ACCÈS INCERTAIN:
LES CONSÉQUENCES DES MESURES PRISES PAR LES ÉTATS-UNIS TOUCHANT LA SÉCURITÉ ET LE COMMERCE POUR LA POLITIQUE COMMERCIALE CANADIENNE
(Volume premier)
HISTOIRE
RÉCENTE DU DIFFÉREND ENTRE LE cANADA ET LES États-Unis
TOUCHANT
LE BOIS D’OEUVRE RÉSINEUX
L’histoire
des différends entre le Canada et les États-Unis au sujet du bois d’œuvre
remonte au XIXe siècle, mais ceux des 20 dernières années sont les
plus pertinents au différend commercial actuel.
En
1982, l’industrie forestière américaine adresse une requête au gouvernement
pour lui demander d’entreprendre une enquête visant l’industrie canadienne
du bois d’œuvre résineux en vertu de la loi américaine sur les droits
compensateurs, alléguant que les pratiques canadiennes de gestion des forêts
constituent une forme de subvention aux fabricants, aux producteurs et aux
exportateurs. Le département américain du Commerce effectue l’enquête et
conclut que les droits de coupe ne représentent pas une subvention justifiant
l’imposition de droits compensateurs.
L’industrie
forestière américaine présente une nouvelle requête au département du
Commerce en 1986. Celui-ci détermine à titre préliminaire que le régime
canadien de droits de coupe représente une subvention pondérée d’environ 15 p. 100
pour les producteurs de bois d’œuvre. Le Canada entame des négociations avec
les États-Unis et conclut un protocole d’entente en vue de régler le désaccord.
Conformément à ce protocole, le Canada accepte de percevoir des frais de 15 p. 100
sur toutes les exportations de bois d’œuvre résineux en échange de
l’interruption de l’enquête relative aux droits compensateurs. Le protocole
prévoit en outre que les provinces pourront supprimer les frais d’exportation
de 15 p. 100 si elles adoptent des mesures dites « de rechange »
en matière de gestion des forêts. Grâce à cette disposition, les frais
d’exportation de la Colombie-Britannique sont éliminés et ceux du Québec
sont réduits progressivement à environ 3 p. 100. Une fois les
mesures de rechange en place, le Canada met fin au protocole d’entente au
motif que les augmentations récentes des droits de coupe rendent les frais
d’exportation superflus.
À
la suite de la résiliation du protocole d’entente par le Canada, le département
américain du Commerce ouvre lui-même une enquête en 1991 en vue de
l’imposition de droits compensateurs et exige provisoirement des garanties sur
toutes les exportations canadiennes de bois d’œuvre résineux aux États-Unis.
À l’issue de cette enquête, il conclut que les programmes de gestion forestière
de la Colombie-Britannique, du Québec, de l’Ontario et de l’Alberta et les
restrictions à l’exportation de grumes de la Colombie-Britannique représentent
des subventions justifiant l’imposition de droits compensateurs, et que les
subventions causent un préjudice aux producteurs américains. L’enquête
aboutit finalement à l’imposition de droits compensateurs de 6,51 p. 100
sur toutes les importations de bois d’œuvre résineux en provenance du
Canada. Les provinces de l’Atlantique sont exclues de la détermination. Le
Canada interjette appel des décisions américaines devant un groupe spécial
binational constitué en vertu de l’Accord de libre-échange entre le Canada
et les États-Unis. Le groupe spécial conclut à l’absence de preuves ou de
fondement juridique suffisants à l’appui des décisions américaines et les
renvoie à deux reprises au département américain du Commerce avant que
celui-ci accepte sa conclusion et annule l’ordonnance instituant les droits
compensateurs.
Le
représentant au Commerce des États-Unis fait créer un comité de contestation
extraordinaire en vertu de l’Accord de libre-échange, alléguant que deux
membres canadiens du groupe spécial binational sont en conflit d’intérêts.
Le comité de contestation extraordinaire rejette cette accusation. En conséquence,
les États-Unis remboursent tous les droits compensateurs perçus des
exportateurs canadiens (environ 800 millions $US).
En
1994, le Canada et les États-Unis mènent des consultations dans le but de
trouver une solution au différend en cours. Le 29 mai 1996, ils
concluent un accord quinquennal intitulé Accord canado-américain sur le bois
d’œuvre résineux. Selon celui-ci, les exportations canadiennes de bois d’œuvre
résineux qui dépassent un contingent préétabli sont assujetties à la frontière
à un droit qui est renvoyé aux provinces en proportion de leur part des expéditions
nationales, et les États-Unis conviennent de renoncer à toute autre mesure
commerciale pendant les cinq années que durera l’accord. Celui-ci
s’applique uniquement aux exportations de la Colombie-Britannique, de
l’Alberta, de l’Ontario et du Québec. Malgré son existence, des désaccords
surgissent encore entre le Canada et les États-Unis au sujet de la
classification de certains produits de bois d’œuvre et des modifications du régime
de droits de coupe de la Colombie-Britannique.
Lors
de l’expiration de l’Accord canado-américain sur le bois d’œuvre résineux,
le 31 mars 2001, la U.S. Coalition for Fair Lumber Imports adresse une
requête au département américain du Commerce pour lui demander d’instituer
une enquête visant l’imposition de droits compensateurs et une enquête
antidumping. Elle allègue l’existence d’une subvention de quelque 40 p. 100
et de marges antidumping allant d’environ 23 p. 100 à 73 p. 100.
Le département américain du Commerce ouvre les enquêtes le 23 avril
2001; il exempte les provinces de l’Atlantique de l’enquête relative aux
droits compensateurs, mais non de l’enquête antidumping. Il détermine
l’existence de « circonstances critiques » en raison d’une
augmentation alléguée des expéditions de bois d’œuvre résineux à la
suite de l’expiration de l’Accord sur le bois d’œuvre résineux. Pour
compenser cette augmentation des expéditions, il exige la perception de
cautions ou de dépôts en espèces sur les exportations de bois d’œuvre résineux
aux États-Unis pendant que les enquêtes suivent leur cours. Ces cautions sont
annulées plus tard à la suite de la conclusion de la Commission du commerce
international selon laquelle les expéditions de bois d’œuvre canadien présentent
une menace pour les producteurs américains mais ne leur ont pas causé de préjudice
matériel. Une décision de percevoir des droits compensateurs sur la « valeur
déclarée » (valeur totale du bois d’œuvre à son entrée aux États-Unis)
plutôt que sur la valeur du bois à sa sortie de la scierie « de première
transformation » nuit aux entreprises canadiennes de nouvelle ouvraison,
car elles doivent acquitter les droits sur la valeur totale du produit transformé.
La détermination finale du département du Commerce, en mars 2002, aboutit
à l’imposition d’un droit compensateur de 18,79 p. 100 sur toutes
les expéditions de bois d’œuvre résineux en provenance du Canada (à
l’exclusion des quatre provinces de l’Atlantique et des 20 entreprises
qui produisent du bois d’œuvre de sources privées seulement). Peu après, le
département du Commerce détermine un taux de dumping moyen de 8,43 p. 100.
Les taux d’entreprises individuelles vont de 2,18 p. 100 dans la région
ouest du Fraser à 12,44 p. 100 en Abitibi.
Le
Canada, les provinces (sauf celles de l’Atlantique) et les représentants de
l’industrie forestière ont demandé que l’on procède à un examen de la
conclusion relative aux « circonstances critiques » et des déterminations
finales dans l’enquête visant l’imposition de droits compensateurs et
l’enquête antidumping, en vertu du chapitre 19 de l’ALENA. De plus, le
Canada a présenté de nombreuses contestations devant l’OMC (voir l’annexe 3).
