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SECD - Comité permanent

Sécurité nationale, défense et anciens combattants

 

Le mythe de la sécurité dans les aéroports canadiens

Le Comité sénatorial permanent de la défense et de la sécurité

Deuxième Session-Trente-septième législature

Janvier 2003


RECOMMANDATIONS

Section I

 

I.1 Transports Canada devrait, d’ici le 31 mars 2003, parachever ses programmes de formation normalisée destinés à enseigner au personnel navigant commercial (PNC) comment agir en présence de terroristes ou de matières ou produits utilisés par des terroristes. Cette formation devrait être terminée le 30 septembre 2003.

 

I.2 Les responsables de l’Agence des douanes et du revenu du Canada et Immigration Canada devraient, d’ici juin 2003, prouver de façon substantielle au comité qu’ils ont donné suite aux recommandations de la vérificatrice générale visant à améliorer la formation du personnel des aéroports pour qu’ils repèrent « toute personne susceptible de s’engager dans des activités criminelles ou de menacer la sécurité des Canadiens ». En outre, ils devraient prouver qu’ils ont pris les dispositions nécessaires pour avoir un meilleur accès aux banques de données des services de police afin de contribuer à ce genre d’identification et de fournir à leurs employés la formation et des instruments technologiques nécessaires pour exploiter pleinement ces banques de données.

 

I.3 Transports Canada devrait, d’ici le 30 septembre 2003, veiller à ce que les compagnies aériennes dispensent des cours de formation à leur personnel d’entretien et de maintenance et à tous les autres employés travaillant à proximité des avions afin de les aider à repérer les situations et les matières potentiellement dangereuses.

 

 

Section II

 

 

II.1 Tous les membres d’équipage devraient être informés de la présence éventuelle en cabine d’un agent de protection à bord (APB).

 

II.2 Transports Canada devrait, d’ici le 30 juin 2003, exiger la conception d’un système à double porte ou de tout autre système destiné à protéger les postes de pilotage, et il devrait ordonner que les compagnies aériennes installent ces systèmes avant le 31 décembre 2004.

 

II.3 Il conviendrait de donner pour consigne aux APB d’intervenir en cas de comportement perturbateur violent constaté en cabine et, bien évidemment, dès l’instant que la vie des membres d’équipage ou des passagers est menacée, plutôt que de se limiter à une intervention de dernier recours, quand quelqu’un décide de s’en prendre au poste de pilotage.

 

II.4 Les pilotes ne devraient pas être armés.

 


Section III

 

III.1 Un personnel spécialisé et dûment formé à cet effet devrait immédiatement entreprendre des contrôles de sécurité aléatoires et ciblés de tous les bagages enregistrés, des colis, des sacs de courrier et du fret.

 

III.2 L’ACSTA devrait, d’ici le 1er janvier 2004, mettre en œuvre un système de vérification à niveaux multiples (détection de vapeurs d’explosifs prolongée par un passage aux rayons X ou à une fouille manuelle) pour tous les bagages enregistrés, les sacs de courrier et le fret.

 

III.3 Il convient de mettre un terme à la pratique qui consiste à faire généralement l’impasse sur les mesures de sécurité dans le cas des « expéditeurs connus » qui utilisent des compagnies aériennes. Le comité invite à l’adoption d’un protocole applicable aux expéditeurs, protocole qui serait fondé sur leur fiabilité un peu comme c’est actuellement le cas en vertu des modalités « frontière efficace » conclues avec les États-Unis.

 

III.4 Les particuliers, le fret et les avions en provenance de petits aéroports qui ne sont pas dotés de systèmes de vérification perfectionnés doivent être soumis à un contrôle complet à leur arrivée à un aéroport relevant de la compétence de l’ACSTA.

 


Section IV

 

 

IV.1 L’ACSTA devrait émettre des laissez-passer nationaux pour tous les membres d’équipage et toutes les autres personnes qui relèvent naturellement d’une compétence davantage nationale que régionale. Si les autorités aéroportuaires locales doivent continuer d’émettre des laissez-passer pour leurs zones à accès restreint, ces documents devront :

 

§        être conformes à un modèle uniforme national obéissant à une configuration également nationale définie par l’Administration canadienne de la sécurité du transport aérien;

 

§        pouvoir être annulés par l’ACSTA

 

§        pouvoir être validés grâce à la base de données nationale de l’ACSTA.

 

IV.2 Tous les aéroports canadiens devraient, d’ici au 31 décembre 2003, se doter de nouveaux laissez-passer permettant d’accéder au côté piste. Ces laissez-passer à lecture électronique comportant des marques biométriques devront :

 

§        être encodés pour empêcher l’accès aux zones situées hors du secteur habituel de travail d’un employé;  
§        expirer automatiquement après trois ans;  

§        pouvoir être désactivés n’importe quand par un mécanisme commandé centralement.

 

IV. 3 L’ACSTA devrait être habilitée à émettre des laissez-passer à tous les employés, contractuels et autres, ainsi qu’aux autres personnels et aux véhicules autorisés à pénétrer du côté piste.

 

IV. 4 L’ACSTA devrait assumer la responsabilité de veiller à ce que ces personnes et ces véhicules fassent l’objet d’une fouille lors de leur entrée dans les zones réglementées aux aéroports du Canada. Lors de leur départ de ces zones, ces personnes et ces véhicules devraient faire l’objet d’une fouille sur une base aléatoire, des fouilles plus complètes étant toutefois effectuées en cas de menaces spéciales.

 

IV. 5 L’actuelle vérification des antécédents de sécurité en cinq points, nécessaire pour l’obtention d’un laissez-passer aux zones à accès restreint (casier judiciaire vérifié par le CIPC, menaces potentielles à la sécurité vérifiées par le SCRS et lieu d’habitation, antécédents professionnels et dossier de crédit contrôlés par Transports Canada) devrait être effectuée tous les trois ans plutôt que tous les cinq ans.

 


Section V

 

 

(Cette recommandation est reprise de la section IV)

IV. 4 L’ACSTA devrait assumer la responsabilité de veiller à ce que ces personnes et ces véhicules fassent l’objet d’une fouille lors de leur entrée dans les zones réglementées aux aéroports du Canada. Lors de leur départ de ces zones, ces personnes et ces véhicules devraient faire l’objet d’une fouille sur une base aléatoire, des fouilles plus complètes étant toutefois effectuées en cas de menaces spéciales.

 

(Cette recommandation est reprise de la section IV)

IV. 5 L’actuelle vérification des antécédents de sécurité en cinq points, nécessaire pour l’obtention d’un laissez-passer aux zones à accès restreint (casier judiciaire vérifié par le CIPC, menaces potentielles à la sécurité vérifiées par le SCRS et lieu d’habitation, antécédents professionnels et dossier de crédit contrôlés par Transports Canada) devrait être effectuée tous les trois ans plutôt que tous les cinq ans.

 

(Cette recommandation est spécifique à la section V)

V. 1 Transports Canada devrait exiger que les appareils privés devant partir d’un aéroport placé sous la supervision de l’ACSTA ne soient pas autorisés à décoller avant que les passagers et leurs bagages n’aient été fouillés. Tout avion privé en provenance d’un autre aérodrome, qu’il s’agisse d’un terrain privé au Canada ou de tout autre aéroport à l’étranger, devrait être fouillé à l’arrivée.

 

 

Section VI

 

Aucune recommandation en ce moment.

 

 

Section VII

 

 

VII.1 La responsabilité de tous les services policiers aéroportuaires ayant directement trait à la sécurité des voyages aériens devrait être retirée des autorités aéroportuaires pour être exclusivement confiée à la GRC qui travaillerait à contrat pour l’ACSTA.

 

VII.2 Les corps policiers locaux et les gardiens de sécurité engagés à contrat par les autorités aéroportuaires devraient être chargés de toutes les infractions pénales qui n’ont pas forcément de lien avec la sécurité du transport aérien.

 

 

Section VIII

 

 

VIII.1 Transports Canada devrait conserver la responsabilité de la formulation des politiques et des normes relatives à la sécurité des aéronefs et des aéroports et devrait être chargé de vérifier que ces politiques de sécurité sont mises en œuvre par l’ACSTA, les autorités aéroportuaires, les compagnies aériennes et les services policiers ou les autres sociétés de sécurité, conformément aux normes qu’il aurait établies;

 

VIII.2 L’ACSTA devrait être investie de la responsabilité de concevoir et de mettre en œuvre la formation ainsi que l’ensemble des mécanismes destinés à garantir la sécurité du transport aérien, notamment en ce qui a trait à la gestion des zones à accès restreint des aéroports (dont le contrôle à l’entrée) et au contrôle de sécurité de tous les passagers et de tous les objets chargés à bord d’un aéronef au Canada.

 

VIII.3 Afin que les normes nationales soient efficaces et uniformément mises en œuvre, l’ACSTA devrait se doter d’une capacité en matière de renseignement pour pouvoir s’acquitter efficacement de ses responsabilités.

 

VIII.4 L’ACSTA devrait être investie de l’autorité voulue pour confier à contrat à la GRC le rôle de supervision de tous les services de police dans les aéroports relativement à la sécurité des passagers, du fret, des aéronefs et des installations côté piste.

 

VIII.5 Le Bureau du vérificateur général du Canada devrait effectuer des vérifications – notamment en ce qui a trait à l’optimisation des ressources – de l’ensemble des dépenses de sécurité effectuées par le gouvernement fédéral et les autorités aéroportuaires (le ministre des Transports pourrait veiller à ce que cela soit possible dans une nouvelle loi).

 


Section IX

 

 

IX.1 Le gouvernement du Canada doit indiquer ce que représente globalement la taxe de sécurité de 12 $ et combien il reçoit de chaque aéroport à ce titre;

 

IX.2. S’agissant des recettes qui correspondent à la taxe de sécurité de 12 $, le gouvernement du Canada doit préciser quelle somme revient à l’ACSTA ainsi qu’aux autres ministères et organismes et, pour ces derniers, quelle somme est dépensée à chaque aéroport et à quel titre;

 

IX.3 L’ACSTA doit faire rapport des sommes qu’elle dépense en administration interne et elle doit déposer un état des dépenses annuel pour chaque aéroport en ce qui concerne : les contrôles de sécurité des passagers, la vérification du courrier et du fret, le contrôle des non passagers côté piste et les services de police;

 

IX.4 Le gouvernement du Canada devrait, par voie législative, conférer au Bureau du vérificateur général du Canada le pouvoir de vérifier chaque autorité aéroportuaire pour ce qui est de la précision comptable et de l’optimisation des ressources pour toutes les dépenses effectuées par chaque autorité. En outre, Transports Canada devrait être chargé de vérifier et de superviser de façon suivie les dépenses réalisées par chaque autorité aéroportuaire au titre de la sécurité.

 

 

Section X

 

 

X.1 Le gouvernement fédéral devrait énoncer et mettre en œuvre des mesures de sécurité concernant le voyage aérien, mesures qui seraient assorties, pour la population canadienne, d’une parfaite transparence et d’une pleine reddition de comptes sur le plan financier.

 

X.2 Les autorités aéroportuaires et les compagnies aériennes doivent prendre acte que la sécurité des voyages aériens concerne effectivement la population et ils doivent expliquer honnêtement le genre de mesures prises pour protéger le public voyageur contre toute activité terroriste ou criminelle, tant au sol que dans les airs.


ORDRE DE RENVOI  

Extrait des Journaux du Sénat du mercredi 30 octobre 2002 :

L'honorable sénateur Kenny propose, appuyé par l'honorable sénateur Losier-Cool,

Que le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense soit autorisé à mener une étude et à faire rapport sur la nécessité d'une politique nationale sur la sécurité pour le Canada. Le Comité sera en particulier autorisé à examiner :

a) la capacité du ministère de la Défense nationale de défendre et de protéger les intérêts, la population et le territoire du Canada et sa capacité de réagir à une urgence nationale ou à une attaque ou de prévenir ces situations;

b) les relations de travail entre les divers organismes participant à la collecte de renseignements, comment ils recueillent, colligent, analysent et diffusent ces renseignements, et comment ces fonctions pourraient être améliorées;

c) les mécanismes d'examen de la performance et des activités des divers organismes participant à la collecte de renseignements;

d) la sécurité de nos frontières;

Que les mémoires reçus et les témoignages entendus dans la première session de la trente-septième législature soient déférés au Comité;

Que Comité fasse rapport au Sénat au plus tard le 28 février 2004 et qu'il conserve tous les pouvoirs nécessaires pour diffuser ses conclusions jusqu'au 31 mars 2004.

