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Déclarations de sénateurs

L’Université de Saint-Boniface Son bicentenaire

30 janvier 2018


L’honorable Sénatrice Raymonde Gagné :

Honorables sénateurs, nous sommes désormais en 2018. Je profite donc l’occasion de vous souhaiter une bonne et heureuse année.

L’année 2018 est une année de célébration au Manitoba, car elle marque le 200e anniversaire de l’arrivée de l’abbé Norbert Provencher dans la colonie de la Rivière-Rouge. C’est là qu’a commencé l’histoire de l’éducation en français au Manitoba.

La tâche de l’abbé Provencher était d’établir une mission catholique et d’éduquer le peuple du pays. Cette éducation a pris racine dans sa modeste demeure, dès l’automne 1818, où il a accueilli deux jeunes Métis de la colonie. Il va sans dire que les débuts de l’éducation sont humbles et désorganisés. Il reste que les origines du Collège de Saint-Boniface, maintenant connu sous le nom de l’Université de Saint-Boniface, remontent à cette première année dans la colonie de la Rivière-Rouge. L’abbé Provencher, ce premier artisan, a établi les bases de l’éducation en français au Manitoba et, après ses balbutiements, l’établissement est devenu le berceau de la francophonie manitobaine.

Aujourd’hui, plus présente que jamais au sein de la communauté francophone du Manitoba, l’Université de Saint-Boniface se taille une place enviable parmi les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada. Elle continue à former des chefs de file qui participent activement à la construction identitaire et à l’épanouissement de leur communauté au Manitoba et partout au pays. Au-delà de son rôle d’éducateur, l’université figure au nombre des leaders dont la présence active et l’influence au cours des 200 dernières années ont permis au Manitoba de devenir la province dynamique que nous connaissons aujourd’hui.

Le 200e anniversaire sera une excellente occasion de faire rayonner une communauté résiliente, audacieuse et engagée même à l’extérieur des frontières de sa province. Cet anniversaire sera l’occasion de mettre en relief l’histoire de ma communauté d’attache et celle de mon alma mater et de souligner leur caractère distinctif tout en portant le regard vers l’avenir. Or, comme M. Gabor Csepregi, recteur de l’Université de Saint-Boniface, l’a si bien dit lors du lancement des activités du bicentenaire, et je cite :

 

L’abbé Provencher voulait allumer le flambeau de l’éducation, de la langue et de la foi. Le 200e est un rappel qu’il faut continuer avec la flamme de la raison, du bon sens, des débats ouverts, de la réflexion critique, de la persuasion à l’aide des arguments et des évidences, à l’aide de la recherche incessante de la vérité, de la civilité et de l’humanité, de l’attachement à une langue et à une culture particulière qui unit des personnes.

 

Je profite donc de l’occasion pour leur rendre hommage et leur souhaiter de belles célébrations, car la fierté, ça se fête en grand. Merci.

 

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