Source :
Ces renseignements proviennent du site Web suivant du ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international : http://www.dfait-maeci.gc.ca/eicb/softwood/chrono-fr.asp
LE DIFFÉREND ENTRE LE CANADA ET LES ÉTATS-UNIS TOUCHANT LE BOIS D’OEUVRE RÉSINEUX
CONTESTATIONS
DEVANT L’OMCET EN VERTU DE L’ALENA
CONTESTATIONS
DEVANT L’OMC
Le
Canada a engagé les contestations suivantes devant l’OMC relativement au différend
sur le bois d’œuvre résineux :
1.
Restrictions
à l’exportation
– un groupe spécial de l’OMC a rendu une décision favorable au Canada le
29 juin 2001 relativement à l’allégation américaine selon
laquelle les restrictions canadiennes à l’exportation de grumes représentent
des subventions. Il a conclu que ces contrôles ne constituent pas une
contribution financière et qu’ils ne représentent donc pas des subventions
pouvant justifier l’imposition de droits compensateurs. L’Organe de règlement
des différends de l’OMC a adopté le rapport final du groupe spécial le 23 août 2001.
2.
Détermination
préliminaire de subvention
– l’Organe de règlement des différends de l’OMC a adopté, le 1er novembre 2002,
le rapport final d’un groupe spécial qui avait conclu que la détermination
préliminaire de subvention rendue par les États-Unis lors de l’enquête
relative à l’imposition de droits compensateurs était incompatible avec
leurs obligations envers l’Organisation (était erronée).
·
Le
groupe spécial a conclu que les États-Unis avaient incorrectement évalué le
présumé avantage conféré par les droits de coupe canadiens en prenant comme
point de référence les prix du marché américain. Il a conclu que les droits
de coupe provinciaux constituent une « contribution financière »
aux termes de l’Accord de l’OMC sur les subventions, mais que la détermination
des États-Unis selon laquelle ces droits constituent une subvention justifiant
l’imposition de droits compensateurs était dépourvue de fondement, puisque
l’existence d’un avantage n’était pas connue.
·
Les
États-Unis ont eu tort de supposer que les présumés avantages tirés de la récolte
du bois sont transférés lorsque les producteurs en amont vendent des billes ou
du bois d’œuvre aux producteurs en aval.
·
Les
États-Unis n’auraient pas dû imposer de mesures provisoires par suite
d’une détermination préliminaire de « circonstances critiques ».
Ces mesures permettent l’imposition rétroactive limitée de droits s’il y a
eu une augmentation des importations de plus de 15 p. 100 au cours de
la période examinée, et elles devraient être appliquées seulement une fois
la détermination finale rendue.
·
Les
États-Unis n’avaient pas rempli leur obligation d’accorder des réexamens
accélérés. Ils se conforment actuellement à cette directive du groupe spécial
de l’OMC et effectuent des réexamens accélérés pour les entreprises qui en
ont fait la demande.
Les
États-Unis ont décidé de ne pas interjeter appel de la décision du groupe spécial
de l’OMC touchant la détermination préliminaire de subvention.
3.
Détermination
finale de subvention
– le 1er octobre 2002, un groupe spécial de l’OMC a été
constitué pour enquêter sur les revendications du Canada concernant la détermination
finale de subvention. On prévoit que le processus du groupe spécial nécessitera
entre neuf et dix mois, de sorte qu’il devrait remettre son rapport final
en juillet 2003.
4.
Détermination
finale de dumping –
un groupe spécial a été constitué le 8 janvier 2003 pour enquêter
sur l’affirmation du Canada selon laquelle le département américain du
Commerce :
·
a
eu tort d’instituer l’enquête antidumping;
·
a
employé des méthodes incompatibles avec les règles de l’OMC;
·
n’a
pas établi un cadre approprié concernant les produits visés par l’enquête.
5.
Détermination
finale de menace de préjudice
– le 20 décembre 2002, le Canada a demandé des consultations avec
les États-Unis concernant la détermination finale de menace de préjudice de
la Commission du commerce international (ITC) dans l’affaire du bois d’œuvre
résineux. Le Canada est d’avis que cette détermination est dépourvue de
fondement et que l’ITC :
·
a
mal appliqué les droits antidumping et droits compensateurs;
·
n’a
pas prouvé que la situation changerait, de sorte que le préjudice était
clairement prévu et imminent;
·
n’a
pas convenablement pris en considération tous les facteurs pertinents à une détermination
de menace de préjudice;
·
n’a
pas pris en considération les effets des importations sur l’industrie
nationale et la question de savoir s’ils causeraient un préjudice ou
menaceraient de le faire;
·
n’a
pas inclus suffisamment de détails, de raisonnements et de considérations
pertinentes.
AUTRES
CONTESTATIONS DEVANT L’oMC
Les
contestations suivantes présentées devant l’OMC touchent en outre
indirectement au différend sur le bois d’œuvre résineux :
1.
L’amendement
Byrd – le 16 septembre 2002,
un groupe spécial de l’OMC a conclu que l’« amendement Byrd »
(qui permet de redistribuer les droits antidumping et les droits compensateurs
aux producteurs nationaux touchés) viole les obligations des États-Unis envers
l’OMC. Le groupe a suggéré que les États-Unis révoquent cet amendement.
Les États-Unis ont interjeté appel de cette décision. Le 16 janvier 2003,
l’Organe d’appel a confirmé que l’amendement Byrd contrevient aux règles
de l’OMC. Les États-Unis ont depuis lors indiqué qu’ils se conformeront à
la décision de l’OMC touchant l’amendement Byrd.
2.
Article 129(c)(1)
de la Loi sur les Accords du Cycle d’Uruguay
– dans les cas où l’OMC juge que l’imposition de droits à des
entreprises étrangères est incompatible avec ses règles, cet article de la
loi américaine sur les Accords du Cycle d’Uruguay empêche les États-Unis de
rembourser les droits perçus dans certaines circonstances. Le rapport final sur
cette question a été adopté par l’OMC le 30 août 2002. Le groupe
spécial de l’OMC ne s’est pas penché sur la question de fond soulevée par
le Canada; il a plutôt conclu que les États-Unis ne sont pas tenus
d’appliquer la loi de la manière indiquée par le Canada. Toutefois, il n’a
pas exclu la possibilité que l’application de l’article 129(c)(1)
puisse contrevenir aux règles de l’OMC. Le Canada a donc la possibilité de
contester devant l’OMC toute application future de cette loi par les États-Unis.
CONTESTATIONS
EN VERTU DE L’ALENA
Le
chapitre 19 de l’ALENA prévoit que des groupes spéciaux binationaux
dont les décisions sont exécutoires peuvent être constitués pour examiner
les déterminations finales dans les affaires de recours commerciaux. Ces
groupes, composés de cinq personnes, doivent établir si les déterminations
sont compatibles avec les lois commerciales du pays qui mène l’enquête et
rendre leur décision dans un délai de 315 jours suivant la date de la
demande d’examen. Trois contestations sont actuellement en cours en vertu de
l’ALENA :
1.
Détermination
finale de subvention –
le 2 avril 2002, le Gouvernement du Canada a demandé officiellement
qu’un groupe spécial de l’ALENA examine la détermination finale de
subvention rendue par les États-Unis. Le groupe spécial a été choisi le 30 juillet 2002.
À ce jour, le Canada a déposé une plainte comportant 31 chefs
d’accusation et présenté ses premières conclusions au groupe spécial de
l’ALENA concernant la détermination finale de subvention.
2.
Détermination
finale de préjudice –
le 22 mai 2002, le Canada a demandé un examen de la détermination
finale de préjudice rendue par la Commission du commerce international. Il a déposé
ses plaintes le 21 juin 2002.
3.
