16:5).

  28. Tom Kent (13:32).

  29. L’hon. Claude Castonguay, Notre système de soins de santé – des changements s’imposent, mémoire présenté au Comité, p. 3-4.

  30. Guillaume Bissonnette (17: 11).

  31. Michael Bliss (13:37-38).

  32. Abby Hoffman (13:11).

  33. L’hon. Marc Lalonde (15:11).

  34. Tom Kent (13:30).

  35. Abby Hoffman (13:25).

  36. Santé Canada, History of Dispute Resolution under the Canada Health Act, Document d’information préparé pour le Comité, section 6, 9 février 2000.

  37. L’hon. Marc Lalonde (15:21).

  38. L’hon. Monique Bégin (16:5).

  39. Tom Kent (13:40).

  40. Chris Baker (9:31-32).

  41. Chris Baker (9:32).
  42. Chris Baker (9:32).

  43. Abby Hoffman (13:27).

  44. Graham Scott (20:13).
  45. Scott Evans (9:38).

  46. Conference Board du Canada, Canadians' Values and Attitudes or Canada's Health Care System: A Synthesis of Survey Results, 6 octobre 2000, p.12.
  47. Scott Evans (9:34-35).

  48. Dr. John S. Millar (14:35).

  49. Dr. John S. Millar (14:35).

  50. Sholom Glouberman (9:18-19).

  51. Scott Evans (9:37).

  52. ICIS, Dépenses nationales de santé - Tendances, Ottawa, 15 décembre 1999 (1975-1999) et 11 décembre 2000 (1975-2000), et OCDE, Éco-santé OCDE, CD-ROM, Paris, 1999 et 2000.

  53. Plus précisément, les dépenses de santé totales ont augmenté à un taux annuel moyen de 11,1 % au cours de la période de 1975 à 1991. Puis elles ont connu une baisse importante, jusqu'à un taux annuel moyen de 2,6 % entre 1991 et 1996. Le taux annuel moyen devrait atteindre 6,0 % entre 1996 et 2000.

  54. Abby Hoffman (13:8).

  55. Les données sont habituellement corrigées en fonction de l’inflation au moyen d’un indice implicite des prix du PIB (l’indice de 1992 égale 100).

  56. Les taux de croissance réels s’établissaient en moyenne à 3,8 % entre 1975 et 1991, à 1,0 % entre 1991 et 1996 et à 4,6 % entre 1996 et2000.

  57. Comme nous l’expliquons au chapitre 1, le PIB mesure la valeur de tous les produits, services et investissements dans un pays durant une année.

  58. Le secteur public désigne les divers ordres de gouvernement. Les dépenses du secteur privé consistent principalement en des frais directs payés personnellement par les individus et des dépenses couvertes par des compagnies d'assurance. Les dépenses des commissions des accidents du travail sont comprises dans les dépenses publiques de soins de santé.

  59. Abby Hoffman (13:8).

  60. Le PPA est un indice de prix international calculé en comparant les prix de produits identiques dans divers pays. Il indique le taux auquel une devise doit être convertie dans une autre devise pour être en mesure d’acheter un panier de biens et services équivalents dans d’autres pays. Par conséquent, le PPA n’est pas simplement une conversion monétaire mais une équivalence qui tient compte de la valeur réelle attribuée au panier de biens et services.

  61. Conference Board du Canada, Performance and Potential 2000-2001 Seeking "Made in Canada" Solutions, 2000, p. 115.
  62. ICIS, Les soins de santé au Canada – Un premier rapport annuel, 2000, p. 21.

  63. Ce survol de l’évolution de l’approche axée sur la santé de la population au Canada se fonde sur un document intitulé Initiatives sur la santé de la population canadienne, qui a été fourni au comité par Santé Canada.

  64. Marc Lalonde, ministre de Santé et Bien-être social Canada, Nouvelles perspectives de la santé des Canadiens – Un document de travail, Ottawa, avril 1974, p. 31.

  65. Jake Epp, ministre de la Santé nationale et du Bien-être social, La santé pour tous : plan d'ensemble pour la promotion de la santé, Ottawa, 1986.

  66. Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur la santé de la population, Stratégies d’amélioration de la santé de la population : Investir dans la santé des Canadiens, Ottawa, 1994.

  67. Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur la santé de la population, L’action intersectorielle… Pour une population en santé, Ottawa, juin 1999.

  68. Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur la santé de la population, Pour un avenir en santé – Deuxième rapport sur la santé de la population canadienne, 1999.

  69. Statistique Canada, « État de santé des enfants », Rapports sur la santé, no 82-003 au catalogue, hiver 1999, vol. 11, no 3.

  70. Comité consultatif sur l’infostructure de la santé, Voies vers une meilleure santé : Rapport final, Ottawa, février 1999, p. 4-1.

  71. Sholom Glouberman (9:9).

  72. L’hon. Marc Lalonde (15:15).

  73. Dr  Robert McMurtry (8:17).

  74. Howard Oxley et Maitland MacFarlan, Health Care Reform: Controlling Spending and Increasing Efficiency, Documents de travail du Service d'études économiques no 149, OCDE, Paris, 1995.

  75. Dr. John S. Millar (14:49).

  76. Professeure Colleen Flood, University of Toronto (14:18-19).

  77. Guillaume Bissonnette (17:6).

  78. Frank Fedyk (13:14).

  79. Frank Fedyk, (13:21).

  80. Santé Canada, Le système de soins de santé au Canada, 1999, p. 2.

  81. Ibid.

  82. L’hon. Monique Bégin (16:8).

  83. Dr Fraser Mustard, Myths, Beliefs, Values, Facts and Health Care, mémoire présenté au Comité, p. 3.

  84. Mark Stabile (14:12).

  85. Martin Zelder (12:39).

  86. Martin Zelder (12:40).

  87. Robert Evans (12:41-42).

  88. Dr Robert McMurtry (8:25).

  89. Dr J. Fraser Mustard, mémoire présenté au Comité, le 22 mars 2000, p. 2.

  90. ICIS, Les soins de santé au Canada : Un premier rapport annuel, p. 6.

  91. Abby Hoffman (13:10).

  92. Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur la santé de la population, Rapport statistique sur la santé de la population canadienne, 1999, pp. 34 et 41.

  93. Colleen Flood (14:19).

  94. Dr  Robert McMurtry (8:21).

  95. Réunion des premiers ministres, Communiqué sur la santé, 11 septembre 2000 (affiché à l’adresse www.scics.gc.ca).

  96. Graham W. S. Scott, mémoire présenté au Comité, juin 2000, p. 7.
  97. Mary Ellen Jeans (8:21).

  98. Dr. John S. Millar (14:5).

  99. Mary Ellen Jeans (8:21).

  100. La technologie des cellules souches illustre bien aussi les répercussions possibles de la recherche sur la santé et les soins. Récemment, des chercheurs en médecine de l'Alberta ont réalisé des percées remarquables. Ils ont prélevé des cellules saines d’un pancréas fonctionnant normalement et les ont implantées dans un diabétique tributaire d'injections d’insuline. Des mois après l’intervention, le patient n’a toujours plus besoin d’injections. Non seulement il n'aura plus à acheter d'insuline durant sa vie, mais il risquera beaucoup moins de souffrir des complications du diabète, comme de perdre la vue ou de développer des problèmes cardiaques. Cette percée améliore la qualité de vie et pourrait épargner le coût des soins que nécessitent la maladie et ses complications.


Haut de page