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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Semaine de la santé mentale

3 mai 2022


Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour me joindre à la sénatrice Marshall, mon amie et collègue, afin de souligner et de soutenir la Semaine de la santé mentale. Depuis que j’en ai parlé la dernière fois, il y a presque trois ans, il y a eu beaucoup de changements : la pandémie, la guerre et la turbulence socioéconomique qui en a découlé ont rendu le monde plus dangereux et plus tendu. La population perd confiance en ses institutions et en elle-même. En effet, mis à part les effets évidents de ces événements, on pourrait affirmer qu’il y a eu des conséquences sur notre santé mentale collective et que, pour employer un terme de circonstance, personne n’est immunisé.

La Semaine de la santé mentale nous rappelle que nous devons tous penser à notre santé mentale et lutter contre les préjugés qui y sont associés à longueur d’année. L’Association canadienne pour la santé mentale, ou l’ACSM, a retenu l’empathie comme thème cette année.

Helen Fishburn, la PDG de l’ACSM de Waterloo Wellington — d’où je suis originaire —, a écrit que nous traversons une phase de transition pour « apprendre à vivre avec la COVID » après deux ans de pandémie. Ce changement de message comporte des défis, puisqu’il exige de la résilience et de l’adaptabilité après deux longues années de crainte et de méfiance bien compréhensibles.

L’anxiété, le stress et la peur continueront à se faire sentir dans les prochains mois, et les effets persistants sur la santé mentale dureront beaucoup plus longtemps. Peu importe la forme que prendra la nouvelle normalité, il est important que nous fassions tous preuve d’empathie. Chose certaine, en tant que sénateurs et gestionnaires, nous devons faire preuve d’empathie envers nos équipes pour bâtir et maintenir des milieux de travail les plus sûrs possible, que ce soit dans nos propres bureaux ou dans l’ensemble du Sénat. Nous devons aussi être prêts à réclamer un soutien en matière de santé mentale pour nos équipes, voire pour nous-mêmes.

Lorsque j’ai parlé de cette question il y a trois ans, j’ai mentionné la création du Comité consultatif du Sénat sur la santé mentale, qui est composé de sénateurs, de membres du personnel de leurs bureaux et d’employés de l’Administration. Parrainé par le Président du Sénat, le comité a bénéficié du travail de son président, Christopher Reed, de la participation du personnel des ressources humaines et des conseils du sénateur Kutcher et de la sénatrice Marshall. Je suis fier de travailler avec tous les membres du comité.

Bientôt, chers collègues, vous recevrez tous un exemplaire du Guide sur la santé mentale pour les parlementaires et le personnel, qui a été révisé par le sénateur Kutcher et la députée Ya’ara Saks. D’autres ressources suivront.

Honorables sénateurs, une bonne santé mentale ne doit pas nécessairement renvoyer à un concept mal défini. Cet objectif n’est pas sans défis, mais si nous y mettons tous du nôtre, individuellement et collectivement, nous pouvons y arriver. Merci.

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