Détermination
finale de dumping –
le 2 avril 2002, les six répondants obligatoires dans l’enquête
antidumping ont demandé qu’un groupe spécial de l’ALENA examine la détermination
de dumping. Ils ont depuis lors déposé leurs plaintes et présenté leurs
premières conclusions touchant cette détermination finale.
Les
décisions des groupes spéciaux dans ces trois cas sont attendues tôt en
2003. En outre, trois entreprises forestières (Canfor Corporation, Doman
Industries et Tembec) ont annoncé leur intention d’intenter une action en
dommages-intérêts en vertu du chapitre 11 de l’ALENA.
Source :
Ces renseignements proviennent des sites Web suivants du ministère des
Affaires étrangères et du Commerce international :
http://www.dfait-maeci.gc.ca/eicb/softwood/wto_challenges-fr.asp;
http://www.dfait-maeci.gc.ca/eicb/softwood/nafta_challenges-fr.asp.
Document
d'information
ENQUÊTES
ANTÉRIEURES DES ÉTATS-UNIS SUR LA COMMISSION CANADIENNE DU BLÉ
Depuis 1990, les États-Unis
ont mené neuf enquêtes, et aucune n'a conclu que la Commission canadienne du
blé (CCB) avait accordé des subventions déloyales ou avait violé des accords
commerciaux internationaux.
• En février 2002,
l'enquête menée en vertu de l'article 332 par la Commission du commerce
internationale (ITC) des États-Unis (dans le cadre de l'enquête en vertu de
l'article 301 du représentant au Commerce des États-Unis) a examiné les
secteurs canadien et américain du blé et a conclu que le blé canadien était
vendu aux États-Unis à des prix comparables à ceux du blé américain. Le
prix du blé dur canadien était généralement supérieur à celui du blé dur
américain.
• En octobre 1999, le département
du Commerce des États-Unis a conclu que les politiques en matière de prix de
la CCB pour l'orge fourragère destinée à l'alimentation du bétail canadien
d'exportation ne constituaient pas une subvention. La requête avait été présentée
par un lobby américain, le R-CALF, en décembre 1998.
• En octobre 1998, dans
un rapport intitulé U.S. Agricultural Trade, Canadian Wheat Issues
[Questions intéressant le commerce des produits agricoles des États-Unis et le
blé canadien] le General Accounting Office (GAO) des États-Unis n'a fourni
aucune preuve de violation par le Canada ou la CCB d'un accord international. Il
a fait observer que la CCB fonctionnait comme n'importe quelle entreprise céréalière
du secteur privé, qui n'est pas obligée de révéler ses prix de vente puisque
cela enfreindrait les accords de confidentialité conclus avec les clients.
• En juin 1996, dans un
rapport intitulé The Potential Ability of Agricultural State Trading
Enterprises to Distort Trade [La capacité éventuelle des entreprises
publiques de commerce des produits agricoles de déformer le commerce], le GAO a
examiné la Commission canadienne du blé, l'Australian Wheat Board et la New
Zealand Dairy Board et n'a pas allégué que la CCB ou le Canada violait des règles
du commerce international. Il a également reconnu qu'il était peu probable que
la CCB utilise ses ventes intérieures pour financer ses ventes de blé à
l'exportation étant donné le caractère restreint du marché intérieur. Le
rapport avait été demandé par 18 membres du Congrès américain.
•
En juillet 1994, une enquête de l'ITC menée en application de l'article 22
ayant révélé que certains préjudices subis par des programmes américains étaient
attribuables à des importations de blé canadien, les États-Unis ont décidé
de prendre des mesures en vertu de l'article XXVIII de l'Accord général sur
les tarifs douaniers et le commerce (GATT). Cette mesure, après une période de
consultation de 90 jours, aurait permis aux États-Unis d'imposer un contingent
tarifaire sur les importations de blé et d'orge; toutefois, des discussions
bilatérales ont abouti à un protocole d'entente sur le blé, qui a limité les
exportations canadiennes de blé à 1,5 million de tonnes durant l'exercice
1994-1995.
• En janvier 1994, un vérificateur
indépendant a conclu que la CCB avait respecté ses obligations à l'égard de
l'Accord commercial Canada-États-Unis sur les ventes de blé dur pour 102
contrats sur 105 au cours de la période de 43 mois comprise entre le 1er janvier
1989 et le 31 juillet 1992. Les trois violations se sont produites dans les six
mois suivant le 1er janvier 1989, soit la période de mise en oeuvre
de l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis (ALE).
• En février 1993, un
groupe binational de règlement des différends a souscrit à l'interprétation
donnée par le Canada à l'article 701.3 de l'ALE au sujet de la définition du
« prix d'achat » pour le blé dur et les coûts à inclure dans la détermination
de ce prix. Il a conclu que le prix d'achat incluait uniquement le paiement
initial ou, dans le cas d'un rajustement à la hausse, que le prix d'achat des
biens vendus après le rajustement correspondait au paiement initial majoré de
tout rajustement.
• En juin 1992, dans un
rapport sur les offices de commercialisation intitulé Canada and Australia
Rely Heavily on Wheat Boards to Market Grain [Le Canada et l'Australie dépendent
grandement de commissions du blé pour commercialiser les céréales], le GAO
n'a trouvé aucune preuve de pratiques commerciales déloyales, malgré les allégations
de responsables américains du commerce.
• En juin 1990, une
enquête menée par l'ITC aux termes de l'article 332 sur le blé dur et les
conditions de la concurrence entre les industries canadienne et américaine a révélé
que les prix payés pour le blé dur canadien n'était pas sensiblement différents
de ceux versés pour le blé dur américain. L'ITC a également conclu que la
partie subventionnée des tarifs-marchandises canadiens, tout en entraînant une
baisse du coût pour le producteur expédiant les céréales, ne semblait pas
avoir une incidence appréciable sur le prix à la livraison aux États-Unis du
blé dur canadien. Les tarifs-marchandises subventionnés ont été éliminés
en 1995.
Source : Agriculture
et Agroalimentaire Canada
PLAN
D'ACTION POUR UNE FRONTIÈRE INTELLIGENTE
RAPPORT
D’ÉTAPE
Le
6 décembre 2002
En décembre
2001, le gouverneur Tom Ridge et le vice-premier ministre canadien, John Manley
ont signé la Déclaration sur la frontière intelligente et le plan d'action en
30 points visant à améliorer la sécurité de notre frontière commune,
tout en facilitant le passage légitime des gens et des biens. Le plan d'action
s'appuie sur quatre grands principes : le passage sécuritaire des gens, le
passage sécuritaire des biens, une infrastructure sécuritaire et le partage de
l'information et la coordination de la mise en oeuvre de ces objectifs.
Le 9
septembre 2002, le Premier ministre Chrétien et le Président Bush ont rendu
public le rapport sur les progrès accomplis à l'égard du plan d'action
concernant la frontière intelligente et ont demandé qu'on leur fasse le point
régulièrement sur les travaux de modernisation de notre frontière commune. Le
présent rapport est la première mise à jour depuis que le Premier ministre et
le Président se sont rencontrés.
1.
IDENTIFICATION BIOMÉTRIQUE
Le Canada
et les États-Unis se sont entendus pour fixer des normes communes et pour
adopter une technologie compatible et interopérable afin de lire ces données.
En ce qui a trait à l'intérêt d'avoir des cartes pouvant être utilisées
pour divers modes de voyage, nous nous sommes mis d'accord sur des cartes qui
peuvent emmagasiner des données biométriques multiples.
Nos deux
pays ont commencé à intégrer leurs capacités en matière de biométrie aux
nouveaux programmes qu'ils mettent en oeuvre. Exemples : le programme NEXUS
aérien aura recours à la technologie de la lecture des empreintes rétiniennes;
la nouvelle carte de résident permanent du Canada est adaptée à la
technologie biométrique.