Après débat,

Avec la permission du Sénat et conformément à l'article 30 du Règlement, la version française de la motion est modifiée au paragraphe b) et se lit comme suit :

« b) les relations entre les divers organismes participant à la collecte de renseignements, comment ils recueillent, colligent, analysent et diffusent ces renseignements, et comment ces fonctions pourraient être améliorées; ».

Après débat,

La motion, telle que modifiée, mise aux voix, est adoptée.

Paul C. Bélisle  
Greffier du Sénat


ONT DISCUTÉ AVEC LE COMITÉ

 

Audcent, M. Mark, légiste et conseiller parlementaire
(2 décembre 2002)

Baker, M. Mike, vice-président, Gestion générale, Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (25 novembre 2002)

Balnis, M. Richard Syndicat canadien de la fonction publique « SCFP » attaché de recherche principal (18 novembre 2002)

Barrette, M. Jean, directeur Opérations de sécurité, Groupe de la sécurité et sûreté, Transports Canada (27 novembre et 2 décembre 2002)

Begley, Inspecteur Jim, police fédérale, Aéroport international de Vancouver, GRC (novembre 2001)

Bonnell, M.. R.J. (Ray), surintendant, officier responsable, Sous-direction des services de protection, Gendarmerie royale du Canada (GRC) (2 décembre 2002)

Bramah, M. Brian, directeur régional, Sécurité et protection civile, Transports Canada (novembre 2001)

Bullock, Mme Margaret, directrice, Sensibilisation à la sécurité, Politiques et Règlements, Sécurité organisationnelle, Air Canada (novembre 2001)

Castonguay, Sergent d’état-major Charles, GRC (novembre 2001)

Clapham, surintendant Ward D., GRC, détachement de Richmond  (novembre 2001)

Collenette, L’honorable David Michael, c.p., député, ministre des Transports (2 décembre 2002)

Cooper, premier officier Russ, intervenant de Toronto, Comité de la sécurité, Association des pilotes d’Air Canada
(4 novembre 2002)

 

Deemert, M. Rob, Sécurité de la cabine, Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatial (15 août 2002)

Devlin, M. Bill directeur, Développement de l’aéroport en tant que plaque tournante, Air Canada (novembre 2001)

Duchesneau, M.Jacques, président et premier dirigeant, Administration canadienne de la sûreté du transport aérien
(25 novembre 2002)

Duncan, M. Mark vice-président, Opérations Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (25 novembre 2002)

Duquay, M. Yves, directeur principal, Gestion des risques – sécurité organisationnelle, Air Canada (novembre 2001)

Elliott, M. William, sous-ministre adjoint, Groupe de la sécurité et sûreté du ministère de Transports Canada
(27 novembre et 2 décembre 2002)

Enger, Inspecteur Tonia, Division des opérations, GRC, détachement de Richmond (novembre 2001)

Fernie, M. Iain, directeur général, Opérations de sécurité, Air Canada
(24 juin 2002)

Flagel, M. Brian, directeur, Services frontaliers des douanes, Agence des douanes et du revenu du Canada (novembre 2001)

Fleshman, M. Larry, directeur général, Service à la clientèle, (aéroport Pearson), Air Canada (24 juin 2002)

Fraser, Mme Sheila, vérificatrice générale du Canada
(18 novembre 2002)

Goupil, M. Pierre, inspecteur commandant, Sûreté du Québec (novembre 2001)

 

 

Hebert, Mme Barbara, directrice régionale, Douanes, Division du Grand Toronto, Agence des douanes et du revenu du Canada
(24 juin 2002)

Jenkins, Mme Wilma, directrice, Services d’immigration, Citoyenneté et immigration Canada (24 juin 2002)

Johns, M. Fred, directeur général, Logistique et Stratégie de traitement, Postes Canada (15 août 2002)

Johnson, capitaine Don, président de l’Association des pilotes d’Air Canada (4 novembre 2002)

Kasurak, M. Peter, directeur principal, Bureau du vérificateur general du Canada (18 novembre 2002)

Kavanaugh, M. Paul, directeur régional, Sécurité et planification d’urgence, Transports Canada (24 juin 2002)

Laflamme, M. Art, représentant principal de Air Line Pilots Association, International (14 août 2002)

Landry, Inspecteur Sam, officier responsable du Détachement aéroportuaire de l’aéroport de Toronto GRC (24 juin 2002)

Lefebrve, M. Paul, président secteur 2323, de l’ Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatial (15 août 2002)

Loeppky, M. Garry, sous-commissaire à la police opérationnelle de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) (2 décembre 2002)

Luloff, Mme Janet, directrice par intérim, Affaires réglementaires, Groupe de la sécurité et sûreté du ministère de Transports Canada (27 novembre et 2 décembre 2002)

Maines, M. Warren, directeur, Service à la clientèle (aéroport Pearson
d’Air Canada (24 juin 2002)

 

 

McInenly, M. Peter, vice-président, Harmonisation de l’entreprise, Postes Canada (15 août 2002)

McLeod, M. Dave, chef préposé d’escale de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatial (15 août 2002)

Minto, M. Shahid, vérificateur général adjoint (18 novembre 2002)

Morency, M. André, directeur général régional, région de l’Ontario, Transports Canada (24 juin 2002)

Murray, Mme Anne, vice-présidente, Affaires communautaires et environnementales, Aéroport international de Vancouver (novembre 2001)

Nelligan, M. John Patrick, associé principal, cabinet d’avocats Nelligan O’Brien Payne LLP (2 décembre 2002)

Neumann, Mme Suzanne, agent de vérification de la conformité, Observation de la législation douanière (novembre 2001)

Pelletier, Mme France, Affaires législatives et réglementaires, Division du transport aérien du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) (18 novembre 2002)

Pharand, M. Pierre-Paul, directeur de la Protection aéroportuaire (novembre 2001)

Pichette, M. Pierre-Paul, assistant-directeur, Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (novembre 2001)

Pigeon, M. Jean François, directeur intérimaire de la Sécurité à l’aéroport de Montréal (novembre 2001)

Pigeon, M. Jacques, avocat général principal et directeur, ministère de la Justice, Services juridiques du ministère de Transports Canada (2 décembre 2002)

 

 

Quinlan, M. Grant, inspecteur de sécurité de Transports Canada
(24 juin 2002)

Richmond, M. Craig, vice-président, Opérations, aéroportuaires, Aéroport international de Vancouver (novembre 2001)

Sheehy, capitaine Matt, président, Comité de la sécurité de l’Association des pilotes d’Air Canada (4 novembre 2002)

Sheridan, M. Norman, directeur, Opérations passagers de l’Agence des douanes et du revenu du Canada (24 juin 2002)

Slater, Mme Scenery, agente de programme de district
(novembre 2001)

Spraggett, M. Ernest, directeur, Opérations commerciales de l’Agence des douanes et du revenu du Canada (24 juin 2002)

St. John, M. Peter, professeur à la retraite, Relations internationales, Université du Manitoba (25 novembre 2002)

St. Pierre, M. Jaquelin, commandant, chef du poste de quartier 5, Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (novembre 2001)

Starck, M. Richard, avocat-conseil, Service fédéral des poursuites, Bureau régional du Québec (novembre 2001)

Stiff, M. Bob, directeur général, Sécurité générale de Postes Canada
(15 août 2002)

Wilmink, M. Chuck, consultant (4 novembre 2002)


QUI NOUS AVONS ENTENDU ET CE DONT NOUS AVONS PARLÉ 

Au cours de son étude de la sécurité dans les aéroports, le Comité en a visité deux, soit ceux de Dorval (à Montréal) et de Vancouver. Il a aussi entendu des témoins à Toronto et à Ottawa.

 

Visite d’information à l’aéroport de Dorval (le 5 novembre 2001)

 

Qui nous avons entendu

§        le sergent d’état-major Charles Castonguay, GRC

§        M. Pierre-Paul Pharand, directeur de l’administration de l’aéroport

§        M. Jean-François Pigeon, directeur intérimaire, Sécurité, administration de l’Aéroport international de Montréal

§        M. Pierre-Paul Pichette, directeur adjoint, Service de police de la Communauté urbaine de Montréal

§        M. Jaquelin Saint-Pierre, commandant, poste de police no 5, Service de police de la Communauté urbaine de Montréal

§        M. Pierre Goupil, inspecteur-chef, Sûreté du Québec

§        M. Richard Starck, conseiller juridique principal, Service fédéral des poursuites, bureau de la région de Québec, ministère de la Justice

 

Ce dont nous avons parlé

Équipement; inspection des bagages; crime organisé; délivrance et contrôle des laissez-passer; gouvernance; marche à suivre en cas d’urgence; coordination entre les agences travaillant à l’aéroport; vérification judiciaire des travailleurs côté piste; vérifications de sécurité; évaluation de la menace.


 

Visite d’information à l’aéroport de Vancouver (novembre 2001)

 

Qui nous avons entendu

§        M.Craig Richmond, vice-président, Opérations aéroportuaires, Aéroport international de Vancouver

§        M. Brian Bramah, directeur régional, Sûreté et préparatifs d’urgence, Transports Canada

§        Inspecteur Tonia Enger, agent des opérations, GRC, détachement de Richmond

§        Surintendent Ward D. Clapham, GRC, détachement de Richmond

§        Inspecteur Jim Begley, Exécution des lois fédérales, Aéroport international de Vancouver, GRC

§        M. Brian Flagel, Services frontaliers des douanes, Agence des douanes et du revenu du Canada

§        M. Yves Duquay, directeur principal, Gestion des risques pour la sécurité, Air Canada

§        Mme Margaret Bullock, gestionnaire, Sensibilisation à la sécurité, Services de sécurité, Air Canada

§        M. Bill Devlin, gestionnaire, Développement de la plaque tournante, Air Canada

§        Mme Anne Murray, vice-présidente, Communauté et environnement, Aéroport international de Vancouver

 

Ce dont nous avons parlé

Accès aux zones réglementées; contrôle de pré-embarquement des passagers; normes nationales en matière de technologie, de formation et de sélection; délivrance et contrôle des laissez-passer; gouvernance; exécution des lois; crime organisé; douanes; fret, courrier et colis; protection civile; coordination des diverses agences travaillant à l’aéroport.


 

Audience de Toronto (24 juin 2002)

 

Qui nous avons entendu

§        M. Larry Fleshman, directeur général, Services à la clientèle (Aéroport Pearson), Air Canada

§        M. Iain Fernie, directeur des opérations régionales de sécurité; Air Canada

§        M. Warren Maines, directeur, Services à la clientèle (Aéroport Pearson), Air Canada

§        M. Paul Kavanaugh, directeur régional, Sécurité et planification d’urgence, Transports Canada

§        M. André Morency, directeur général régional, région de l’Ontario, Transports Canada

§        M. Grant Quinlan, inspecteur de la sécurité, Transports Canada

§        Inspecteur Sam Landry, Officier responsable, détachement de l’Aéroport de Toronto, GRC

§        Wilma Jenkins, directrice, Services d’immigration, Citoyenneté et Immigration Canada

§        Norman Sheridan, directeur, Programmes de traitement des voyageurs, Agence des douanes et du revenu du Canada

§        Ernest Spraggett, directeur, Opérations commerciales, Agence des douanes et du revenu du Canada

§        Barbara Hebert, directrice régionale, Douanes, Division de la Région du Grand Toronto, Agence des douanes et du revenu du Canada

 

Le Comité a aussi entendu à huis clos quelques personnes de l’industrie de l’aviation qui lui ont indiqué certains sujets d’enquête. Leurs observations ont été sténographiées, et ils ont accepté qu’elles soient imprimées dans les fascicules des délibérations des comités, sous le sceau de l’anonymat.

