DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Hommages
Remerciements
11 avril 2024
Sénateur MacDonald, vous n’avez pas perdu la main.
Oui.
Votre Honneur, je veux dire ceci à chacun et à chacune d’entre vous : ne lâchez pas la patate!
Chers collègues, c’est sans doute une journée spéciale pour moi. Ceci est mon dernier discours dans une Chambre que j’aime et que j’aimerai toujours.
C’est vrai que je suis nerveux et émotif. Je veux remercier les leaders et chacun et chacune de vous, honorables sénateurs et sénatrices, de votre gentillesse et des commentaires que vous avez prononcés à mon égard.
Votre Honneur, avant d’entamer mon discours, que j’ai eu énormément de difficulté à coucher sur le papier, permettez-moi de transmettre un message à quelqu’un de spécial pour moi qui est à Moncton, au Nouveau-Brunswick, aujourd’hui. C’est ma petite‑fille, Ézakielle, qui célèbre son neuvième anniversaire de naissance. Papi et mamie iront te voir danser et seront avec toi prochainement.
Votre Honneur, je vous remercie de l’occasion que vous m’offrez de reconnaître les nombreuses personnes présentes à la tribune du Sénat du Canada et ceux qui nous écoutent en ligne. J’aimerais tout particulièrement remercier Lorraine Soucy, qui est la sœur de Suzanne. La famille Soucy a, elle aussi, orienté la carrière de Percy Mockler. Lorraine et chère famille, je vous remercie. Je te vois avec tes deux enfants et j’ai vu d’autres membres de la famille. Je vous remercie d’être présents.
J’aimerais partager avec vous quelques faits saillants du début de ma feuille de route comme parlementaire au service du public.
Je suis né d’une maman monoparentale dans la petite ville de Saint-Léonard, au Nouveau-Brunswick, le 14 avril 1949. Ma mère avait deux enfants, Shirley et Percy. On vivait avec nos grands‑parents et oui, nous étions tous sur ce que l’on appelait dans ce temps-là le « bien-être social ».
Je dois admettre que je n’aurais jamais cru être devant vous cet après-midi pour livrer un discours au Sénat canadien comme sénateur du Nouveau-Brunswick, nommé par le premier ministre Harper, le 874e sénateur du Canada depuis la Confédération canadienne. Chers collègues, ma mère, Marie, nous disait constamment à ma sœur et moi que pour nous sortir de l’aide sociale, nous devions aller à l’école pour recevoir un diplôme de 12e année, si possible. Je crois que c’était sa façon à elle de nous dire qu’il fallait poursuivre nos études et respecter les gens qui nous entouraient.
Ma mère disait constamment que seul le bon Dieu peut vous enlever ce que vous avez entre les deux oreilles — pour continuer, il faut aller chercher un diplôme.
Je vous avoue que j’ai vite compris qu’il fallait construire des ponts et développer des liens d’amitié et que ce serait des outils de travail incontournables pour l’avenir. Ce sont des outils dans la boîte à outils.
Je veux aussi admettre que j’ai utilisé mon premier prêt étudiant pour amener l’eau et les égouts dans notre petite maison. À cette époque, ma mère croyait que j’avais tourné la page pour aller au collège.
Pendant nos 18 premières années, ma sœur et moi avons toujours reçu des boîtes de nourriture à Noël et à Pâques. Notre famille était très reconnaissante de la générosité de notre petite ville de Saint‑Léonard vis-à-vis des plus vulnérables.
De plus, ma grand-mère et ma mère nous répétaient souvent de rendre à notre communauté ce que nous avions reçu d’elle. Ce message nous a été inculqué en grandissant et il n’y a aucun doute dans mon esprit que c’est devenu pour moi la bougie qui a animé le début de ma feuille de route en politique et comme parlementaire.
Ce cheminement a commencé très tôt pour moi. Entre 1965 et 1969, j’ai été impliqué dans les conseils étudiants de l’école secondaire de Saint-Léonard. De 1969 à 1972, j’ai agi comme membre ou président des conseils étudiants du Collège Saint-Louis d’Edmundston.
Entre 1972 et 1974, à l’Université de Moncton, au campus de Moncton, j’ai continué de m’impliquer au sein du conseil étudiant. Cette fois, c’était pour le MBA.
Honorables sénateurs, de 1970 à 1973, on m’a demandé de mettre sur pied un comité d’action pour empêcher le transfert de notre école secondaire de Saint-Léonard dans une autre ville. Les gens ont réagi de façon spectaculaire et remarquable. Les membres de notre comité savaient qu’il aurait été désastreux de perdre notre école secondaire. Croyez-moi, nos manifestations publiques ont été très convaincantes pour le nouveau gouvernement de l’époque, et il a changé d’avis.
Je vais parler maintenant de mon entrée en politique, de 1982 à 2008.
