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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Journée nationale des peuples autochtones

21 juin 2022


L’honorable Patti LaBoucane-Benson

Honorables sénateurs, mes amis, nous célébrons aujourd’hui la Journée nationale des peuples autochtones, et il y a tant de choses à célébrer.

D’abord, je suis tellement reconnaissante que des peuples autochtones exercent leur droit à l’autodétermination économique, surtout dans ma province, l’Alberta. Je tiens à féliciter la chambre de commerce d’Edmonton d’avoir créé un poste d’aîné en résidence. Je ne peux penser à meilleure personne pour occuper ce poste pour la première fois que mon amie Irene Morin de la nation crie Enoch. L’ensemble de ses réalisations est considérable. Elle a été une ardente défenseure de la justice sociale dans le cadre de son travail au Native Counselling Services of Alberta et une attachée politique efficace et populaire pour la regrettée et grande sénatrice Thelma Chalifoux. Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu’Irene aidera la chambre de commerce à établir des relations nouvelles et plus solides avec les collectivités autochtones des environs d’Edmonton et à mettre ses membres en contact avec les dirigeants, les entrepreneurs et les personnes influentes autochtones de la région. Croyez-moi, Irene connaît tout le monde.

Cette innovation vers la réconciliation ne devrait pas nous surprendre. L’Alberta Treasury Branch a récemment publié un rapport sur les contributions économiques des 313 000 Autochtones qui résident sur le territoire qui s’appelle aujourd’hui l’Alberta. Le rapport révèle ce qui suit :

L’économie autochtone de l’Alberta a généré 6,74 milliards de dollars de PIB en 2019 [...] ce qui est égal au PIB généré par le secteur agricole de l’Alberta.

Honorables sénateurs, l’autodétermination économique est une des pierres angulaires de la réconciliation et du concept de miyo‑pimâtisiwin, c’est-à-dire la capacité d’avoir une bonne vie. Je célèbre toutes les entreprises autochtones des quatre coins de l’île de la Tortue qui contribuent de manière utile à leur collectivité et à notre pays.

Sur une note personnelle, je célèbre aussi l’importance profonde de nos cérémonies traditionnelles. La fin de semaine dernière, j’ai eu l’honneur de participer à la Danse du Soleil et, ainsi, de faire partie d’une des cérémonies nehiyaw les plus sacrées, qui repose sur les principes de l’interdépendance et du sacrifice pour la guérison et le bien-être du peuple. Je suis extrêmement reconnaissante à l’aîné et chef de la Danse du Soleil, Fred Campiou, et à Melanie Campiou, de leur dévouement inlassable envers cette cérémonie et de ce qu’on appelle kisawâtisiwin, soit l’amour bienveillant, qui guide leur travail.

Honorables sénateurs, les cérémonies sont les lieux par excellence où les langues autochtones peuvent s’épanouir. Pendant toute la fin de semaine, j’ai baigné dans la langue nêhiyawêwin. J’ai écouté des histoires, des blagues et des enseignements. La préservation des langues autochtones est intimement liée à la survie de ces magnifiques cérémonies.

J’espère donc, chers collègues, que vous aurez le temps cette semaine de célébrer la résilience, l’autodétermination et la guérison autochtones.

Hiy hiy.

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