 

 

Le Comité a de plus invité quatre autres témoins à comparaître dans le cadre de ses audiences de Toronto — l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto, Federal Express, Postes Canada et le Service de police régionale de Peel —, mais tous ont décliné l’invitation. Postes Canada a toutefois comparu à Ottawa, en août.

 

Ce dont nous avons parlé

Inspection du courrier et du fret; exécution des lois; coopération avec la police; crime organisé; délivrance des laissez-passer; vérification judiciaire des employés; inspection des bagages; gouvernance; équipement; Air Canada – méthodes d’embauchage; vérifications d’identité; gouvernance, sécurité périphérique et dans les aires de trafic; concessionnaires des services aéronautiques dans les aéroports.

 

Audience d’Ottawa (14 août 2002)

 

Qui nous avons entendu

§        M. Art Laflamme, représentant principal, Air Line Pilots Association International

 

Ce dont nous avons parlé

Protocoles, procédures et formation pour les pilotes et les agents de bord; portes des postes de pilotage; agents de sécurité des transporteurs aériens; laissez-passer et fouilles côté piste; fausses pièces d’identité et nouveau système de laissez-passer donnant accès aux zones réglementées.


 

Audience d’Ottawa (15 août 2002)

 

Qui nous avons entendu

§        M. Peter McInenly, vice-président, Agencement des activités, Postes Canada

§        M. Fred Johns, directeur général, Logistique et stratégies de traitement, Postes Canada

§        M. Bob Stiff, directeur général, Sécurité industrielle, Postes Canada

§        M. Dave McLeod, chef préposé d’escale, Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale

§        M. Robert Deemert, Sécurité en cabine, Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale

§        M. Paul Lefebvre, président du local 2323, Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale

 

Ce dont nous avons parlé

Laissez-passer et fouilles côté piste; coopération avec la police; inspection des bagages; inspection du courrier, des colis et du fret; vérifications d’identité; sécurité des employés.

 

Audience d’Ottawa (4 novembre 2002)

 

Qui nous avons entendu

§        M. Chuck Wilmink, consultant, ancien directeur de la sécurité industrielle, Lignes aériennes Canadien International

§        Capitaine Don Johnson, président, Association des pilotes d’Air Canada

 

 

§        Capitaine Matt Sheehy, président, Comité de la sécurité, Association des pilotes d’Air Canada

§        Copilote Russ Cooper, représentant de Toronto, Comité de la sécurité, Association des pilotes d’Air Canada

 

Ce dont nous avons parlé

Formation des équipages de conduite; laissez-passer et fouilles côté piste; inspection des bagages; inspection des colis et du fret; fausses pièces d’identité et nouveau système de laissez-passer donnant accès aux zones réglementées; missiles sol-air; confidentialité; gouvernance; exécution des lois; sécurité des employés; système national de laissez-passer.

 

Audience d’Ottawa (18 novembre 2002)

 

Qui nous avons entendu

§        Mme Sheila Fraser, vérificatrice générale du Canada

§        M. Shahid Minto, vérificateur général adjoint

§        M. Peter Kasurak, principal, directeur principal, Bureau du vérificateur général du Canada

§        M. Richard Balnis, agent de recherche, Syndicat canadien de la fonction publique

§        Mme France Pelletier, Affaires législatives et réglementaires, Division du transport aérien, Syndicat canadien de la fonction publique

 

Ce dont nous avons parlé

Responsabilité financière; gouvernance; cession aux autorités aéroportuaires; formation des agents des douanes; formation des agents d’immigration; formation des équipages de conduite; Programme de protection des transporteurs aériens canadiens;

 

 

responsabilités et obligations des agents de bord; recherche de couteaux polyvalents et d’autres armes dangereuses sur les travailleurs côté piste.

 

Audience d’Ottawa (25 novembre 2002)

 

Qui nous avons entendu

§        M. Jacques Duchesneau, président-directeur général, Administration canadienne de la sûreté du transport aérien

§        M. Mark Duncan, vice-président, Opérations, Administration canadienne de la sûreté du transport aérien

§        M. Mike Baker, vice-président, Direction des affaires, Administration canadienne de la sûreté du transport aérien

§        M. Peter St. John, professeur (à la retraite), Relations internationales, Université du Manitoba

 

Ce dont nous avons parlé

Recherche de couteaux polyvalents et d’autres armes dangereuses sur les travailleurs côté piste; inspection des bagages; inspection du courrier; inspection des colis et du fret; matériel de détection d’explosifs; fausses pièces d’identité et nouveau système de laissez-passer donnant accès aux zones réglementées; confidentialité; gouvernance; responsabilité financière; formation du personnel.

 

Audience d’Ottawa (27 novembre 2002)

 

Qui nous avons entendu

§        M. William Elliott, sous-ministre adjoint, Groupe de la sécurité et de la sûreté, Transports Canada

§        Mme Janet Luloff, directrice intérimaire, Réglementation, Groupe de la sécurité et de la sûreté, Transports Canada

 

 

§        M. Jean Barrette, directeur, Opérations de sécurité, Groupe de la sécurité et de la sûreté, Transports Canada

 

Ce dont nous avons parlé

Laissez-passer et fouilles côté piste; inspection des passagers; inspection des bagages; inspection du courrier; inspection des colis et du fret; fausses pièces d’identité et nouveau système de laissez-passer donnant accès aux zones réglementées; formation; vérifications de la sécurité; gouvernance; confidentialité; repérage de l’argent; baux; usages américains.

 

Audience d’Ottawa (2 décembre 2002)

 

Qui nous avons entendu

§        L’honorable David M. Collenette, c.p., député, ministre des Transports

§        M. William Elliott, sous-ministre adjoint, Groupe de la sécurité et de la sûreté, Transports Canada

§        M. Jacques Pigeon, avocat général principal, Transports Canada

§        Mme Janet Luloff, directrice intérimaire, Réglementation, Groupe de la sécurité et de la sûreté, Transports Canada

§        M. Jean Barrette, directeur, Opérations de sécurité, Groupe de la sécurité et de la sûreté, Transports Canada

§        M. Mark Audcent, légiste et conseiller parlementaire

§        M. John Patrick Nelligan, associé principal, cabinet d’avocats Nelligan, O’Brien, Payne, LL.P., Ottawa

§        Commissaire adjoint Garry Leoppky, Opérations, Gendarmerie royale du Canada

§        Surintendant R. J. (Ray) Bonnell, Officier responsable, Sous-direction des services de protection


 

Ce dont nous avons parlé

Agents de sécurité à bord des aéronefs; formation des équipages; laissez-passer et fouilles côté piste; inspection du courrier, du fret et des bagages; missiles sol-air; confidentialité; obligations des témoins; gouvernance; concessionnaires des services aéronautiques à l’aéroport; vérifications de la sécurité; responsabilité financière; baux; nouveaux aéroports.


AMÉLIORATIONS DE LA SÉCURITÉ 

Le Comité a invité les représentants de Transports Canada à lui remettre la liste des mesures d’amélioration de la sécurité qu’ils ont adoptées dans le sillage des événements du 11 septembre 2001. Le ministère a fourni la liste ci-après :

 

1.     Création de l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) pour assurer le contrôle de sécurité des passagers et de leurs effets au préembarquement, grâce à des méthodes de détection améliorées.

 

2.     Achat et installation (par le biais de l’ACSTA) de systèmes perfectionnés de détection des explosifs dans les aéroports.

 

3.     Affectation d’un plus grand nombre d’inspecteurs au sol dans les aéroports et amélioration des mesures de contrôle.

 

4.     Établissement du Programme de protection des transporteurs aériens canadiens, qui assure la présence d’agents de la GRC à bord de certains vols intérieurs et internationaux.

 

5.     Renforcement des portes des postes de pilotage.

 

6.     Soutien financier lié à la présence policière requise pour assurer la sécurité aérienne dans les grands aéroports.

 

7.     Élargissement du mandat de l’ ACSTA pour assurer le contrôle de sûreté des non-passagers dans les aéroports et la mise au point d’un système amélioré de cartes d’identité pour les non-passagers qui ont besoin d’accéder aux zones réglementées des aéroports.

 

Source : Déclaration de William Elliott, sous-ministre adjoint, sûreté et sécurité, Transports Canada, le 27 novembre 2002.

 

Le Comité a invité les représentants de l’Agence des douanes et du revenu du Canada à lui remettre la liste des mesures d’amélioration de la sécurité qu’ils ont adoptées dans le sillage des événements du 11 septembre 2001. L’Agence a fourni la liste ci-après :

 

1.     L’ADRC a immédiatement établi une alerte de sécurité nationale de niveau 1 dans tous les ports. L’alerte est encore en vigueur. Dans les aéroports internationaux, des vérifications exhaustives continuent d’être effectuées en ce qui concerne les vols en provenance de l’extérieur de l’Amérique du Nord. Tous les passagers arrivant d’un pays autre que les États-Unis doivent présenter une pièce d’identité et nous exécutons des vérifications à l’aide de nos bases de données (SIGLIP et SIED). Les marchandises et le courrier en provenance ou à destination de pays à risque élevé font l’objet de contrôles.

L’ADRC a élaboré un plan de gestion des services à la frontière, plan qui est axé sur les risques et qui établit que le terrorisme est la priorité absolue dans les aéroports. La formation des nouveaux douaniers et des douaniers expérimentés sur les techniques de vérification et de contrôle ainsi que sur les nouvelles technologies continue d’avoir la priorité au sein de l’ADRC. Afin de lutter contre la menace du terrorisme, l’Agence continue de collaborer étroitement avec ses partenaires dans le domaine de la sécurité, particulièrement avec la GRC, le SCRS, CIC et les Services américains de douane et d’immigration.

 

2.     Dans les aéroports internationaux, tous les programmes pilotes ont été interrompus en ce qui concerne les passagers en transit qui n’étaient pas tenus de faire l’objet d’une inspection. Actuellement, tous les passagers arrivant au Canada doivent être vérifiés par des douaniers avant de prendre un vol de continuation. Une seule exception a été établie : à l’Aéroport international de Vancouver, le

 

projet pilote de précontrôle en transit autorise les passagers internationaux en transit à se rendre directement à une installation américaine de contrôle.

 

3.     Les responsables ont davantage recours à la technologie afin d’inspecter les personnes, les bagages et les biens, y compris les marchandises et le courrier. L’équipement ci-après a été commandé et/ou installé dans les aéroports canadiens depuis le 11 septembre 2001 : appareils mobiles et fixes de contrôle aux rayons X, fibroscopes, densimètres et système mobile VACIS utilisant les rayons gamma.

 

4.     L’ADRC a interrompu le programme CANPASS qui permettait d’accorder l’autorisation aux aéronefs privés à l’aide des centres de déclaration par téléphone (CDT). En décembre 2002, le programme a été remis en œuvre à un nombre réduit d’endroits. De plus, les taux de vérification dans le cadre du programme CANPASS sont établis en fonction d’une évaluation des risques. Tous les vols à risque élevé font l’objet de vérifications intégrales (100 %).

 

5.     L’ADRC ainsi que Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) élabore un système pour obtenir et analyser les renseignements afin de vérifier les passagers avant leur arrivée au Canada. Le système comporte deux éléments : le SIPV qui permet de circonscrire les données obtenues par un transporteur aérien pendant l’enregistrement de chaque passager; le PNR qui est versé dans le système de réservation du transporteur et qui précise l’itinéraire de voyage de la personne qui a fait la réservation. L’analyse de renseignements sur les voyageurs, comme les tendances touristiques et les données sur les réservations, aidera l’ADRC à cerner les personnes soupçonnées d’être impliquées

 

 

 

dans des activités terroristes ou d’autres actes criminels. Le 7 octobre 2002, l’ADRC a réussi à mettre en œuvre le Système de renseignements sur les passagers (PAXIS) dans huit aéroports internationaux canadiens : Vancouver, Winnipeg, Edmonton, Calgary, Toronto, Ottawa, Dorval et Halifax.