2.
CARTES DE RÉSIDENT PERMANENT
Depuis le
28 juin 2002, une carte de résident permanent remplaçant l'IMM 1000 est remise
à tout nouvel immigrant qui arrive au Canada; le 15 octobre 2002, le Canada a
commencé à traiter les demandes, présentées par les immigrants qui sont déjà
au pays et qui possèdent le statut de résident permanent, d'une carte de résident
permanent qui les habilitera à voyager au Canada à compter du 31 décembre
2003, l'IMM 1000 ne pourra plus être utilisée ne ce sens.
Une foule
de spécialistes du monde judiciaire ont vanté les mérites de la carte de résident
permanent du Canada. L'International Card Manufacturers Association lui a
décerné l'Elan Award pour ses caractéristiques techniques.
3.
SYSTÈME D'INSPECTION DE RECHANGE UNIQUE
Le
programme NEXUS est fonctionnel à Sarnia-Port Huron (depuis novembre 2000), à
Pacific Highway-Blaine et Douglas-Blaine (depuis le 26 juin 2002) et à Boundary
Bay-Point Roberts (depuis le 29 juillet 2002). NEXUS sera opérationnel aux
ponts Detroit-Windsor et Buffalo-Fort Erie d'ici le 23 janvier 2003, et au
tunnel Detroit/Windsor en mars 2003. Il sera également étendu aux ponts
Queenston-Lewiston, Rainbow et Whirlpool d'ici le printemps 2003, ainsi qu'à
tous les autres postes très achalandés d'ici la fin 2003. Des centres
d'inscription NEXUS ont ouvert leurs portes, le 24 octobre dernier, à
Windsor-Detroit et à Fort Erie-Buffalo.
Le Canada
et les États-Unis travaillent également à mettre en oeuvre un programme
conjoint pour les voyageurs par avion, le programme NEXUS aérien, qui sera testé
aux aéroports internationaux d'Ottawa et de Dorval; on acceptera les
inscriptions à compter d'avril 2003.
4.
TRAITEMENT DES RÉFUGIÉS ET DES DEMANDEURS D'ASILE
Le Canada
et les États-Unis ont bien avancé un protocole d'entente qui devrait rendre
plus efficace l'échange de renseignements sur les dossiers relatifs à
l'immigration. Les deux pays s'apprêtent à conclure un accord en vertu duquel
ils échangeront systématiquement des renseignements sur les demandeurs
d'asile, ce qui les aidera à repérer les personnes qui risquent de représenter
une menace à la sécurité ou une menace criminelle, et à démasquer les gens
qui font du « magasinage de tribunal » dans chaque pays. L'échange
de renseignements s'effectuera en conformité avec le droit relatif au respect
de la vie privée des deux pays.
5.
GESTION DES DEMANDES D'ASILE ET DE STATUT DE RÉFUGIÉ
Une
entente sur les tiers pays sûrs permet au Canada et aux États-Unis de gérer
le flux de personnes cherchant à accéder à leurs systèmes respectifs
d'octroi d'asile. Cette entente vise les demandes d'asile qui sont faites aux
postes frontaliers terrestres.
L'entente
lie au principe de réunion des familles les décisions relatives à
l'exemption, pour un demandeur d'asile/du statut de réfugié, de l'obligation
de présenter une demande dans le premier pays où il est entré. L'entente précise
également que les personnes qui soumettent une demande dans l'un ou l'autre
pays ne seront pas renvoyées dans un autre pays jusqu'à ce qu'on ait statué
sur leur revendication.
Les deux
pays mettront la dernière main au cadre de réglementation et les procédures
opérationnelles qu'exigera la mise en application de l'entente.
6.
COORDINATION DES POLITIQUES RELATIVES AUX VISAS
Le
Canada et les États-Unis ont convenu d'intensifier la coopération entre leurs
ambassades à l'étranger, ce qui permettra à nos agents d'échanger plus régulièrement
et plus efficacement l'information sur les personnes à haut risque. Les deux
pays se sont également entendus pour se consulter de façon officielle sur la délivrance
ou la dispense d'un visa durant l'examen d'un pays tiers.
Le Canada
et les États-Unis poursuivent également leur travail concerté afin
d'identifier les États représentant un risque et en vue de pousser davantage
la collaboration à l'égard de la politique sur les visas. En février 2002,
les États-Unis ont annoncé que les citoyens de l'Argentine devraient posséder
un visa pour voyager aux États-Unis; en septembre 2002, le Canada faisait
savoir que les citoyens de l'Arabie saoudite et de la Malaisie devraient avoir
un visa pour se rendre au Canada. À l'heure actuelle, le Canada et les États-Unis
ont une politique des visas commune pour ce qui touche à 144 pays.
7.
PRÉDÉDOUANEMENT POUR LE TRANSPORT AÉRIEN
Le projet
de prédédouanement en transit de Vancouver, qui avait été interrompu à la
suite des événements du 11 septembre, a été rétabli le 14 février 2002.
À
l'appui du programme de prédédouanement, les deux pays ont signé, le 18
janvier 2001, l'Accord entre le Gouvernement du Canada et le gouvernement des
États-Unis d'Amérique relatif au précontrôle dans le domaine du transport aérien.
Cet accord étend les services de précontrôle en transit à d'autres aéroports
canadiens. Il contient en outre des dispositions qui actualisent le cadre de
prestation des services de précontrôle.
Les
agences du gouvernement américain demandent au Congrès l'autorisation d'offrir
des autorisations et immunités réciproques aux douaniers et aux agents
d'immigration canadiens aux États-Unis.
8.
INFORMATION PRÉALABLE SUR LES PASSAGERS ET LES DOSSIERS DES PASSAGERS
Le Canada
et les États-Unis ont convenu de mettre en commun au préalable l’information
sur les passagers et les dossiers des passagers à haut risque qui arrivent dans
l’un ou l’autre des deux États. Le 8 octobre 2002, le Canada a mis en
oeuvre son Système d’information préalable sur les voyageurs (PAXIS) dans
les aéroports canadiens. Le processus automatisé Canada-États-Unis de mise en
commun des données IDP/DP sera établi au printemps 2003.
9.
SERVICES CONJOINTS D’ANALYSE DES PASSAGERS
Le
Canada et les États-Unis ont convenu de regrouper leurs agents des Douanes et
de l’Immigration pour offrir un service conjoint d’analyse des passagers.
Ils pourront ainsi collaborer plus étroitement à l’identification des
voyageurs pouvant être considérés à haut risque.
Les
bureaux d’essai du nouveau service sont devenus opérationnels aux aéroports
internationaux de Vancouver et de Miami le 30 septembre 2002; on y a affecté
des agents canadiens et américains des Douanes et de l’Immigration. Au bout
de six mois, l'expérience fera l’objet d’une évaluation – on cherchera
à déterminer s'il convient de l'élargir.
10.
GARES MARITIMES ET SÉCURITÉ
Nous
avons terminé l’étude de référence destinée à améliorer la sécurité
transfrontalière dans les ports afin d’accroître l’interception de la
contrebande; l'étude aidant, les organismes intéressés ont commencé à procéder
à des modifications pertinentes.
11.
BASES DE DONNÉES COMPATIBLES SUR L’IMMIGRATION
Le Canada
et les États-Unis ont entamé des discussions en vue de mettre sur pied des
bases de données parallèles destinées à faciliter l’échange régulier
d’information. Les États-Unis étudient la faisabilité de reproduire la base
de données du système canadien de soutien du renseignement à six points
d’essai. Ces échanges s’étendront également aux avis de surveillance fondés
sur nos bases de données respectives et à l’automatisation des échanges
actuels.
12.
