PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère du Patrimoine canadien
Les changements climatiques
25 septembre 2025
Bienvenue encore une fois au Sénat, monsieur le ministre.
Vous êtes membre du Cabinet. Ma question ne porte pas nécessairement sur vos responsabilités, mais sur votre participation au Cabinet dans son ensemble. Les sondages montrent que, encore récemment, une grande majorité de Canadiens souhaitent que le gouvernement adopte des politiques en matière de changements climatiques. Croyez-vous que le gouvernement considère que c’est toujours une priorité pour lui et les Canadiens de s’occuper des changements climatiques?
Oui. Je peux en dire plus, si vous voulez. J’ai de nombreuses discussions avec mes collègues, la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, le ministre des Ressources naturelles et le premier ministre qui, comme vous le savez, a beaucoup travaillé sur les changements climatiques. Le contexte a beaucoup changé au cours des derniers mois à l’échelle internationale. C’est un contexte qui est beaucoup plus difficile. On le voit ici comme ailleurs. Il n’y a aucun doute pour notre gouvernement que la question du climat demeure un enjeu prioritaire. Nous avons eu, encore cette année, une saison de feux de forêt où des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées. Les rivières atmosphériques, les ouragans et les vagues de chaleur deviennent maintenant la norme, alors que c’était l’exception il y a seulement quelques années. Je crois que la population canadienne comprend bien, à quelques exceptions près, l’enjeu des changements climatiques et cette question demeure une priorité pour nous.
Sur un autre sujet, pour revenir aux questions du sénateur de l’autre côté, on vous a posé des questions sur les réductions budgétaires annoncées. Le gouvernement a-t-il l’intention de faire des exceptions pour certaines caractéristiques nécessaires à l’identité nationale, notamment le bilinguisme?
Je vais faire attention à ce que je vais dire. Je ne suis pas ministre des Finances. Ce n’est pas moi qui rédigerai le budget. Je peux vous dire que j’ai eu de nombreuses conversations avec plusieurs de mes collègues sur le fait que l’exercice de rationalisation, par exemple l’objectif de 15 % sur trois ans, n’est pas un objectif mur à mur, et on ne tient compte de rien dans tout cela. Évidemment, une analyse approfondie sera faite ministère par ministère — je dirais même programme par programme — pour faire en sorte que l’on procède avec une certaine équité et une certaine sagesse pour ne pas nuire à des missions essentielles de l’État.