PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté
L'initiative International Students Overcoming War
14 juin 2022
Je vous remercie, monsieur le ministre, d’être des nôtres aujourd’hui.
J’aimerais vous poser une question sur une initiative lancée par des étudiants de l’Université Wilfrid Laurier, l’un des établissements où j’ai étudié. Il s’agit de l’initiative International Students Overcoming War. Dans le cadre de cette initiative, on a décidé, par référendum, d’ajouter un montant de 8 $ aux frais de scolarité pour financer le placement, dans cette université, d’étudiants venant de pays et de régions déchirés par la guerre. Certains de ces étudiants sont en voie d’obtenir leur diplôme. Ils sont également venus à Ottawa, et je crois qu’ils ont rencontré votre secrétaire parlementaire et votre personnel.
Jusqu’à présent, 23 étudiants ont participé à ce programme. Ils ont obtenu beaucoup de succès. Que ces étudiants décident de demander le statut de résident permanent ou de retourner dans leur pays, on peut dire que l’initiative s’est avérée une réussite.
Le gouvernement peut-il tirer des leçons de cette initiative qui est organisée par le secteur privé, mais qui a été lancée par de jeunes leaders?
Je vous remercie de la question sur cette initiative inspirante. Félicitations à tous les étudiants qui se sont impliqués.
Cela me rappelle quand, à la première année de mes études universitaires de premier cycle, je me suis inscrit à Entraide universitaire mondiale du Canada, un organisme qui vise à faire venir des réfugiés au Canada pour leur permettre d’étudier.
Pouvons-nous tirer des leçons? Tout à fait. Personne, incluant le gouvernement, n’a le monopole des bonnes idées. Je pense que nous pouvons continuer sur cette lancée dans la mesure où nous comprenons comment appuyer certaines des personnes qui sont parmi les plus vulnérables du monde et qui font aussi partie de la cohorte d’étudiants internationaux apportant les plus importantes contributions sociales et économiques à nos collectivités.
Toutefois, l’une des choses que j’hésite à faire, c’est de permettre au gouvernement de prendre le contrôle d’une bonne idée. En ce qui concerne la réinstallation des réfugiés, le parrainage privé au Canada fait l’envie de nombreux pays selon mes discussions bilatérales avec eux. Lorsqu’il y a un réseau de soutien sur place qui a consacré de l’énergie, du temps et, parfois, des fonds à l’accueil des réfugiés au sein de la collectivité, ces derniers sont soutenus bien après leur arrivée.
Dans la mesure où les étudiants de l’une de vos alma mater souhaitent savoir ce que nous pouvons faire pour encourager ce type de générosité, je tiens à signaler que c’est tout à fait mon rayon. Aider les gens les plus vulnérables dans le monde en nous servant de notre système d’éducation me semble une initiative positive, et je félicite de nouveau les étudiants qui l’ont prise. Il est extrêmement encourageant de voir ce développement social positif.