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Régie interne, budgets et administration

Vingt et unième rapport du comité-Débat

21 mars 2018


L’honorable Sénateur Percy E. Downe :

 Merci de votre intervention, sénateur Wells. J’ai moi aussi voté pour l’intervention du vérificateur général et, avec le recul, je m’en mords les doigts. Je dis cela, non pas parce que j’ai été trouvé coupable d’enfreindre les règles, car ce n’est pas le cas. Cependant, j’ai été choqué par la somme exorbitante de plus de 27 millions de dollars qui a été dépensée. Vous avez indiqué dans votre discours les catégories qu’on a faites et le caractère minimal de l’intervention. Toutefois, la somme de 27 millions de dollars ne comprend pas les dépenses du Sénat. Il me semble — car je siégeais alors au Comité de la régie interne — qu’une armée de gens travaillait sur ce dossier, faisait des heures supplémentaires et des dépenses, afin d’obtenir toute l’information demandée. En plus de cela, nos propres employés ont dû retrouver toutes les réclamations qui avaient été faites depuis deux ans. Mes employés ont dû par exemple retrouver les rapports indiquant les personnes auxquelles j’avais rendu visite, les lieux où j’étais allé, ce que j’y avais fait, et cetera. Bref, un nombre ahurissant de ressources a été utilisé à cette occasion.

Ma question est la suivante. Y a-t-il une limite, un frein, pour éviter que nous nous livrions à des activités d’audit excessives en mode continu? Il me semble qu’il faut trouver le juste milieu entre veiller sur l’argent des contribuables et dépenser l’argent du Sénat, directement ou indirectement, à coup de dizaines de millions de dollars à cette fin.

N’oublions pas, bien entendu, qu’à la Chambre des communes, au bout du couloir, lorsque les députés ont eu la possibilité de faire preuve de transparence et d’ouverture, tous les partis ont refusé de donner au vérificateur général le pouvoir de venir vérifier leurs livres. Nous sommes irréprochables, je suppose, quant à l’information que nous fournissons.

Je me demande simplement quelles sont les restrictions sur les sommes? Je ne veux pas qu’on refasse ce qu’on a déjà fait, c’est-à-dire approuver une chose pour ensuite, je trouve, dépouiller les contribuables d’une somme faramineuse.

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