AGENTS D’IMMIGRATION À L’ÉTRANGER
Le Canada
et les États-Unis ont commencé à envoyer d’autres agents d’immigration à
l’étranger pour mettre en place des mesures concernant les documents falsifiés,
assurer la liaison avec les lignes aériennes et les autorités locales, et
travailler conjointement avec ces pays pour assurer la liaison sur le plan du
renseignement et stopper la vague de voyageurs clandestins qui déferle sur
l’Amérique du Nord.
Au cours
des douze derniers mois, le Canada a envoyé d’autres agents à cette fin,
portant ainsi à 74 le nombre total de personnes oeuvrant dans ces régions. En
2002 et 2003, les États-Unis enverront 85 nouveaux agents temporaires qui
accompagneront 40 autres nouveaux agents permanents.
De façon
concertée, le Canada et les États-Unis poursuivront le renforcement de leur
capacité d’assurer l’intégrité de leurs programmes d’immigration, de
lutter contre l’utilisation de documents falsifiés et d’interdir l’entrée
aux voyageurs clandestins.
13.
COOPÉRATION INTERNATIONALE
Le Canada
et les États-Unis ont travaillé ensemble en vue de fournir de l’aide
technique aux pays en développement pour qu’ils soient en mesure
d’affronter les menaces qui pèsent sur notre sécurité commune. Cette
collaboration va d’ailleurs se poursuivre. Des exercices d’interception et
des programmes de formation ont été menés conjointement pour aider les autres
pays à détecter les documents falsifiés et à refréner la migration irrégulière.
Cette aide permettra d’améliorer l’intégrité des données et le contrôle
frontalier, et d’offrir une formation conjointe.
En outre,
une présentation conjointe a été faite devant le CIREFI de la Communauté
européenne (le Centre d’immigration du Conseil de l’Union européenne) lors
d’une réunion en juin. On y a abordé les points touchant l’immigration
dans le plan d’action pour une frontière intelligente.
14.
HARMONISATION DU TRAITEMENT DES BIENS COMMERCIAUX
Le Canada
et les États-Unis ont instauré un programme commun à l’intention des
compagnies de transport à faible risque. Connu sous le nom Expres (Expéditions
rapides et sécuritaires), ce programme, qui permettra d’accélérer la
circulation transfrontalière des marchandises à faible risque, sera mis en
application aux postes frontaliers à volume important indiqués ci-dessous :
·
Douglas
(Colombie-Britannique) / Blaine (Washington) (31 décembre 2002)
·
Sarnia
(Ontario) / Port Huron (Michigan)Sarnia (Ontario) (16 décembre 2002)
·
Windsor
(Ontario) / Detroit (Michigan) (6 décembre 2002)
·
Fort
Erie (Ontario) / Buffalo (New York) (16 décembre 2002)
·
Queenston
(Ontario) / Lewiston (New York) (31 décembre 2002)
·
Lacolle
(Québec) / Champlain (New York) (31 décembre 2002)
D’ici
2005, le Canada et les États-Unis procéderont à l’uniformisation de leurs
processus douaniers pour tous les autres biens commerciaux.
15.
DÉDOUANEMENT AVANT LE PASSAGE À LA FRONTIÈRE
Le Canada
et les États-Unis élaborent actuellement des façons de procéder qui
permettront d’effectuer des inspections en matière de douanes et
d’immigration ailleurs qu’aux postes frontaliers afin d’accroître la sécurité
et de réduire l’achalandage là où c’est possible.
Le Canada
et les États-Unis ont terminé une analyse conjointe des avantages opérationnels
que pourrait conférer la mise en commun des installations, petites ou grandes,
situées de part et d'autre de la frontière. Les deux gouvernements continuent
à étudier des solutions aux défis juridiques qui se posent lorsque leurs
services d'inspection respectifs à la frontière sont installés sur le
territoire de l'autre.
Nous étudions
en ce moment le recours à des méthodes novatrices visant à améliorer les
activités d’application de la loi au transport ferroviaire et à faciliter le
passage des trains à la frontière, par exemple en menant ces activités avant
même le passage et en procédant aux formalités commerciales à la
destination.
16.
INSTALLATIONS COMMUNES
Le Canada
et les États-Unis ont convenu d’examiner la possibilité d’établir des
installations conjointes ou partagées aux postes frontaliers suivants après
avoir reçu les résultats des études de faisabilité:
·
St.
Stephen (Nouveau-Brunswick) / Calais (Maine)
·
River
de Chute (Nouveau-Brunswick) / Easton (Maine)
·
Bloomfield
(Nouveau-Brunswick) / Monticello (Maine)
·
St.
Croix (Nouveau-Brunswick) / Vanceboro (Maine)
·
Morses Line (Québec) /
Morses Line (Vermont)
·
Highwater (Québec) /
North Troy (Vermont)
·
Winkler
(Manitoba) / Walhalla (Dakota du Nord)
·
Northgate
(Saskatchewan) / Northgate (Dakota du Nord)
·
Snowflake
(Manitoba) / Hanna (Dakota du Nord)
·
West Poplar River
(Saskatchewan) / Opheim (Montana)
·
Chopaka
(Colombie-Britannique) / Nighthawk (Washington)
·
Rykerts
(Colombie-Britannique) / Porthill (Idaho)
17.
DONNÉES DES DOUANES
Les
organismes canadien et américain chargés des douanes ont élargi l’éventail
des domaines où ils échangent de l’information. En voici quelques exemples :
·
l’Arrangement
de coopération pour l’échange d’information dans le cadre d’enquêtes
ayant trait à la fraude fiscale a été signé en décembre 2001; et
·
l’Agence
des douanes et du revenu du Canada et la U.S. Customs se sont entendues sur les
principes devant guider l’échange d’information relative aux règles
d’origine de l’ALENA, notamment les plans et les rapports de vérification,
les résultats de décisions préliminaires, les décisions rendues et les décisions
révisées; cette entente sera signée en mars 2003.
18.
CIBLAGE DES CONTENEURS EN TRANSIT AUX PORTS DE MER
Les
services canadien et américain des douanes ont créé des équipes de ciblage
conjointes à cinq ports de mer grâce à une solution novatrice qui permet
d’assurer l’examen des conteneurs à leur arrivée, indépendamment de leur
dernière destination en Amérique du Nord. Aux ports de Vancouver, de Montréal
et d’Halifax, des fonctionnaires américains aident les agents des douanes
canadiens à reconnaître les conteneurs à examiner. Aux ports de Newark et de
Seattle-Tacoma, des représentants canadiens apportent la même aide aux
douaniers américains. Le travail de ces équipes sera facilité par la
transmission électronique des manifestes et des données sur le contenu des
navires qui arrivent.
19.
AMÉLIORATION DES INFRASTRUCTURES
Les deux
gouvernements ont engagé des fonds pour l’infrastructure frontalière. Le
nouveau fonds canadien prévoit l’affectation de 600 millions $CAN sur une période
de cinq ans au titre d’améliorations physiques et technologiques à apporter
aux principaux postes-frontières. La United States Transportation Efficiency
Act for the 21st Century prévoit le financement de projets de transport le
long des corridors américains et à des endroits situés le long de la frontière
canado-américaine.
NEXUS et
EXPRES s'assortiront de nouveaux fonds qui faciliteront l'application de
solutions aptes à assurer une circulation transfrontalière sûre et efficace
des personnes et des marchandises – exemple : des voies réservées aux véhicules
commerciaux et aux véhicules de tourisme au poste frontalier terrestre entre le
Lower Mainland (C.-B) et l'État de Washington.
Le Canada
et les États-Unis travaillent de concert aux principaux postes-frontières à
élaborer des simulations informatiques visant à assurer l’utilisation la
plus efficiente possible des investissements dans l’infrastructure frontalière;
ils créeront un groupe binational de modélisation qui sera chargé d'analyser
en permanence la congestion à la frontière.