 

6.     Dans le cadre de l’Accord sur la frontière commune, les autorités ont créé des services conjoints d’analyse des passagers (SCAP), dans le cadre de projets pilotes à Vancouver et à Miami. Les membres de ces services proviennent notamment de l’ADRC, du Service des douanes des États-Unis, de Citoyenneté et Immigration ainsi que du Service d’immigration et de naturalisation des États-Unis. À l’aide des renseignements obtenus grâce au SIPV et au PNR, que nous avons précisés dans le paragraphe précédent, les équipes des Services conjoints d’analyse des passagers axeront leurs efforts sur les passagers à haut risque qui arrivent au Canada ou aux États-Unis, l’essentiel consistant à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre le terrorisme et à assurer la sécurité nationale. Nous viserons les personnes susceptibles d’être impliquées dans des activités criminelles, comme la contrebande, le trafic d’étrangers, etc.

 

Source : Agence des douanes et du revenu du Canada, décembre 2002


RESPONSABILITÉS DE LA SÉCURITÉ À L’AÉROPORT PEARSON 

Le 24 juin 2002, l’inspecteur Sam Landry, du Détachement de la Gendarmerie royale du Canada de l’aéroport de Toronto, a informé le Comité que 82 organismes à l’aéroport sont investis de responsabilités en matière de sécurité. Le 2 août 2002, il a envoyé au Comité la liste suivante :

 

Gendarmerie royale du Canada

          Section antidrogue

          Sécurité des PDM

          Immigration et Passeport

          Douanes et Accise

          Peloton de protection du Premier ministre

          Section de l’exécution des lois fédérales

          Produits de la criminalité

 

Police régionale de Peel

Service canadien du renseignement de sécurité

Greater Toronto Airport Authority (Autorité aéroportuaire du Grand Toronto)

Agence des douanes et du revenu du Canada

Citoyenneté et Immigration Canada

Bureau des passeports (ministères des Affaires étrangères et du Commerce international)

U.S. Immigration and Naturalization Service

U.S. Customs

Transports Canada

NAVCANADA

Corps canadien des commissionnaires

Police provinciale de l’Ontario

Service de police de Toronto

Police régionale de York

Police régionale de Niagara

Police régionale de Hamilton Wentworth

Police régionale de Halton

Postes Canada

Federal Express

Purolator

UPS

Group 4

Wackenhut

Service des incendies de Mississauga

Service des incendies de Toronto

Santé Canada

Municipalité régionale de Peel

Toronto Transit Authority

Agence canadienne d’inspection des aliments

Ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada

Environnement Canada

 

Inflight Kitchens

CARA

 

Paragon Security

Alpha Security

ASP Security

Police militaire canadienne

Force opérationnelle interarmées 2 (FOI 2)

Airport Group Canada

U.S. Federal Aviation Administration

U.S. Secret Service

U.S. State Department

Central Intelligence Agency

Sécurité d’El Al Airlines

Sécurité d’Air Canada

Sécurité d’Air Transat

Sécurité de Sky Service

Sécurité du Bureau aéropostal

Sécurité d’U.S. Air


AUTORITÉ AÉROPORTUAIRE DU GRAND TORONTO   

 

              Le Comité tient à noter que l’absence d’une contribution de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto à cette étude n’est pas le résultat d’un oubli.  L’AAGT a été invitée plus d’une fois à rencontrer le Comité, mais M. Louis Turpen, président et chef de la direction, a décliné l’invitation en invoquant l’article 4.8 de la Loi sur l’aéronautique, le Règlement canadien sur la sûreté aérienne pris en vertu de cette loi, l’article 32 de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien et les articles 38.01 et 38.02 de la Loi sur la preuve au Canada.

 

          Dans un avis juridique agréé par M. John Nelligan, C.R., associé principal du cabinet d’avocats Nelligan O’Brien Payne d’Ottawa, le Légiste et conseiller parlementaire du Sénat, M. Mark Audcent, a informé le Comité qu’il avait le droit de citer M. Turpen à comparaître et d’exiger de lui qu’il réponde à toutes ses questions sans exception.  Selon le Légiste, les textes invoqués n’empêchent en rien le Comité de s’acquitter de son mandat ni M. Turpen de communiquer de l’information au Parlement.  Toutefois, étant donné les échanges entre M. Turpen et la greffière du Comité et le fait que le Comité a obtenu de meilleures sources disposant de connaissances plus précises toute l’information qu’il lui fallait obtenir de l’AAGT, le Comité a estimé que le témoignage de M. Turpen serait à ce stade redondant.

 

              Pour ce qui est des motifs invoqués par M. Turpen, les avis juridiques ci-joints sont éloquents.

 

 

Chronologie des contacts avec l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto

 

30 mai 2002 – La greffière du Comité téléphone à Mme Lorrie McKee, directrice, Relations gouvernementales, pour demander à l’AAGT une visite d’information devant comporter une séance d’information et une visite des lieux. La greffière explique que la presse sera invitée à accompagner le Comité comme lors de toutes les visites de ce genre. Mme McKee convient de parler de cette visite à la haute direction.

 

4 juin 2002 – Mme McKee téléphone à la greffière pour lui dire que l’AAGT décline l’invitation à participer à la visite d’information à Toronto, mais qu’elle est disposée à assister à une réunion publique.  La greffière télécopie à l’AAGT une invitation officielle relative à une visite d’information en notant que le Comité a fait des visites semblables à Montréal et à Vancouver. 

 

5 juin 2002 – La greffière télécopie l’invitation à M. Louis Turpen, président et chef de la direction de l’AAGT.

 

7 juin 2002 - M. Turpen télécopie au président du Comité une lettre dans laquelle il déclare que l’AAGT est disposée à communiquer ses vues, mais que, «étant donné le caractère confidentiel du sujet, nous exigerions que la réunion soit confidentielle».

 

10 juin 2002 – La greffière téléphone à M. Turpen pour expliquer l’objet de la visite proposée en mentionnant le mandat que le Comité a reçu d’étudier le besoin d’une politique nationale sur la sécurité.  M. Turpen maintient sa demande de réunion à huis clos.

 

21 juin 2002 – La greffière envoie à M. Turpen une lettre accusant réception de sa lettre du 7 juin 2002 au président du Comité.

 

10 juillet 2002 - M. Turpen envoie à la greffière une lettre indiquant qu’il hésite à témoigner dans une instance publique en présence de la presse.

 

20 août 2002 - M. Turpen envoie au président du Comité une lettre dans laquelle il retire l’offre de rencontrer le Comité en privé.

 

21 août 2002 – La greffière envoie à M. Turpen une lettre indiquant qu’elle portera sa lettre à l’attention du Comité lors de sa prochaine réunion.

 

3 septembre 2002 – M. Turpen envoie à la greffière une lettre dans laquelle il réitère sa position.

 

4 novembre 2002 – Le Légiste du Sénat fournit deux avis juridiques à l’effet que M. Turpen est tenu de comparaître et de témoigner devant le Comité.

 

 


 

le 4 juin 2002

 

Madame Lorrie McKee

Directrice, Relations gouvernementales

Autorité aéroportuaire du Grand Toronto

 

Madame,

 

Comme suite à notre entretien téléphonique d’aujourd’hui, j’invite officiellement l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto à rencontrer le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense dans le cadre d’une visite d’information à Toronto le 24 juin 2002.  Le Comité aimerait visiter les installations de l’aéroport Pearson et s’entretenir avec les représentants de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto au sujet des opérations de sécurité à l’aéroport.

 

Le Comité a fait des visites d’information semblables aux aéroports de Dorval et de Vancouver et constaté qu’elles l’aidaient à mieux comprendre les opérations de sécurité.  Comme l’aéroport Pearson est le plus achalandé au Canada, le Comité estime qu’une visite de vos installations s’impose dans le cadre de son étude sur une politique nationale sur la sécurité.

 

Nous espérons que l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto va accorder une attention favorable à notre demande.

 

Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.

 

Barbara Reynolds

Greffière du Comité


le 7 juin 2002

 

L’honorable Colin Kenny

Le Sénat du Canada

 

Monsieur le sénateur,

 

Je crois comprendre d’après ce que rapportent les médias qu’il vous est arrivé un incident de sécurité à l’Aéroport international Pearson de Toronto. Mon personnel m’a informé par ailleurs que le Comité sénatorial permanent de la défense nationale et de la sécurité, que vous présidez, invite officiellement l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto à le rencontrer lors d’une visite d’information à Toronto le 24 juin 2002.  Comme je ne sais trop si la demande du Comité se rapporte à l’incident de sécurité ou plus largement à la sûreté aérienne après le 11 septembre, il serait utile que vous en précisiez l’objet.

 

Quant à l’incident de sécurité qui vous est arrivé, nous avons essayé à plusieurs reprises de savoir au juste ce qui a pu se passer.  Malheureusement, il nous a été impossible jusqu’à présent d’obtenir de vous ou de votre personnel des renseignements qui nous permettent de déterminer la nature exacte de l’incident et les responsabilités qu’il engage (aéroport, compagnie aérienne, douanes, immigration ou transports).  Comme je milite depuis longtemps en faveur de la sécurité dans les aéroports et que j’ai frayé la voie à plusieurs des procédures en usage aujourd’hui, je porte un intérêt personnel à ce qui vous est arrivé, surtout s’il en a bel et bien résulté une atteinte à la sécurité.  Je vous invite donc à me fournir de plus amples renseignements sur cet incident.  Nous cherchons toujours à maintenir le niveau maximum de sécurité à l’aéroport Pearson.

 

Concernant la rencontre que vous proposez le 24 juin, il nous serait utile, comme je l’ai dit, de savoir ce qui vous intéresse au juste afin que les personnes compétentes soient présentes.  Tout en reconnaissant que la sûreté aérienne relève de l’ACSTA, nous nous ferions un plaisir de communiquer le point de vue d’un aéroport.  Étant donné le caractère confidentiel du sujet, nous exigerions que la réunion soit confidentielle et il nous faudrait évidemment vérifier la cote de sécurité des personnes présentes.

 

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.

 

Louis A. Turpen


 

le 21 juin 2002

 

Monsieur Louis A. Turpen

 

Monsieur,

 

En ma qualité de greffière du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense, j’accuse réception de votre lettre du 7 juin 2002 à l’honorable Colin Kenny, président du Comité.

 

Dans le premier paragraphe de votre lettre, vous demandez si l’invitation à rencontrer le Comité se rapporte à ce qui est arrivé au sénateur Kenny à l’aéroport Pearson ou à quelque chose de plus large.  Je vous ai expliqué par téléphone le 10 juin 2002 que l’invitation s’inscrivait dans le cadre d’une étude sur le besoin d’une politique nationale sur la sécurité.  Après notre conversation, je vous ai télécopié une copie du mandat du Comité ainsi qu’un extrait de deux pages sur la question tiré du rapport du Comité en date de février 2002 intitulé L’état de préparation du Canada sur les plans de la sécurité et de la défense.

 

Concernant ce qui est arrivé au président du Comité à l’aéroport Pearson, il m’a demandé de vous dire qu’il a en a informé le ministre des Transports et des fonctionnaires de Transports Canada.  Sans doute vont-ils communiquer avec vous s’ils le jugent à propos.

 

Le troisième paragraphe de votre lettre semble contredire l’information que m’a communiquée le 4 juin 2002 votre directrice des Relations gouvernementales, Lorrie McKee.  Elle m’a dit que l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto n’était pas disposée à rencontrer le Comité dans le cadre d’une visite d’information, mais qu’elle était disposée à le rencontrer dans le cadre d’une réunion publique.  Cette information a été transmise au Comité.

 

J’ai reçu du Comité l’instruction de vous informer qu’il s’inquiète de la position que l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto adopte dans cette affaire.  Nous vous encourageons à consulter des avocats au sujet de votre obligation de rencontrer le Comité.

 

Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.

 

Barbara Reynolds

Greffière du Comité


 

le 10 juillet 2002

 

Madame Barbara Reynolds

Greffière du Comité

 

Madame,

 

Je vous remercie de votre lettre du 21 juin ainsi que d’une copie du mandat du Comité et du texte intitulé « L’état de préparation du Canada sur les plans de la sécurité et de la défense ».

