PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de la Santé
Les restrictions liées à la pandémie de COVID-19
9 février 2022
Merci à vous et à l’ensemble du gouvernement pour le soutien apporté aux provinces dans leur lutte contre la pandémie, notamment sur le plan de la fourniture de vaccins et de la mise en place de mesures sanitaires complémentaires, notamment aux frontières.
Maintenant que, selon des experts scientifiques — y compris des experts fédéraux —, nous passons de la pandémie à l’endémie, n’est-il pas temps de réviser les mesures fédérales, qui ne sont peut‑être plus nécessaires?
Merci beaucoup de cette question.
La réponse est oui, et nous le faisons depuis le début. La revue de ces mesures est absolument nécessaire, et ce, pour deux raisons. La première, c’est que la situation économique et sanitaire évolue et la deuxième, c’est que les informations scientifiques sur la nature du virus et ses variants s’accumulent et augmentent au fil du temps. J’aimerais également mentionner une autre raison, à savoir que nous avons, en février 2022, des outils remarquables que nous n’avions pas au début de la pandémie, en mars 2020.
En d’autres mots, février 2022 n’est pas mars 2020. Heureusement, non seulement nous avons des équipements de protection individuelle, des tests très efficaces, des mesures de santé publique connues, reconnues et comprises et des traitements antiviraux, mais nous avons aussi des vaccins. C’est une chance extraordinaire que nous avons que la science nous ait donné des vaccins au cours de la dernière année. Si nous n’avions pas ces vaccins actuellement, les mesures de confinement que nous observons devraient être beaucoup plus sévères. Être contre la vaccination, c’est être en faveur des confinements. La seule façon d’éviter les confinements futurs, c’est de continuer de se faire vacciner. C’est la seule manière de protéger à la fois notre santé, notre économie et notre société.