20.
SYSTÈMES DE TRANSPORT INTELLIGENTS
Le Canada
et les États-Unis mettent à l’essai le Système d’identification
automatique (AIS) sur la Voie maritime du Saint-Laurent. Ce système utilise des
transpondeurs et le système mondial de localisation (GPS) pour permettre de
surveiller les navires d’une manière plus efficace. Le Cascade Gateway
Advanced Traveler Information System (ATIS) sera installé aux postes-frontières
du Pacific Highway et Peace Arch afin d’améliorer la mobilité des personnes
et des biens commerciaux entre les deux pays. De plus, nous investirons dans des
systèmes à rayons gamma de haute énergie pour soutenir les efforts conjoints
de filtrage des conteneurs arrivant aux ports maritimes au Canada comme aux États-Unis.
21.
PROTECTION DES INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES
Nos
gouvernements ont mis en place un cadre de coopération canado-américaine sur
la protection des infrastructures essentielles communes et ont aussi créé un
comité directeur binational chargé d’évaluer les menaces à cet égard et
de veiller à ce que les deux gouvernements apportent, à un haut niveau, une
attention soutenue à la question. Le Comité a élaboré des plans de travail détaillés
en vue de la collaboration dans les domaines de l'énergie, des télécommunications
et du transport, et a chargé des groupes de travail de se pencher sur des
dossiers communs comme la recherche et le développement, les liens d'interdépendance,
le mappage et l'échange de renseignements sur d'éventuelles menaces. La
prochaine réunion du Comité directeur aura lieu au début de 2003.
22.
SÉCURITÉ DE L’AVIATION
Les deux
pays ont convenu de reconnaître mutuellement leurs normes nationales de sécurité
aux aéroports et à bord des avions, et de coordonner les mesures essentielles
à la protection de leurs citoyens. Avec la création des nouveaux organismes fédéraux
de sécurité des transports et l’élargissement des ministères existants,
leurs gouvernements ont renforcé leurs moyens respectifs d’établir des règlements,
de réviser les normes, et de surveiller et inspecter tous les services de sécurité
aérienne. Ils ont aussi assumé la responsabilité directe des normes de sécurité,
et s’appliqueront à repérer les pratiques exemplaires en vue de les améliorer.
23.
ÉQUIPES INTÉGRÉES D’APPLICATION DES RÈGLES À LA FRONTIÈRE ET DANS
LES PORTS
Le Canada
et les États-Unis ont désigné 14 secteurs géographiques où déployer /
renforcer les Integrated Border Enforcement Teams (IBET); à l’heure
actuelle, des IBET sont opérationnelles dans 10 de ces secteurs, et elles le
seront dans les 14 secteurs d’ici décembre 2003. Ces équipes cibleront les
criminels et les terroristes qui pourraient tenter de traverser la frontière
canado-américaine.
Les deux
pays ont également lancé des programmes globaux de formation à l'intention
des employés canadiens et américains des IBET, qu'on veut amener à mieux
saisir et comprendre les lois et règlements les uns des autres. On a déjà
tenu deux séances de formation mixte et on prévoit en tenir d'autres dans un
proche avenir. Ces séances initiales jetteront les bases d'un plan de formation
à long terme intégré.
24.
COORDINATION DE L’APPLICATION CONJOINTE DE LA LOI
La dernière
réunion du Forum canado-américain sur la criminalité transfrontalière (CBCF)
s’est tenue les 21 et 22 juillet 2002. Les participants ont réitéré
l’importance du projet Northstar. Depuis son alignement officiel sur les
travaux du Forum, au début de 2001, le rôle de Northstar en tant que mécanisme
de coordination pour l’application conjointe de la loi a été sensiblement
accru. Une réunion de tous les participants du projet aura lieu à Winnipeg en
avril 2003.
Le projet
Northstar continuera de :
·
recenser,
par ordre de priorité, les obstacles conjoints à l’application de la loi à
la frontière;
·
soumettre
ces obstacles aux décideurs lors du Forum sur la criminalité transfrontalière
pour qu’ils y trouvent une solution; et
·
travailler
pour accroître la représentation conjointe de la communauté canadienne et américaine
d’application de la loi aux niveaux binational, régional et local, ou pour établir
une nouvelle représentation.
On est à
préparer la prochaine réunion du Forum canado-américain sur la criminalité
transfrontalière, qui se tiendra aux États-Unis vers la fin du printemps 2003.
25.
SERVICES DE RENSEIGNEMENTS INTÉGRÉS
Le
Gouvernement du Canada a mis sur pied des équipes intégrées de la sécurité
nationale (EISN) qui comprendront des représentants des organismes fédéraux
d’application de la loi et de renseignement, ainsi que des partenaires en matière
d’application de la loi d’autres pays, comme les États-Unis, selon le cas.
Le Canada participe en outre, depuis le 9 avril 2002, aux activités du groupe
de travail américain chargé de surveiller les groupes terroristes étrangers
(US FTTTF), à Washington, dans le but de détecter, d’interdire et de
supprimer les menaces terroristes.
26.
EMPREINTES DIGITALES
L’élaboration
d’un protocole de coopération aidant, la GRC et le FBI mettront en place un
système électronique d’échange d’information sur les casiers judiciaires
(et comprenant, entre autres choses, les empreintes digitales) au moyen d’une
interface normalisée de communication.
27.
DÉPORTATIONS
Le Canada
et les États-Unis poursuivent leur coopération en matière de renvoi des
personnes indésirables dans leurs pays d'origine; jusqu'à maintenant, ils ont
mené cinq opérations conjointes, mettant ainsi à exécution 313 renvois.
28.
LOI ANTITERRORISTE
Le 26
octobre 2001, le Président Bush signait la loi antiterroriste des États-Unis.
Au Canada, la Loi antiterroriste est entrée en vigueur le 24 décembre
2001.
29.
BLOCAGE DES BIENS APPARTENANT AUX TERRORISTES
Nous
avons mis en place un processus de travail pour échanger l’information préalable
sur les particuliers et les organisations pouvant être qualifiés de
terroristes en vue de coordonner nos efforts pour bloquer leurs biens. Jusqu’à
maintenant, le Canada et les États-Unis ont établi une liste de plus de 360
particuliers et organisations.
30.
FORMATION ET EXERCICES CONJOINTS
Le Canada
et les États-Unis se livrent à une série d’exercices antiterroristes de
plus en plus complexes qui se termineront par un exercice complet appelé TOPOFF 2
en mai 2003. Cet exercice comprendra toute une gamme de protagonistes, des
agents de secours d'urgence aux hauts fonctionnaires aux niveaux des localités,
des états/provinces et du fédéral, à qui il sera demandé de réagir à
plusieurs attentats terroristes perpétrés aux États-Unis et ayant des répercussions
des deux côtés de la frontière. Cet exercice servira de base à un programme
permanent d’activités de formation conjointe.
LISTE DES TÉMOINS
Organisations
|
Agence
canadienne d’inspection des aliments ·
M.
Paul Haddow, directeur exécutif, affaires internationales le
5 février 2003 |
|
Agricultural
Producers Association of Saskatchewan ·
M.
Dave Brown, vice-président le
21 février 2003 |
|
Agriculture
et Agroalimentaire Canada ·
M.
Rory McAlpine, directeur général intérimaire, Direction des
politiques de commerce international ·
M.
Ian Thomson, directeur intérimaire, Division de la gestion commerciale
de l’hémisphère occidental le
5 février 2003 |
|
Alberta
Canola Producers Commission ·
M.
Kenton Ziegler, président ·
M.