 

Concernant ce qui est arrivé au sénateur Kenny à l’aéroport Pearson, je suis content qu’il en ait fait part au ministre des Transports.  Comme Transports Canada ne nous en a pas parlé, j’en conclu qu’il ne s’agissait sans doute pas d’une « atteinte à la sécurité », ce qui est réconfortant.

 

Merci de votre mise en garde concernant le besoin de consulter des avocats au sujet de l’obligation où se trouve l’AAGT de rencontrer le Comité.  J’ai dit que je suis toujours disposé à comparaître devant le Comité pour discuter de questions de sécurité concrètement et sans détour.  Cependant, vous comprenez, j’en suis certain, mon hésitation à discuter de ces choses dans une instance publique alors que, si j’ai bien compris, toutes les réunions du Sénat se tiennent en présence de la presse.

 

Vous remerciant de m’avoir fait part de vos réflexions, je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.

 

Louis A. Turpen

 


le 20 août 2002

 

Monsieur Colin Kenny

Président

Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense

 

 

Monsieur le sénateur,

 

On m’a fait tenir une copie de votre article paru dans le Globe and Mail du 15 août et une transcription de l’entrevue que vous avez donnée à Canada AM le 19 août.  Votre persistance à partager avec la presse tout ce que vous entendez dire au sujet de la sûreté aérienne m’inquiète grandement.  Je supposais que, en tant que sénateur et membre du gouvernement du Canada, vous étiez parfaitement au courant des questions de sûreté aérienne et conscient de la nécessité de protéger des renseignements sensibles.  Apparemment, je me trompais.  Il ressort par ailleurs de vos propos que, bien que vous ayez tenu plusieurs audiences sur la sûreté aéroportuaire, vous n’avez pas encore compris les mesures de sécurité.

 

La sécurité des aéroports canadiens relève à la fois des aéroports, des compagnies aériennes et d’organismes publics chargés de faire respecter les normes les plus strictes possibles, entre autres, Transports Canada, l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA), Douanes et Immigration, les forces de police locales et la GRC.  En outre, les procédures de sécurité se déroulent dans le cadre d’un régime juridique qui est conçu pour empêcher la communication au public de l’information sensible, que ce soit par des sénateurs dans le Globe and Mail ou ailleurs.  Veuillez vous reporter à la Loi sur l’aéronautique, à l’article 4.8 du Règlement canadien sur la sûreté aérienne, DORS/2000-111, à l’article 32 de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien et aux articles 38.01 et 38.02 de la Loi sur la preuve au Canada.  J’attire en particulier votre attention sur la Loi sur la preuve au Canada.  Je ferais également remarquer qu’il n’est pas évident que votre comité soit habilité, en vertu du Règlement du Sénat, à tenir des audiences à huis clos pour assurer la confidentialité des renseignements qui peuvent lui être communiqués.

 

Je n’ai jamais pensé qu’il était dans l’intérêt public de fournir un mode d’emploi aux terroristes qui sont toujours à l’affût des failles du système.  Vous semblez être d’un autre avis.  Le slogan « un mot de trop, un vaisseau de moins » vient à l’esprit.

 

Étant donnée la façon dont vous avez choisi de mener vos enquêtes, je retire officiellement mon offre de vous rencontrer en privé vous et votre comité.  Toute discussion que vous aimeriez avoir avec l’AAGT à ce sujet ne saurait avoir lieu qu’après obtention des approbations nécessaires du procureur général du Canada en vertu de la Loi sur la preuve au Canada et du ministre des Transports aux termes de la Loi sur l’aéronautique et de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le sénateur, l’expression de mes sentiments distingués.

 

Louis A. Turpen

 

c.c.:   Conseil d’administration de l’AAGT

          L’hon. David Collenette

 


le 21 août 2002

 

Monsieur Louis A. Turpen

Autorité aéroportuaire du Grand Toronto

 

Monsieur,

 

En ma qualité de greffière du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense, j’accuse réception de votre lettre du 20 août 2002 à l’honorable Colin Kenny, président du Comité.

 

Soyez assuré que votre lettre sera portée à l’attention des membres du Comité lors de leur prochaine réunion, probablement à la mi-septembre.

 

Je voudrais noter la suite des événements qui ont eu lieu.  Le 4 juin 2002, la directrice des Relations gouvernementales de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto, Lorrie McKee, a déclaré que votre organisme n’était pas disposé à rencontrer le Comité dans le cadre d’une visite d’information à Toronto, mais qu’il était disposé à le rencontrer dans le cadre d’une réunion publique.  Plus tard le même jour, le Comité a lancé une invitation à comparaître à une réunion publique à Toronto, mais le 7 juin, vous avez envoyé une lettre indiquant qu’il faudrait que la réunion soit confidentielle.  Maintenant vous retirez votre offre de rencontrer le Comité en privé.

 

Le Comité poursuit son examen des opérations de sécurité dans les aéroports et citera un certain nombre de témoins à comparaître.  Comme je l’ai déjà dit, le Comité va examiner votre lettre à sa prochaine réunion.

 

Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.

 

Barbara Reynolds

Greffière du Comité


le 3 septembre 2002

 

Madame Barbara Reynolds

Greffière du Comité

 

Madame,

 

Je vous renvoie à votre lettre du 21 août 2002 en réponse à ma lettre du 20 août 2002.  Bien que ce que j’ai dit dans cette lettre reste valable, j’aimerais clarifier notre réponse à vos demandes.

 

Sur mon instruction, Mme Lorrie McKee vous a avisée le 4 juin 2002 que l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (AAGT) n’était pas disposée à discuter de questions de sécurité avec le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense dans le cadre d’une réunion d’information ouverte aux médias qui devait avoir lieu à Toronto le 24 juin.  Il a également été précisé que l’AAGT comprenait que les comités sénatoriaux avaient le pouvoir de citer des témoins à comparaître à leurs audiences officielles, mais que la réunion en question n’était pas une audience officielle, mais bien plutôt une séance d’information.

 

Sur réception de votre lettre du 4 juin, j’ai réitéré la position que j’ai exposée dans ma lettre du 20 août, à savoir que je n’étais pas disposé à rencontrer le Comité pour discuter de questions de sécurité en public, mais que j’étais disposé à le rencontrer de façon confidentielle.  Les actions et les déclarations subséquentes du sénateur Kenny m’ont conduit à retirer cette offre.

 

J’espère que notre position est ainsi clarifiée.

 

Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.

 

Louis A. Turpen


AVIS JURIDIQUES FOURNIS AU COMITÉ 

 M. Mark Audcent, Légiste et conseiller parlementaire du Sénat, et M. John Nelligan, C.R., LSM, associé principal, Nelligan O’Brien Payne, ont comparu comme témoins le 2 décembre 2002 pour discuter de l’obligation de comparaître devant les comités sénatoriaux.  On trouvera le détail de ce témoignage dans le fascicule 5 des Délibérations du Comité, lesquelles sont accessibles au site web du Comité :  www.sen-sec.ca.

 

 

Sommaire de l’avis juridique fourni par le Légiste et conseiller parlementaire du Sénat

 

 

À :              L’honorable Colin Kenny, président

Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense

 

De :            Mark Audcent,

                   Légiste et conseiller parlementaire

 

Objet :        Obligations des témoins dans le contexte de la sûreté aérienne

 

Date :         1er novembre 2002

 

 

          Dans le contexte de l’obligation générale de témoigner devant les comités parlementaires, vous m’avez demandé d’examiner les éventuelles dispenses prévues par les lois citées dans la lettre que vous a adressée le 20 août 2002 M. Louis A. Turpen, président et chef de la direction, Autorité aéroportuaire du Grand Toronto.

 

En fait de dispenses de témoigner, M. Turpen invoque l’article 4.8 de la Loi sur l’aéronautique, l’article 32 de la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien et les articles 38.01 et 38.02 de la Loi sur la preuve au Canada. Il invoque également le Règlement canadien sur la sûreté aérienne, DORS/2000-11, pris en vertu de la Loi sur l’aéronautique.

 

Après avoir examiné le contexte constitutionnel et les autorités citées, j’en suis venu à la conclusion qu’aucune des dispositions législatives ou réglementaires invoquées par M. Turpen ne le dispenserait de comparaître devant un comité parlementaire ou de répondre à une question dans le cadre des délibérations du comité. S’il était cité à comparaître, il serait obligé par la loi de comparaître. S’il lui était ordonné de répondre, il serait obligé de répondre. Le fait de ne pas comparaître ou de ne pas répondre constituerait un outrage au Parlement.

 

M. Turpen, le procureur général et le ministre des Transports voudront peut-être se consulter avant la comparution de M. Turpen, mais le Comité n’est pas légalement tenu d’obtenir l’approbation de l’un ou l’autre ministre ni de veiller à ce que ses témoins le fassent. Et les ministres n’ont pas le pouvoir d’accorder une dispense de témoigner. Si le Comité cherchait à obtenir de M. Turpen de l’information dont la divulgation serait protégée dans un forum autre que le Parlement au motif qu’elle est sensible ou potentiellement dangereuse, M. Turpen serait en droit de le lui signaler et de chercher à obtenir pour cette raison une dispense de répondre à la question. Le Comité pourrait le dispenser de répondre, obtenir de lui l’information à huis clos ou lui ordonner de répondre dans le cadre d’une audience publique. M. Turpen bénéficierait de l’immunité absolue pour tout ce qu’il dit dans le cadre des délibérations du Comité et ne pourra donc pas être interrogé au sujet de son témoignage devant un tribunal quelconque ni ailleurs qu’au Parlement.

 

Extrait de lettres fournissant un avis juridique de M. John Nelligan, C.R., LSM, associé principal, Nelligan O’Brien Payne

 

« Je suis tout à fait d’accord avec vous au sujet du pouvoir du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense de citer à comparaître M. Turpen et toute autre personne qui a de l’information à fournir concernant la sûreté aéroportuaire.

 

Je note que dans sa lettre M. Turpen, tout en condamnant en général la communication de renseignements qui ne devraient pas selon lui être communiqués, ne mentionne pas de question particulière pouvant être visée par les restrictions prévues dans les lois qu’il invoque. »

 

« Je suis d’accord avec vous que les textes prévoient clairement que le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense a le pouvoir inconditionnel de citer M. Turpen ou toute autre partie intéressée à comparaître et d’exiger d’eux qu’ils répondent à toutes questions en rapport avec le sujet de l’enquête. Le fait de ne pas comparaître entraînerait les sanctions indiquées dans votre rapport au sénateur Kenny. M. Turpen peut retirer une offre de rencontrer le Comité en privé, mais il ne peut pas refuser d’obtempérer à une assignation à témoigner.

 

M. Turpen pourrait sans doute faire valoir au Comité les objections qu’il soulève dans sa lettre lorsqu’il comparaîtra devant lui et le Comité pourrait fort bien décider de prendre l’une des mesures que vous indiquez pour protéger la confidentialité de renseignements sensibles.

 

M. Turpen invoque diverses dispositions législatives qui constituent selon lui des obstacles à l’enquête du Comité. Les textes cités dans votre rapport montrent clairement que ces obstacles sont inexistants. »


POLICE RÉGIONALE DE PEEL 

Malgré plusieurs invitations, et bien qu’il ait indiqué dans un premier temps qu’il se rendrait disponible, le responsable de la police régionale de Peel a aussi refusé de témoigner devant le comité.  

Le comité juge inacceptable qu’un corps policier veuille échapper à sa responsabilité de témoigner honnêtement et en toute impunité devant un comité du Parlement. 

Peu importe le lien contractuel qui l’unit à M. Turpen et à l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto, en déclinant ainsi notre invitation, le chef du service de police de Peel n’a rien fait pour améliorer sa réputation ou celle de son service.


