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PÉRIODE DES QUESTIONS — La sécurité publique

L'ingérence étrangère

22 octobre 2024


Monsieur le leader, lorsque le Service canadien du renseignement de sécurité, le SCRS, souhaite obtenir un mandat de surveillance, il doit avoir l’approbation du ministre de la Sécurité publique.

En temps normal, un tel mandat du SCRS est autorisé rapidement, soit dans un délai de 4 à 10 jours. Or, nous avons appris la semaine dernière qu’en 2021, l’ancien ministre Bill Blair a pris 54 jours, soit près de deux mois, pour approuver une demande de mandat du SCRS, même s’il s’agissait d’une demande d’enquête concernant l’ingérence de la Chine contre le Canada.

Monsieur le leader, comment expliquez-vous que l’ancien ministre de la Sécurité publique se soit ainsi traîné les pieds dans un dossier d’intérêt supérieur pour le Canada?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Je vous remercie de la question. Le ministre Blair et ses fonctionnaires ont déjà répondu clairement à cette question. Ils ont dit que la demande n’avait pas été portée à l’attention du ministre, comme cela aurait dû être fait. Voilà l’explication.

Normalement, comme vous le savez, les délais sont beaucoup moins longs et ils sont appropriés. Cependant, on peut dire qu’il y a eu un pépin à ce moment-là, et c’est fort regrettable.

Se pourrait-il, monsieur le leader, que la lenteur à autoriser ce mandat de surveillance s’explique par le fait que la personne visée par la demande était un ancien ministre libéral du gouvernement de l’Ontario, Michael Chan, qui était soupçonné d’utiliser sa position d’influence au sein du Parti libéral de l’Ontario et de son cousin fédéral à Ottawa afin de promouvoir les intérêts de la Chine?

Le sénateur Gold [ + ]

Ce genre de spéculations n’est pas surprenant, compte tenu de la façon dont vous jouez collectivement votre rôle ici, au Sénat. Quoi qu’il en soit, je ne peux pas, je ne veux pas et je ne vais pas répondre à une telle insinuation.

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