Ward W. Toma, directeur général le
19 février 2003 |
|
Alliance
canadienne du camionnage ·
M. David H. Bradley, président- ·
Mme Elly Meister, vice-présidente, affaires publiques le
9 avril 2003 |
|
Alliance
canadienne du commerce agroalimentaire ·
M.
Ted Menzies, président ·
Mme
Patty Townsend, directrice exécutive le
5 février 2003 |
|
Ambassade
du Mexique à Ottawa ·
S.E.
Maria Teresa Garcia S. de Madero, Ambassadrice du Mexique au Canada le
8 avril 2003 le
5 mai 2003 ·
Mme
Cecilia Jaber, chef de mission adjoint le
5 mai 2003 ·
M.
Carlos Pinera, représentant du Secrétariat mexicain de l'économie au
Canada le
8 avril 2003 ·
M. Fernando Espinosa, attaché économique le
8 avril 2003 |
|
Asia-Pacific
Foundation of Canada ·
M. John Wiebe, président- le
26 mars 2003 |
|
Association
canadienne des constructeurs de véhicules ·
M.
David C. Adams, vice-président, politiques le
1er avril 2003 |
|
Association
canadienne des fabricants de produits chimiques ·
M.
Richard Paton, président ·
M. David W. Goffin, secrétaire-trésorier et vice-président des
Affaires économiques et commerciales le
1er avril 2003 |
|
Association
des produits forestiers du Canada ·
M.
Avrim Lazar, président le
11 février 2003 |
|
British
Columbia Lumber Trade Council ·
M.
John Allan, président le
17 février 2003 |
|
Bureau
du bois de sciage des Maritimes ·
Mme
Diana Blenkhorn, présidente- le
11 février 2003 |
|
Canadian
/ American Border Trade Alliance ·
M.
Jim Phillips, président et chef de la direction le
18 mars 2003 |
|
Canadian
Association of Petroleum Producers ·
M.
Pierre Alvarez, président le
19 février 2003 |
|
Canadian
Cattlemen’s Association ·
M.
Dennis Laycraft, premier vice-président le
19 février 2003 |
|
Canadian
Energy Research Institute ·
M.
J. Philip Prince, président ·
M.
Peter L. Miles, vice-président, recherche le
19 février 2003 |
|
Canfor
Corporation ·
M.
Kenneth O. Higginbotham, vice-président, Foresterie et environnement le
18 février 2003 |
|
Centre
canadien de politiques alternatives ·
M.
Bruce Campbell, directeur exécutif le
26 mars 2003 |
|
Centre
de droit et de politique commerciale ·
M.
William A. Dymond, directeur exécutif le
3 février 2003 |
|
Chambre
du commerce du Canada ·
M.
Bob Keyes, vice-président, international ·
M.
Alexander Lofthouse, analyste de politique le
12 février 2003 |
|
Commission
canadienne du blé ·
L’honorable
Ralph Goodale, c.p., député, ministre des Travaux publics et des
Services gouvernementaux et ministre responsable de la Commission
canadienne du blé le
14 mai 2003 ·
M.
Ian McCreary, directeur ·
M.
Victor Jarjour, vice-président ·
Mme
Alexandra Lamont, conseillère politique le
21 février 2003 |
|
Conseil
canadien des chefs d’entreprise ·
M.
Thomas d'Aquino, président- ·
M.
George Haynal, premier vice-président ·
M.
Sam T. Boutziouvis, vice-président et conseiller principal de l’économie le
12 février 2003 |
|
Conseil
canadien des Pêches ·
M.
Ronald W. Bulmer, président le
18 mars 2003 |
|
Conseil
du libre-échange pour le bois d’œuvre ·
M.
Frank Dottori, co-président ·
M.
Carl Grenier, vice-président principal le
11 février 2003 |
|
Doman
Industries Limited ·
M.
Bob Flitton, directeur,
Biens immobiliers et relations gouvernementales le
17 février 2003 |
|
Fédération
canadienne de l’agriculture ·
M.
Robert Friesen, président ·
M.
Marvin Shauf, 2e vice- ·
Mme
Jennifer Higginson, analyste de politiques le
5 février 2003 |
|
Fraser
Institute ·
M.
Fred McMahon, directeur, Centre for Globalization Studies le
18 février 2003 |
|
Gouvernement
du Mexique ·
L’honorable
Luis Ernesto Derbez Bautista, Secrétaire aux Affaires étrangères ·
M.
Geronimo Gutiérrez, sous-secrétaire aux Affaires étrangères le
5 mai 2003 |
|
Independent
Lumber Remanufacturers’ Association ·
M.
Russ Cameron, président le
18 février 2003 |
|
Industrial,
Wood & Allied Workers of Canada ·
M.
Kim Pollock, directeur, politique publique et environnement le
17 février 2003 |
|
Manufacturiers
et exportateurs du Canada ·
L’honorable
Perrin Beatty, président- le
1er avril 2003 |
|
Ministère
de la Citoyenneté et de l’Immigration ·
M.
Daniel Jean, sous-ministre adjoint intérimaire, Développement des
politiques et des programmes le
9 avril 2003 |
|
Ministère
des Affaires étrangères et du Commerce international ·
L’honorable
Pierre Pettigrew, c.p., député le
3 février 2003 ·
M.
Marc Lortie, sous-ministre adjoint (Amériques) le
8 avril 2003 ·
M.
Doug Waddell, sous-ministre adjoint, Politique commerciale, économique
et environnementale le
19 mars 2003 |
|
Ministère
des Affaires étrangères et du Commerce international (suite) ·
M.
Claude Carrière, directeur général, politique commerciale le
3 février 2003 le
25 mars 2003 ·
Mme
Elaine Feldman, directrice générale, Direction générale des contrôles
à l’exportation et à l’importation le
19 mars 2003 ·
Mme
Suzanne Vinet, directrice générale, Politique commerciale II,
Services, Investissement et propriété intellectuelle le
25 mars 2003 ·
M.
Bruce Levy, Directeur, Relations transfrontalières avec les États-Unis le
3 février 2003 ·
M.
Claudio Vallé, directeur,
Direction des règlements et des obstacles techniques le
8 avril 2003 ·
M.
Graeme C. Clark, directeur intérimaire direction du Mexique le
8 avril 2003 ·
M.
Matthew Kronby, Avocat, Directeur adjoint, Droit commercial le
25 mars 2003 ·
M.
Carlos Rojas-Arbulú, délégué commercial, direction du Mexique le
8 avril 2003 |
|
Nova
Scotia Fish Packers ·
M.
Denny Morrow, directeur exécutif le
18 mars 2003 |
|
Syndicat
canadien des communications, de l’énergie et du papier ·
M.
Fred Wilson, représentant national le
11 février 2003 |
|
Syndicat
des Métallos ·
M.
Dennis Deveau, agent de liaison gouvernementale, division de la législature le
1er avril 2003 |
|
Syndicat
national des cultivateurs ·
M.
Darrin Qualman, directeur exécutif le
21 février 2003 |
|
Western
Barley Growers Association ·
M.
Douglas McBain, président le
19 février 2003 |
|
Weyerhaeuser ·
M.
David A. Larsen, vice- le
17 février 2003 |
|
Wild
Rose Agricultural Producers ·
M.
Brent McBean, directeur le
19 février 2003 |
Particuliers
|
Professeur
Don Barry Relations
internationales Université
de Calgary le
20 février 2003 |
|
M.
Anthony Campbell Consultant le
18 mars 2003 |
|
M.