LISTE DES PIÈCES

 

Pièce 1 :                Documentation fournie par Transports Canada
                             (10 décembre 2001, fascicule no 9)

 

Pièce 2 :                Documentation fournie par l’aéroport international de Vancouver
(10 décembre 2001, fascicule no 9)

 

Pièce 3 :                Documentation fournie par la GRC
(10 décembre 2001, fascicule no 9)

 

Pièce 4 :                Documentation fournie par Immigration Canada
(10 décembre 2001, fascicule no 9)

 

Pièce 5 :                Documentation fournie par Douanes Canada
(10 décembre 2001, fascicule no 9)

 

Pièce 6 :                L’air Line Pilots Association, International,
présentation préparée par le capitaine Kent Hardisty et lue par M. Art Laflamme

                             (14 août 2002, fascicule no 19)

 

Pièce 7 :                Document préparé par la Société canadienne des
postes

                             (15 août 2002, fascicule no 20)

 

Pièce 8 :                Airline Security – A security Professional’s View,
par Chuck Wilmink
(4 novembre 2002, fascicule no 1)

 

Pièce 9 :                Déclaration d’ouverture du capitaine Don Johnson,
président de l’Association des pilotes d’Air Canada
(4 novembre 2002, fascicule no 1)

 

Pièce 10 :              Le Comité de la sécurité de l’Association des pilotes
d’Air Canada, par le premier officier Russ Cooper, coprésident
(4 novembre 2002, fascicule no 1)

 

Pièce 11 :              Articles des médias américains et des médias canadiens – Octobre 2002 – Préparé par la Direction de la recherche parlementaire

 

Pièce 12 :              (a) Lettre et document de Serge Charette de l’Union Douanes Accise en date du 28 juin 2002 adressés à Barbara Reynolds; (b) lettre de Tara Hall de l’Agence des douanes et du revenu du Canada en date du 31 octobre 2002; (c) lettre de Barbara Reynolds à Serge Charette en date du 31 octobre 2002 (Objet : Lettre - Cadre pour le Programme des agents étudiants des Douanes)

 

Pièce 13 :              Commentaires du SCFP sur l’aviation et la sécurité
par Richard Balnis, attaché de recherche du SCFP, et France Pelletier, Affaires législative et réglementaires, Division du transport aérien du SCFP

                             (18 novembre 2002, fascicule no 3)

 

Pièce 14 :              La sécurité dans le transport aérien par Sheila Fraser, vérificatrice générale du Canada

                             (18 novembre 2002, fascicule no 3)

 

Pièce 15 :              Remarques par M. Jacques Duchesneau, président
et premier dirigeant de l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien
(25 novembre 2002, fascicule no 4)

 

Pièce 16 :              Mémoire au Comité sénatorial sur le terrorisme par
M. Peter St. John

                             (25 novembre 2002, fascicule no 4)


 

Pièce 17:               Propos préliminaires de M. William Elliott, sous-ministre adjoint, Santé et sécurité, Transports Canada

                             (25 novembre 2002, fascicule no 4)

 

Pièce 18 :              Réponse aux questions soulevées à la séance du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (du 27 novembre 2002), fournie par le ministère des Transports du Canada

                             (2 décembre 2002, fascicule no 5)

 

Pièce 19 :              Exposé introductif par Garry Loeppky, sous-commissaire, Opérations, GRC

                             (2 décembre 2002, fascicule no 5)

 

Pièce 20 :              Exposé introductif par l’honorable David Collenette,
ministre des Transports

                             (2 décembre 2002, fascicule no 5)

 

Pièce 21 :              Droits et obligations des témoins comparaissant
devant le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense, par Mark Audcent, Légiste et conseiller parlementaire

                             (2 décembre 2002, fascicule no 5)


STATISTIQUES

 

 

Nombre de personnes que le Comité a rencontrées

 

 

68

Nombre d’heures

 

63,9

 

Couverture médiatique ­– Presse écrite

          Octobre 2001 – novembre 2002

 

            Fourni par la Direction des
          communications du Sénat.  Courrier           des lecteurs exclu.

 

627

Couverture médiatique – Presse écrite/médias électroniques

          Septembre 2001 – novembre 2002

 

Recensé par le Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense

 

1 206

Nombre de visites du site du Comité par des utilisateurs de l’extérieur du Parlement

De janvier à novembre 2002

 

Fourni par la Division de la gestion de l’information du Sénat

 

41 175

 

 

 

Précédents rapports

L’état de préparation du Canada sur les plans de la sécurité et de la défense

 

La défense de l’Amérique du Nord : une responsabilité canadienne

 

Pour 130 dollars de plus...

Mise à jour sur la crise financière des Forces canadiennes, Une vue de bas en haut

 

 

 

Février 2002

 

 

Septembre 2002

 

 

Novembre 2002

 



ACTIVITÉS DES MÉDIAS

Veronica Morris

 

C’est en juin 2001 que Mme Morris a été nommée responsable des relations avec les médias par le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense.

 

Elle répond quotidiennement aux questions des médias, rédige les communiqués de presse, assure le suivi de la couverture médiatique et fait office d’agente de liaison lors des déplacements du comité.

 

Avant d’occuper ces fonctions, elle était adjointe spéciale auprès de l’honorable Colin Kenny. Mme Morris a fait ses études à l’Université Carleton.

 

Les médias sont invités à adresser leurs questions et autres demandes à : ckres@sen.parl.ca

 

 

Les séances du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense sont ouvertes aux représentants des médias, sauf lorsque le Comité rédige des rapports, traite de questions personnelles ou lorsqu’un invité demande que les délibérations se tiennent à huis clos.

 

Lorsque le Comité est à Ottawa, ses séances sont diffusées sur la Chaîne d’affaires publiques par câble (CPAC), sur le site Internet du Sénat (audio et vidéo), sur le réseau de télévision parlementaire et sur le réseau audio du Sénat, fréquences (MHz) : parquet : 94,7, anglais : 95,5, français : 95,1.

Les personnes intéressées aux activités du Comité peuvent s’inscrire à un service d’envoi afin d’être avisées des dates et lieux des séances et des témoins qui comparaîtront.

 

Des renseignements sur le Comité sont donnés sur le site :

http://sen-sec.ca

 

Prière d’adresser vos questions au numéro suivant :

Sans frais : 1-800-267-7362

 

Ou d’envoyer un courriel à l’adresse suivante :

Greffier du Comité : defence@sen.parl.gc.ca

Président du Comité : kennyco@sen.parl.gc.ca

Les demandes d’information des médias doivent être envoyées à ckres2@sen.parl.gc.ca.


 BIOGRAPHIES DES MEMBRES DU COMITÉ

L’hon. NORMAN K. ATKINS, sénateur

Le sénateur Atkins est né à Glen Ridge, au New Jersey. Sa famille est originaire de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, où il a longtemps séjourné. Diplômé du Collège Appleby à Oakville (Ontario) et de l’Université Acadia à Wolfville (Nouvelle-Écosse), il a étudié l’économie et obtenu en 1957 un baccalauréat ès arts. (Le sénateur Atkins a également reçu, en 2000, un doctorat honoris causa en droit civil de l’Université Acadia, son alma mater.)

 

Ancien président de Camp Associates Advertising Limited, un cabinet réputé ayant pignon sur rue à Toronto, le sénateur Atkins a également joué un rôle actif dans l’industrie, notamment au poste de directeur de l’Institut de la publicité canadienne qu’il a occupé au début des années 80.

Toujours dans le domaine des communications, le sénateur Atkins a, au fil des ans, participé à plusieurs causes importantes et organisé un grand nombre de manifestations. Pour ne citer que quelques-unes de ses nombreuses contributions, il a ainsi consacré son temps et ses énergies à Diabète Canada, à la Juvenile Diabetes Foundation, au Centre pour enfants Dellcrest, au Front commun pour la santé en Ontario, à la campagne Partenaires santé de la fonction publique fédérale ainsi qu’à la campagne de levée de fonds Camp Trillium – Rainbow Lake.

Le sénateur Atkins a également collaboré à l’Institut d’engagement politique et au Club Albany de Toronto. (C’est lorsqu’il était, au début des années 80, président de ce prestigieux cercle privé de Toronto, l’un des plus anciens au Canada, que ce cercle a ouvert ses portes aux femmes.)

Le sénateur Atkins s’est très tôt intéressé à la vie politique. Ainsi, pendant l’essentiel des 50 dernières années environ, il a été fort actif au sein du Parti progressiste-conservateur, aussi bien au niveau national qu’au niveau provincial, en particulier en occupant des fonctions de responsabilité pendant plusieurs campagnes électorales et en faisant fonction de conseiller auprès du Très hon. Brian Mulroney et du Très hon. Robert L. Stanfield, ainsi qu’auprès de l’hon. William G. Davis.

Norman K. Atkins a été nommé au Sénat du Canada le 29 juin 1986. Depuis lors, il s’est révélé être un sénateur actif, attentif et informé. Il s’est ainsi tout particulièrement intéressé à un certain nombre de dossiers concernant l’éducation et la pauvreté. Il a également défendu la cause des anciens de la marine marchande canadienne en s’efforçant de faire reconnaître plus équitablement leurs états de service en temps de guerre. M. Atkins a servi dans les forces armées des États-Unis de septembre 1957 à août 1959.

Le sénateur Atkins est actuellement le président du caucus du Parti progressiste-conservateur au Sénat et le vice-président du Comité permanent de la régie interne, des budgets et de l’administration, et il est membre du Comité de la sécurité nationale et de la défense et du Sous-comité des affaires des anciens combattants. Il est le président honoraire de la Fondation Dalton K. Camp pour le journalisme à l’Université Saint-Thomas de Fredericton (Nouveau-Brunswick) et il est membre du conseil consultatif de la School of Business de l’Université Acadia.

L’hon. TOMMY BANKS, sénateur

Le sénateur Tommy Banks est reconnu au Canada comme étant l'un de nos artistes les plus accomplis et les plus polyvalents. Il contribue en outre au rayonnement de la culture canadienne dans le monde.

De 1968 à 1983, il a animé The Tommy Banks Show. Le sénateur Banks s'est vu décerner un prix Gémeaux pour sa prestation dans une émission de variétés à la télévision.

Musicien lauréat d'un prix Juno, le sénateur Banks s'est fait connaître sur la scène nationale et internationale à titre de chef d'orchestre ou de directeur musical de divers événements marquants tels une représentation de gala en présence de la Reine en 1978; les Jeux du Commonwealth de 1978; les Jeux mondiaux universitaires de 1983; et les cérémonies inaugurales d'EXPO 1986 et des XVe Jeux olympiques d'hiver en 1988. Il a aussi été le chef d'orchestre invité d'orchestres symphoniques partout au Canada et aux États-Unis.

En qualité de président fondateur de la Alberta Foundation for the Performing Arts, le sénateur Banks s'est dévoué sans compter afin que d'autres musiciens et artistes de talent puissent obtenir la reconnaissance qu'ils méritent dans toutes les régions du pays.

En 1979, le sénateur Banks a reçu un diplôme honorifique en musique du Collège Grant MacEwan. La même année, il a remporté le prix Juno et le Grand Prix du Disque-Canada. En 1987, l'Université de l'Alberta lui a conféré un doctorat honorifique en droit. En 1990, le prix Sir Frederick Haultain lui a été attribué.

En 1991, le sénateur Banks a été reçu Officier de l'Ordre du Canada, puis il a été décoré de l'Ordre de l'excellence de l'Alberta en 1993.

Le 9 mai 2001, le sénateur Tommy Banks a été nommé vice-président du Groupe de travail libéral du Premier ministre sur les questions urbaines, qui a exploré les façons de rehausser la qualité de vie dans nos grands centres urbains et a fait rapport sur la question en novembre 2002.

En plus de faire partie du Comité permanent de la sécurité nationale et de la défense, il est président du Comité permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles



L’honorable Jane Cordy, sénateur

Au cours de sa carrière distinguée en éducation, Jane Cordy s'est également illustrée par son engagement au service de la collectivité.

Le sénateur Cordy a obtenu son brevet d'enseignement du collège des enseignants de la Nouvelle-Écosse et un baccalauréat en éducation de l'Université Mount Saint Vincent.

Elle a entrepris sa carrière d'enseignante en 1970 et a travaillé successivement pour les conseils scolaires de Sydney, du comté de Halifax et de New Glasgow et pour le conseil scolaire régional de Halifax.

Le sénateur Cordy a également assuré la vice-présidence de la commission de développement du port de Halifax-Dartmouth et a présidé le conseil arbitral de la région d'Halifax de Développement des ressources humaines Canada.

