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Déclarations de sénateurs

La Journée mondiale de l'environnement

5 juin 2017


L’honorable Sénatrice Rosa Galvez :

Honorables sénateurs, j'interviens pour souligner que, aujourd'hui même, le 5 juin, on souligne la Journée mondiale de l'environnement, qui a été décrétée par les Nations Unies.

Le thème de cette année, « Rapprocher les gens de la nature », invite les gens à se rendre dans la nature, à en apprécier la beauté et à la protéger. Selon moi, il est essentiel d'agir ainsi pour assurer sa santé et son bien-être.

Aujourd'hui, le développement de nos villes fait en sorte que nous ne vivons plus dans la nature. Nos villes ont détruit des écosystèmes, réduit la biodiversité et pollué l'air et nos rivières. En cette Journée mondiale de l'environnement, je vous encourage à promouvoir le retour de la nature au sein de nos communautés.

Nous devons ramener la nature dans nos villes. La nature fournit les services écologiques essentiels à notre survie, qu'il s'agisse de la circulation d'un air frais et pur, de la pollinisation des plantes par les abeilles ou du renouvellement naturel des éléments nutritifs du sol. Ces services écologiques nous sont fournis gratuitement. La société devrait supporter un énorme fardeau financier si l'environnement se dégradait à un point tel que la nature ne puisse plus fournir ces biens et ces services essentiels à l'humanité.

Il est de notre devoir, comme sénateurs, de légiférer pour améliorer la société. Nous ne devrions pas avoir peur de légiférer pour la protection de la nature et des services écologiques que nous tenons, en grande partie, pour acquis. Tous les Canadiens souhaitent vivre dans un environnement sain et avoir une bonne qualité de vie. C'est même un droit.

Il faut penser dans une optique mondiale et agir localement. Nous pouvons nous attaquer aux changements climatiques et préserver la nature en adoptant des politiques et des projets de loi. C'est ce qu'on appelle penser dans une optique mondiale. Réduire le gaspillage et notre consommation d'énergie, par exemple, ici au travail, dans les immeubles du Parlement, c'est agir localement. Nous, législateurs, devrions présenter des initiatives visant à protéger les services écologiques, à réduire la consommation, à éliminer le gaspillage et, par-dessus tout, à ramener la nature dans les villes.

Nous avons, aujourd'hui, les connaissances et les technologies nécessaires pour incorporer ces éléments de la nature dans nos vies quotidiennes.

En accroissant la superficie des parcs publics, nous attirons des oiseaux et des animaux en ville et fournissons des espaces verts dont les gens peuvent profiter. L'apiculture urbaine gagne en popularité, les citoyens s'inquiétant de plus en plus du déclin rapide des populations d'abeilles. Les jardins sur les toits ainsi que les potagers derrière les maisons et les petits potagers publics amènent les gens à produire leurs propres fruits et légumes. Des gestes simples, comme de planter plus d'arbres en zone urbaine, contribuent à filtrer et à rafraîchir l'air.

Le mois dernier, j'ai participé au BioBlitz de la Fédération canadienne de la faune, une activité qui consistait à chercher différentes espèces de plantes et d'animaux sur la Colline du Parlement. Les activités scientifiques citoyennes permettent aux citoyens de s'impliquer dans leur collectivité et d'en apprendre plus sur l'écologie des milieux urbains.

 

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