Peter Clark Partenaire Grey,
Clark, Shih & Associates, Ltd. le
3 février 2003 |
|
Professeur
Theodore Cohn Département
des sciences politiques Université
Simon Fraser le
18 février 2003 |
|
Professeur
Gilbert Gagné Département
des études politiques Université
Bishop le
3 février 2003 |
|
Me
Billy Garton Partenaire Bull,
Housser & Tupper le
17 février 2003 |
|
Me
Charles Gastle Partenaire,
Shibley Righton le
11 février 2003 |
|
Professeur
Richard Harris Département
des sciences économiques Université
Simon Fraser le
17 février 2003 |
|
Professeur
John Helliwell Département
des sciences économiques Université
de la Colombie Britannique le
18 février 2003 |
|
Me
Lawrence L. Herman Avocat-conseil
associé Cassels,
Brock & Blackwell LLP le
4 février 2003 |
|
Me
Jon Johnson Partenaire Goodmans
LLP le
4 février 2003 |
|
Professeure
Laura Macdonald Professeure
associée et directrice du Centre for
Université
Carleton le
8 avril 2003 |
|
L’honorable
Roy MacLaren Ancien
ministre du Commerce international le
4 février 2003 |
|
Professeur
George MacLean Études
politiques Université
du Manitoba le
21 février 2003 |
|
Mme
Kathleen Macmillan Présidente International
Trade Policy Consultants le
3 février 2003 |
|
Professeur
Donald McRae Droit
des affaires et droit commercial Université
d’Ottawa le
3 février 2003 |
|
Professeur
Armand de Mestral Faculté
de droit Université
McGill le
26 février 2003 |
|
Professeur
Rolf Mirus Directeur,
Centre for Economic Research,
School of Business Université
de l’Alberta le
20 février 2003 |
|
M.
Tim O'Neill Vice-président exécutif et économiste en chef Groupe financier BMO le
26 mars 2003 |
|
Professeur
Richard Ouellet Faculté
de droit Université
Laval le
26 février 2003 |
|
M.
Les Reed Consultant
en politiques forestières le
17 février 2003 |
|
Me
Steven Shrybman Avocat Sack
Goldblatt Mitchell le
26 février 2003 |
|
M.
David Usherwood le
19 février 2003 |
Mission
d’information
Washington,
D.C., 28 avril au 1er mai 2003
|
Ambassade
des États-Unis à Ottawa ·
Son
Excellence Paul Cellucci, ambassadeur des États-Unis au Canada ·
M. Michael Gallagher,
Ministre-conseiller, Affaires économiques Ottawa,
le 28 avril 2003 |
|
Ambassade
du Canada aux États-Unis ·
M. Michael F. Kergin,
ambassadeur du Canada aux États-Unis ·
M. Bertin Côté,
ministre (Affaires économiques) et chef de mission adjoint ·
M. Peter Boehm,
ministre (Affaires politiques) ·
M William R. Crosbie,
Ministre-conseiller (Politique économique et commerciale) ·
M. Ariel N. Delouya,
Ministre-conseiller (Affaires juridiques et du Congrès) ·
M. Terry R. Colli,
directeur, Affaires publiques ·
M. Alan H. Minz,
conseiller
(Politique commerciale) ·
M. Christopher A. Shapardanov,
(Affaires politiques) ·
Mme Birgit Matthiesen,
Division de la politique économique et commerciale les
29-30 avril 2003 le
1er mai 2003 |
|
Ambassade
du Canada aux États-Unis (suite) ·
Mme Catherine Vézina,
Affaires multilatérales les
29-30 avril 2003 le
1er mai 2003 |
|
American
Consumers for Affordable Homes ·
Mme Susan E. Petrunias ·
M. Bruce H. Hahn,
président, American Homeowners Foundation ·
M. Kent Knutson,
vice-président, Relations avec les gouvernements, Home Depot ·
M. Jonathan Gold,
vice-président, Politique commerciale internationale, International
Mass Retail Association ·
M. Michael S. Carliner,
vice-président consultatif, Économie, National Association of Home
Builders ·
M. Jason M. Lynn,
directeur législatif, National Association of Home Builders le
1er mai 2003 |
|
American
Consumers for Affordable Homes (suite) ·
M. Michael Strauss,
directeur, Communications législatives, National Association of Home
Builders ·
Mme Pamela J. Slater,
représentante législative, Consumers for World Trade ·
M. Donald Ferguson,
Geduldig and Ferguson ·
M. Gary Horlick,
Wilmer, Cutler and Pickering le
1er mai 2003 |
|
American
Enterprise Institute for Public Policy Research ·
M. John C. Fortier,
Ph.D., attaché de recherche le
29 avril 2003 |
|
Americans
for Better Borders Coalition ·
Mme Theresa Cardinal Brown,
coprésidente de la coalition ·
M. John Murphy,
vice-président, U.S. Chamber of Commerce le
30 avril 2003 |
|
Bureau
du représentant américain au Commerce ·
M. John M. Melle,
adjoint au représentant américain du Commerce en Amérique du Nord ·
Mme Sharon Bomer Lauritsen,
adjointe au représentant américain du Commerce (Affaires agricoles) ·
Mme E. Sage Chandler,
directrice, Affaires canadiennes le
29 avril 2003 |
|
Chambre
des représentants des États-Unis ·
M. Amo Houghton
(R- Corning), membre du Congrès ·
M. Bob Van Wicklin,
directeur législatif auprès d’Amo Houghton, membre du Congrès le 29 avril 2003 |
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Comité
du Sénat chargé des affaires gouvernementales ·
Mme Susan M. Collins
(R‑ME), sénatrice, présidente ·
M. Rob Owen,
conseiller de la sénatrice Susan M. Collins ·
Mme Jane Alonso,
adjointe législative de la sénatrice Susan M. Collins le
30 avril 2003 |
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Département
du commerce des États-Unis ·
M. William Henry Lash III,
Secrétaire adjoint au commerce, Conformité et accès au marché ·
M. Andrew I. Rudman,
directeur intérimaire, Bureau de l’ALENA et Affaires interaméricaines ·
Mme Geri C. Word,
chef de l’équipe chargée de la conformité ·
M. Carlos Busquets,
chargé du dossier du Canada ·
M. Pierce Scranton,
adjoint spécial le
1er mai 2003 |
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Mission
permanente du Canada auprès de l’Organisation des États américains ·
Mme Gwyneth Kutz,
conseillère et représentante suppléante du Canada auprès de
l’Organisation des États américains le
1er mai 2003 |
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Murphy Frazer
& Selfridge ·
M. Paul Frazer le
29 avril 2003 |
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Northern
Border Caucus ·
M. Earl Pomeroy
(D‑ND), membre du Congrès, coprésident ·
M. Michael Morrow,
premier adjoint administratif, sous-comité du commerce, Ways and Means
Committee ·
Mme Juliet A. Bender,
fellow de LEGIS, sous-comité du commerce, Ways and Means Committee ·
M. Jasper MacSlarrow,
premier adjoint législatif de Rick Larsen, membre du Congrès ·
M. Beau Schuyler,
premier adjoint législatif de John Turner, membre du Congrès ·
M. Darin T. Beffa,
adjoint législatif de George R. Nethercutt fils, membre du
Congrès ·
Mme Lori Mrowka,
adjointe législative de Bart Stupak, membre du Congrès ·
Mme Andrea Salinas,
adjointe législative de Fortney H. (Pete) Stark, membre du
Congrès le
1er mai 2003 |
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Service
de recherche du Congrès ·
M. Ian F. Ferguson,
analyste, Commerce et finances internationales le
29 avril 2003 |
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Sous-comité
du commerce international du Sénat ·
M. Craig Thomas
(R‑WY), sénateur, président ·
M. Bryn N. Stewart,
conseiller général du sénateur Craig Thomas le
29 avril 2003 |
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University
of Maryland ·
M. Peter Morici,
professeur de commerce international à la Robert H. Smith
School of Business le
29 avril 2003 |