Le sénateur Cordy s'est également dévouée auprès de nombreux organismes bénévoles. Elle a siégé au conseil de Phoenix House, un refuge pour jeunes sans abri, au jury des prix littéraires de Dartmouth (de 1993 à 1995 et en 1999-2000) et au comité de planification stratégique de l'école primaire du village de Colby. Elle a aussi fait du bénévolat pour le programme d'éducation religieuse et a été lectrice à l'église St. Clement de Dartmouth.

Le sénateur Cordy est originaire de Sydney, en Nouvelle-Écosse.

Membre actuel du/des comité(s) du Sénat suivant(s):

Sécurité nationale et défense

Affaires sociales, sciences et technologie 
  L’hon. JOSEPH A. DAY, sénateur

Le sénateur Joseph Day, qui a été nommé au Sénat par le très honorable Jean Chrétien, représente le Nouveau-Brunswick et la division sénatoriale de Saint John-Kennebecasis.  Il siège au Sénat du Canada depuis le 4 octobre 2001.

Il fait actuellement partie du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, de celui de la sécurité nationale et de la défense ainsi que du Sous-comité des anciens combattants.  Parmi ses champs d’intérêt et de spécialisation, notons les suivants :  sciences et technologie, défense, commerce international et droits de la personne, patrimoine et alphabétisation.  Il est membre de plusieurs associations interparlementaires, dont l’Association législative Canada-Chine et l’Union interparlementaire.

Le sénateur Day, avocat et ingénieur néo-brunswickois bien connu, a eu une belle carrière privée en droit.  Ses intérêts juridiques portent sur les brevets et les marques et sur la propriété intellectuelle.  En plus d’avoir été admis aux barreaux du Nouveau-Brunswick, du Québec et de l’Ontario, il est spécialiste agréé en matière de propriété intellectuelle au Barreau du Haut-Canada et membre de l’Institut de la propriété intellectuelle du Canada.  Récemment (1999-2000), il a agi comme président et directeur général de la New Brunswick Forest Products Association.  En 1992, il s’est joint à titre de conseiller juridique à la J.D. Irving Ltd., conglomérat ayant d’importants intérêts dans des domaines comme la foresterie, les pâtes et papiers et la construction navale.  Avant 1992, il a pratiqué le droit chez Gowling & Henderson à Kitchener-Waterloo, Ogilvy Renauld à Ottawa et Donald F. Sim à Toronto, où sa carrière a démarré en 1973.

Membre actif de la collectivité, le sénateur Day occupe en ce moment la présidence de la fondation et du conseil d’administration du Dr. V.A. Snow Centre Nursing Home, de même que du conseil des associés des Archives provinciales du Nouveau-Brunswick.  Parmi beaucoup d’activités bénévoles, il a rempli diverses fonctions à l’Association du Barreau canadien et dans d’autres organisations professionnelles, et a été président national de l’association des anciens (1996) et de la fondation (1998-2000) du Royal Military College Club of Canada.

Le sénateur Day a obtenu un baccalauréat en génie électrique du Collège militaire royal du Canada, un baccalauréat en droit de l’Université Queen et une maîtrise en droit du Osgoode Hall.  



L’hon. J. MICHAEL FORRESTALL, sénateur

L’honorable J. Michael Forrestall est né à Deep Brook (N.-É.) le 23 septembre 1932. Avant de se lancer en politique, il occupe un poste de journaliste au Chronicle Herald puis se joint à l’équipe de direction d’une compagnie aérienne. Il est élu pour la première fois à la Chambre des communes à l’élection générale de 1965.

Il est réélu en 1968, 1972, 1974, 1979, 1980 et 1984. Nommé pour la première fois en 1966 porte-parole de l’opposition officielle en matière de défense, il conteste la position du gouvernement du premier ministre Pearson concernant l’unification des Forces canadiennes. Il reste dans ce poste de 1966 à 1979 et siège durant la même période au Comité permanent de la défense nationale et des affaires des anciens combattants de la Chambre des communes.

De 1979 à 1984, le sénateur Forrestall est membre ou membre suppléant de l’Assemblée de l’Atlantique Nord. Il occupe également le poste de rapporteur général du Comité militaire de l’Assemblée et présente le rapport du Comité intitulé Sécurité de l’Alliance dans les années 1980. En novembre 1984, il dirige la délégation canadienne à la 30e Session annuelle de l’Assemblée de l’Atlantique Nord.

Il devient secrétaire parlementaire, en 1984, auprès du ministre des Transports et, en 1986, auprès du ministre de l’Expansion industrielle régionale et du ministre d’État chargé des Sciences et de la Technologie. Il est défait à l’élection générale de 1988. En 1989, il est nommé au conseil d’administration de Marine atlantique et, en 1990, au Tribunal d’appel des anciens combattants.

Le 27 septembre 1990, le sénateur Forrestall est nommé au Sénat du Canada. En 1993-1994, il siège au Comité parlementaire mixte de la politique canadienne de défense et il continue à ce jour d’exercer les fonctions de porte-parole du Sénat en matière de défense. Il est actuellement vice-président du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense et membre du Comité permanent de la régie interne. Il a en outre fait partie du Comité sénatorial spécial sur le régiment aéroporté du Canada en Somalie, du Comité sénatorial permanent des affaires étrangères, du Sous-comité sénatorial des anciens combattants, du Comité sénatorial permanent des transports et des communications (vice-président) et du Comité sénatorial spécial de la sécurité des transports (président).

Le sénateur Forrestall est actuellement membre de l’Association parlementaire de l’OTAN, de l’Union interparlementaire, de l’Association parlementaire du Commonwealth, du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis et de la Légion royale canadienne.



L’hon. COLIN KENNY, sénateur

Profil de carrière

L’honorable Colin Kenny a prêté serment le 29 juin 1984 à titre de représentant de la province de l’Ontario. Il a débuté sa carrière politique en 1968 en occupant le poste de directeur exécutif du Parti libéral de l’Ontario. De 1970 à 1979, il a exercé au bureau du premier ministre les fonctions d’adjoint spécial, de directeur des opérations et de conseiller en politique. Il a aussi été adjoint au secrétaire principal du premier ministre, le très honorable Pierre Trudeau.

Rôle au sein de comités

Au cours de sa carrière au Parlement, le sénateur Kenny a siégé à de nombreux comités, dont le Comité spécial sur le terrorisme et la sécurité (1986-1988 et 1989-1991), le Comité mixte spécial sur la politique de défense du Canada (1994), le Comité permanent des banques et du commerce, le Comité permanent des finances nationales et le Comité permanent de la régie interne, des budgets et de l’administration.

Il est actuellement président du Comité permanent de la sécurité nationale et de la défense et vice-président du Comité spécial sur les drogues illicites. Il siège aussi au Comité directeur du Comité sénatorial permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles.

Questions de défense

Le sénateur Kenny a été élu rapporteur du Comité de la défense et de la sécurité de l’Association parlementaire de l’OTAN. Il occupait auparavant les postes de président de la sous-commission de l’avenir de la sécurité et de la capacité de défense et de vice-président de la sous-commission sur l’avenir des forces armées de l’Association parlementaire de l’OTAN.

Courriel : kennyco@sen.parl.gc.ca

Site web :  http://sen.parl.gc.ca/ckenny


L’honorable MICHAEL A. MEIGHEN, sénateur

Nommé au Sénat en 1990, l’honorable Michael Meighen a fait partie de différents comités sénatoriaux permanents, notamment ceux des banques et du commerce, des pêches, de la sécurité nationale et de la défense, et a présidé le Sous-comité des affaires des anciens combattants. Il a aussi été membre du Comité mixte spécial sur la politique de défense du Canada et du Comité mixte spécial sur le renouvellement du Canada.

Au cours de sa carrière en pratique privée, le sénateur Meighen a été avocat au sein du cabinet Ogilvy Renault et conseiller juridique auprès de la Commission Deschênes sur les criminels de guerre. Il a présidé le Cundill Funds (Vancouver) et siégé au conseil d’administration de la Deutsche Bank Canada, de Paribas Participations Limited, d’AMJ Campbell Inc. et de J.C. Clark Ltd. (Toronto).

Au chapitre des activités communautaires, le sénateur Meighen a notamment oeuvré auprès de l’Armée du Salut, du Festival de Stratford, du Toronto and Western Hospital, de la Fondation de recherche canadienne du cancer de la prostate, de la Fédération du saumon Atlantique, de la Fondation T.R. Meighen, du University of King’s College (chancelier), du Centre for Cultural Management de l’Université de Waterloo, de l’Université Laval et de l’Université McGill.

Le sénateur Meighen est diplômé de l’Université McGill et de l’Université Laval. Il vit à Toronto avec sa femme Kelly et leurs trois enfants.


L’honorable DAVID P. SMITH, sénateur

 

L'honorable David Smith est un éminent avocat, qui s'est en plus distingué par son engagement au service de la collectivité.

Le sénateur Smith a obtenu un baccalauréat en science politique de l'Université Carleton en 1964 et un baccalauréat en droit de l'Université Queen's en 1970. Il a été admis au barreau de l'Ontario en 1972. Au cours d'une carrière très distinguée, le sénateur Smith est devenu un spécialiste très réputé en droit municipal et administratif et en réglementation.

Au moment de sa nomination, le sénateur Smith était président et associé du cabinet Fraser Milner Casgrain LLP, un des plus importants et des plus anciens cabinets d'avocats au pays. En 1998, lorsque le cabinet Fraser Milner a été formé, le sénateur Smith est devenu son premier président. Il avait antérieurement assumé la présidence du cabinet Fraser & Beatty.

De 1980 à 1984, le sénateur Smith a représenté la circonscription de Don Valley Est à la Chambre des communes où il a également agi comme ministre d'État (Petites entreprises et Tourisme). En 1972, il a été élu au conseil municipal de Toronto. À la suite de sa réélection en 1974, il a été nommé au comité exécutif de la ville de Toronto et au conseil du Grand Toronto. Réélu de nouveau en 1976, il a été nommé président du conseil municipal de Toronto et adjoint au maire de Toronto.

Le sénateur Smith a joué un rôle très actif au sein du Parti libéral dans les années 1960. Il a notamment occupé les postes de président national des Jeunes libéraux, d'adjoint exécutif de Keith Davey, qui était directeur national, et d'adjoint exécutif de l'honorable Walter Gordon et de l'honorable John Turner

Le sénateur Smith a consacré de son temps à une foule d'organisations bénévoles et philanthropiques. Il a notamment siégé au conseil d'administration d'Exhibition Place, de même que de l'Armée du salut, du Toronto General Hospital, de l'hôpital Mount Sinai et du collège George Brown. Il a présidé la Fondation de la rétinite pigmentaire et a assumé la vice-présidence du O'Keefe Centre for the Performing Arts.

Le sénateur Smith et son épouse Heather ont élevé trois enfants : Alexander, Kathleen et Laura. Il est âgé de 61 ans.

Membre actuel du/des comité(s) du Sénat suivant(s):

Affaires juridiques et constitutionnelles     

Sécurité nationale et de la défense     

            Règlement, de la procédure et des droits du Parlement     

 

L’honorable John (Jack) Wiebe, sénateur

Le sénateur Jack Wiebe est l'un des plus éminents citoyens de la Saskatchewan. Cet agriculteur très prospère a aussi siégé à l'assemblée législative de la Saskatchewan.

Nommé Lieutenant-Gouverneur de la Saskatchewan en 1994, il était le premier agriculteur à accéder à cette fonction depuis près de 50 ans.

Le sénateur Wiebe s'est d'abord fait connaître en Saskatchewan pour son leadership au sein de la communauté agricole. Lui et sa famille ont bâti une exploitation agricole prospère dans le district Main Centre de la province. De 1970 à 1986, il a été propriétaire et président de la compagnie L&W Feeders Ltd.

Le sénateur Wiebe a été l'un des animateurs du mouvement des coopératives et a collaboré activement au Comité de mise en commun du blé de Main Centre, à la caisse de crédit de Herbert, à la coopérative de Herbert et au conseil de la coopérative de la Saskatchewan. Il a également été membre du syndicat du blé et de l'association des éleveurs de la Saskatchewan. Il préside actuellement la section de la Saskatchewan du Conseil de liaison des Forces canadiennes.

