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Le Sénat

Le décès de Jim Hillyer, député

23 mars 2016


L’honorable sénateur Claude Carignan, c.p. :

Honorables sénateurs, c'est avec une immense tristesse que je prends la parole aujourd'hui après avoir appris, ce matin, le décès soudain d'un cher collègue et ami, Jim Hillyer, député conservateur de l'Alberta.

Âgé de 41 ans, Jim était un époux dévoué, père d'une jeune famille dynamique, et il avait une passion pour la politique. Il nourrissait des liens étroits avec ses électeurs, et son grand esprit de collégialité sur la Colline était apprécié de tous.

Comme la vie est imprévisible.

Elle peut être source de bonheurs imprévus, ou encore frapper à notre porte sournoisement, porteuse de la plus grande tragédie.

Et comme la vie est courte.

Trop souvent, nous ignorons à quel moment il nous faudra dire adieu à une personne que nous connaissons. Nous cheminons tous vers la même destination, mais nul ne connaît le jour ni l'heure de l'arrivée. Il ne faut pas nous empêcher de vivre pour autant, mais il faut en être conscient, pour savourer chaque instant, pour profiter de la présence de ceux et celles qui nous entourent.

Il y a une expression qui dit : « Ne m'envoyez pas de fleurs lorsque je serai mort. Si vous m'aimez, offrez-moi des fleurs dès maintenant. »

Les esprits s'échauffent parfois en politique. Nous débattons beaucoup, et parfois nous devenons si bouillants de colère que nous nous couchons encore fâchés le soir. La vie est trop courte pour cela.

Je paraphraserai un soldat américain qui disait : « Ce qu'on fait pour soi meurt avec nous; ce qu'on fait pour les autres reste avec eux. » Nous nous souviendrons de Jim comme d'un homme qui a beaucoup donné : à sa famille, à ses amis, à sa communauté et à son pays.

Ce que nous faisons pour nous-mêmes meurt avec nous; ce que nous faisons pour les autres reste.

On m'a dit que Jim était un homme de foi. Il avait souffert d'une grave maladie, l'avait surmontée et s'était rétabli de façon remarquable. Nul ne sait combien de temps il nous reste et, comme l'a dit Molière : « On ne meurt qu'une fois et c'est pour si longtemps. »

Je vous propose, chers collègues, de faire quelques appels aujourd'hui pour dire à certaines personnes dans votre vie qu'elles vous sont très chères.

Au moment où la famille et les amis de Jim amorcent un deuil difficile, gardons-les dans nos pensées et dans nos prières et offrons-leur toute l'aide et le soutien des amis de Jim sur la Colline.

 

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