LE SÉNATEUR Wiebe a été élu en 1971 et en 1975 comme député de la circonscription de Morse à l'assemblée législative de la Saskatchewan.

Lui et son épouse Ann sont les parents de trois filles et ont quatre petits-enfants.

Membre actuel du/des comité(s) du Sénat suivant(s) :

Agriculture et forêts, vice-président
Sécurité nationale et défense
Sous-comité des affaires des anciens combattants
Règlements, de la procédure et des droits du parlement


BIOGRAPHIES DU SECRÉTARIAT DU COMITÉ

JOHN CHRISTOPHER

John Christopher travaille avec les parlementaires canadiens depuis trente ans à titre d’attaché de recherche de la Bibliothèque du Parlement. Sa formation d’urbaniste et de planificateur en transports l’a amené à travailler pour des comités chargés de sujets touchant les transports, notamment la sécurité et la sûreté des transports. Il a entre autres organisé des missions d’information de comités au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande. 

Il a récemment agi comme conseiller sur les questions de sécurité pour le compte du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis qui s’est réuni à Newport au Rhode Island en mai dernier. 

Il est l’auteur de nombreux rapports et documents sur des questions touchant tous les moyens de transport, notamment les suivantes : restructuration du transport aérien; sûreté du camionnage; transport des voyageurs par chemin de fer; stratégie maritime nationale; sécurité du transport aérien.


 

 

Adjudant-chef J.J.L.M. Dessureault, OMM, CD

 

Adjudant-chef des

des Forces  canadiennes

 

 

Né à Shawinigan (Québec) le 2 novembre 1945, l’adjudant-chef Dessureault s'enrôle dans l'Armée canadienne le 26 mars 1964 et poursuit son entraînement au dépôt du Royal 22e Régiment alors cantonné à Valcartier (Québec). En septembre de la même année, il est affecté au 2e bataillon du Royal 22e Régiment à Valcartier.

En juillet 1965, il accompagne l'unité à Werl dans le nord de l'Allemagne pour une période de quatre années. De retour au Canada en novembre 1969, il occupe divers postes au sein du 3e Bataillon jusqu'en juin 1971, date où il rejoint de nouveau le 1er Bataillon, installé depuis peu à Lahr dans le sud de l'Allemagne. Il est promu caporal-chef en avril 1972.

Au mois d'août 1974, à son retour au Canada, il est promu au grade de sergent et occupe successivement les fonctions de commandant de section et d'adjoint de peloton d'infanterie au 3e Bataillon. En août 1976 il est affecté au 1er Bataillon en Europe pour une durée de cinq ans. Au cours de cette mutation il obtiendra deux promotions.

En juin 1983, il est de retour au Canada pour y remplir la fonction d'adjudant-maître à la section d'entraînement de l'exercice militaire (drill) au Collège militaire royal de Saint-Jean. Il effectue un retour au 2e Bataillon en en juin 1986 et accompagne l'unité à Chypre en février 1987. Promu au grade d'adjudant-chef pendant cette mission, en juin de la même année, il sera muté au Quartier général du Secteur de l'Est à Montréal.  

Au terme d'une mutation de trois années, il est nommé au poste de sergent-major régimentaire du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment en juin 1990. Il accompagne l'unité en ex-Yougoslavie le 8 avril 1992 dans le cadre d'une mission de paix sous l'égide des Nations Unies. Il sera ainsi le premier sergent-major régimentaire à être déployé au sein d'un groupe de bataille depuis les opérations de Corée. De retour au Canada en juin 1993, il occupe la fonction d'adjudant-chef du Secteur du

En novembre 1994, il a été décoré de l'Ordre du Mérite militaire, à titre de membre et élevé au rang d’Officier de l’Ordre du mérite militaire en janvier 2000.

L'adjudant-chef Dessureault est marié à Marianne Claassen, originaire des Pays-Bas; ils ont une fille, Désirée.


PAUL S. DINGLEDINE 

M. Dingledine est né en 1946 à Hamilton, en Ontario. Sa famille a par la suite déménagé dans la ville voisine de Burlington. Il a obtenu un baccalauréat en économie de l’Université McMaster, où il a par la suite terminé sa maîtrise en administration en 1969. 

Après avoir passé une année à titre d’agent de relations industrielles dans la région de Mersey au Royaume-Uni, M. Dingledine s’est joint au Service extérieur canadien comme délégué commercial en 1970. Au cours de la décennie suivante, il a affecté successivement dans des ambassades et des hauts-commissariats canadiens à Trinidad, en Israël et en Inde. Il a également occupé plusieurs postes au Service des délégués commerciaux du gouvernement canadien à Ottawa. 

En 1981, il a été nommé consul au Consulat général du Canada à Hambourg. Il est revenu à Ottawa en 1983 pour agir à titre d’adjoint principal du ministre du Commerce international au sein du ministère des Affaires extérieures. En 1986, M. Dingledine est devenu directeur des Relations commerciales et économiques pour le Moyen-Orient. 

Lorsque la situation a commencé à se dégrader dans le golfe Persique en 1990, M. Dingledine a fait partie du Groupe de travail sur le golfe Persique dans la période qui a débouché sur la guerre. En novembre 1990, il a été nommé ambassadeur à Téhéran en Iran, où il a rouvert l’ambassade qui avait été fermée neuf ans plus tôt lors de la prise d’otages dans ce pays. 

Son affectation à Téhéran ayant pris en juillet 1993, M. Dingledine est devenu boursier chargé de cours au Centre des affaires internationales de l’Université de Harvard à Cambridge, au Massachusetts. Il y a donné des cours et y a rédigé des communications sur la situation au Moyen-Orient avec pour thème central l’Iran moderne. 

M. Dingledine est revenu à Ottawa en 1994 à titre de directeur général des Relations Canada-États-Unis au ministère des Affaires étrangères et du commerce international, où il était responsable des questions non commerciales entre le Canada et les États-Unis. En 1996, il a été nommé directeur général pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Ses responsabilités comprenaient notamment la gestion des questions au Moyen-Orient ainsi que la direction des ambassades et des consulats du Canada dans la région. 

M. Dingledine est devenu directeur général de la Sécurité et du Renseignement du Ministère à l’automne de 1999. Il était responsable de la sécurité ministérielle au Canada ainsi que de la collecte et de l’analyse du renseignement étranger. De plus, les ambassades et les consulats du gouvernement canadien à l’étranger relevaient de lui. En tant que principal représentant canadien lors des réunions internationales portant sur la lutte contre le terrorisme international – notamment lors de celles du G-8 –, il a coordonné les mesures prises par le Canada à la suite des actes terroristes commis le 11 septembre 2001. 

M. Dingledine a pris sa retraite en août 2002.


 

LE MAJOR-GÉNÉRAL (ret.) G. Keith MCDONALD

 

Le major-général McDonald a grandi à Edmonton. Il a fait ses études au Collège militaire royal de Saint-Jean et au Royal Military College (RMC) de Kingston, où il a obtenu son diplôme en 1966 et été reçu pilote en 1967.

Il a été instructeur de vol sur le T-33 à la base des Forces canadiennes (BFC) de Moose Jaw, en Saskatchewan. En 1970, il a été détaché au RMC à titre de commandant d’escadron et, ensuite, de directeur adjoint des élèves-officiers.

En 1973, il est revenu à l’instruction sur les CF5 et CF104. En 1974, il a été pilote du 439e Escadron à la BFC de Baden-Soellingen, pilotant le CF104 pendant les attaques au sol. Promu major en 1977, il est devenu officier du Groupe d’évaluation tactique en 1978. 

En 1980, le major-général McDonald s’est inscrit au Royal Air Force Staff College de Bracknell, en Angleterre. Promu lieutenant-colonel en janvier 1981, il est retourné au Quartier général de la Défense nationale (QGDN) où il a été responsable de la planification des besoins opérationnels et des achats d’équipement pour le CF18. En 1982, il a été muté au bureau d’administration du projet CF18 en tant que gestionnaire des besoins opérationnels.

Le major-général McDonald a terminé son instruction sur le CF18 à la BFC de Cold Lake, et est ensuite retourné à la BFC de Baden-Soellingen en 1985 en tant que premier commandant du 439e Escadron d’appui tactique. En juillet 1987, il a été promu colonel et a été détaché au QGDN en tant que directeur de la formation professionnelle et du perfectionnement. En juillet 1989, il a assuré le commandement de la BFC et de la 4e Escadre de Baden-Soellingen. Dans le cadre de ses fonctions de commandant de l’escadre et de la base, il a supervisé la création du groupe opérationnel aérien du CF18 dans la guerre du Golfe et a amorcé la fermeture de Baden. En 1992, il est revenu au QGDN à titre d’adjoint spécial du Sous-ministre adjoint (Personnel) et, en juillet 1993, il a occupé le nouveau poste d’adjoint spécial du Vice-chef d’état-major de la Défense (VECMD) et de directeur du Secrétariat du QGDN. 

En juin 1994, le général McDonald a été promu brigadier général et a assumé les fonctions de directeur général du développement (Aérospatiale) au QGDN. Il a été promu major-général en 1996, occupant le poste de directeur des opérations au QG du NORAD à Colorado Springs, aux États-Unis. Il a occupé ces fonctions jusqu’à sa retraite des Forces canadiennes en 1998, après avoir passé 37 années dans les Forces.

Le général McDonald a accumulé plus de 4 000 heures de vol à titre de pilote commandant de bord, surtout à bord de CF18, de CF104, de CF5 et de T-33. Il possède un B.A. en sciences politiques et en économie, a suivi des cours au RAF Staff College, des cours de niveau supérieur en administration des affaires à l’Université Queen’s, ainsi que des cours en matière de sécurité nationale et de gestion.

 

Après avoir quitté l’armée en 1998, le général McDonald a dû attendre la fin de la période réglementaire avant de se joindre à la firme BMCI Consulting en tant qu’expert-conseil principal à la Division de l’aérospatiale et de la défense.  En 2002, il a quitté BMCI pour lancer sa propre entreprise, KM Aerospace Consulting.

 

Le général McDonald est marié à Catherine Grunder de Kincardine (Ontario) et il a deux filles, Jocelyn et Amy.


Grant Purves

Grant Purves exerce les fonctions d’attaché de recherche principal. Il est entré à la Direction de la recherche parlementaire de la Bibliothèque du Parlement en 1974. Depuis, il a aidé de nombreux comités parlementaires à préparer des études approfondies. En 2001, il a été affecté au Comité sénatorial permanent de la défense et de la sécurité.

M. Purves possède une formation solide en histoire militaire et en histoire de l’Europe de l’Est.


Barbara Reynolds

Barbara Reynolds travaille avec des parlementaires canadiens à divers titres depuis 28 ans. Formée comme sociologue, elle a travaillé pendant 10 ans comme attachée de recherche à la Bibliothèque du Parlement, pour les comités étudiant des questions sociales. Ainsi, elle a été pendant trois ans, directrice de recherche au Comité (Chambre des communes) concernant les invalides et les handicapés qui a produit le rapport-clé intitulé Obstacles.

Elle a été, pendant 15 ans, collaboratrice au Centre parlementaire où elle a organisé des visites pour les législateurs entre le Canada et les États-Unis, ainsi qu’avec des pays d’Afrique et du Sud-Est asiatique. Elle a coordonné des programmes de perfectionnement professionnel pour les législateurs et leur personnel; elle a aussi rédigé des études sur le fonctionnement des bureaux des parlementaires à Ottawa et dans les bureaux de circonscription. De plus, elle a été directrice du programme Fonds pour le Parlement, le monde du travail et des affaires, un programme qui permet aux législateurs de passer jusqu’à une semaine avec des grandes entreprises et des syndicats.

De 1985 à 2000, elle a aussi été conseillère du Groupe canadien de l’Union interparlementaire, un organisme mondial de législateurs qui agit comme volet parlementaire pour les Nations Unies.  En juin 2002, elle a reçu le Prix d’excellence du Président pour son travail au Sénat.


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