Chers amis, honorables sénateurs et sénatrices, ce n’est qu’en 1982 que j’ai dit oui pour faire le saut en politique active. Mon équipe, comme vous l’avez entendu, a mené sept élections. L’équipe en a gagné six et j’en ai perdu une. C’est quand même avec beaucoup de respect que j’ai accepté le verdict des gens de chez nous en 1987.
Je lève mon chapeau, Votre Honneur et chers collègues, à la première femme brayonne élue dans notre région du nord-ouest à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. Honorables sénateurs et sénatrices, je n’aurais jamais pensé qu’elle et moi serions tous les deux sénateurs du Nouveau-Brunswick. À ma collègue de 1987, je dois dire encore une fois, sénatrice Ringuette, félicitations pour votre cheminement comme parlementaire. Encore une fois, chapeau levé, madame la vice-présidente. Je suis fier de le dire.
Votre Honneur, honorables sénateurs, je me suis rappelé des souvenirs au cours des deux dernières semaines et des derniers mois. Certes, ma vie politique de plus de cinq décennies a certainement été façonnée par des dirigeants qui, primo, savaient traiter avec les gens; secundo, savaient faire de la politique et être indépendants; et tertio, comprenaient l’esprit de parti. Je tiens à dire que j’ai appris à travailler avec certains des meilleurs dirigeants de mon époque. Je pense au premier ministre Louis J. Robichaud, au premier ministre Richard Hatfield et à l’un des plus jeunes premiers ministres à être élu au Nouveau-Brunswick, le conservateur Bernard Lord. Je pense à des premiers ministres comme feu le premier ministre Brian Mulroney, le premier ministre Stephen Harper et le premier ministre Jean Chrétien.
Chers collègues, honorables sénateurs et sénatrices, je veux aussi vous remercier pour ces nombreux messages touchants que je viens d’entendre de plusieurs d’entre vous et de chacun et chacune des leaders. Je vous remercie beaucoup pour votre grande générosité.
Néanmoins, aujourd’hui, je vais faire un survol : je tourne la page sur un autre chapitre de ma vie publique, qui a réellement commencé il y a plus de 57 ans — tout cela pour ne pas vous dire que j’avais 18 ans.
À ma grande surprise, j’ai eu l’occasion de rencontrer un premier ministre que ma mère et ma grand-mère appréciaient énormément : l’honorable sénateur et premier ministre du Nouveau-Brunswick, Louis J. Robichaud. Je l’ai rencontré en 1967 dans notre région du nord-ouest du Nouveau-Brunswick.
Chez nous, j’entendais constamment ma grand-mère et ma mère me dire :
Tu pourras aller au collège, Percy, parce qu’avec Chances égales pour tous, tu auras droit à des bourses d’études pour aller au collège d’Edmundston.
Voilà la route à laquelle ma grand-mère et ma mère avaient pensé pour moi.
Je vous avoue que j’étais loin de croire que c’était le début pour moi d’une grande carrière dans le monde de la politique active. Croyez-moi, je ne regrette rien.
Oui, l’année 1967 est devenue une date charnière dans la vie de Percy Mockler et de son parcours politique.
Votre Honneur, chers collègues, avant de conclure, avant de vous parler de mon parcours et de ma vie en politique, il convient de commencer par un remerciement très spécial que je souhaite partager avec vous. Alors que je continue à partager des commentaires, des suggestions ou des observations sur mes cinq décennies de vie politique, il est maintenant approprié de saluer et de remercier de nombreuses personnes qui ont eu un impact sur ma carrière au service du public.
Mon premier remerciement va à ma partenaire et conjointe —
— l’amour de ma vie, Suzanne. Il n’y a aucun doute dans mon esprit : notre pèlerinage familial et politique d’un peu plus de 51 ans de mariage — et le compteur continue — n’aurait pas été possible sans Suzanne.
Il n’y a aucun doute : tout ceci n’aurait jamais été réalisable sans sa présence dans ma vie depuis les bancs de l’école en 1967-1968 à l’école secondaire de Saint-Léonard.
Néanmoins, je reconnais que j’ai manqué plusieurs activités sportives, comme le hockey avec les trois garçons, Shawn, Kevin et Jessy, durant les années qu’ils ont passées à la maison.
Je dois aussi vous admettre que pour notre fille, Cindy, qui participait à des pièces de théâtre et à des chants motivés et qui essayait d’imiter les Spice Girls, Percy n’était pas toujours présent, mais Suzanne était là.
Merci aux enfants d’avoir compris et merci pour l’héritage que vous m’avez donné en faisant de moi un grand-papa. C’est le titre le plus important pour moi et je continuerai de le porter avec fierté et amour.
Il y a une petite anecdote que je veux vous relater. C’était le 24 juin 1986, et la princesse Anne d’Angleterre visitait les Tisserands du Madawaska à Saint-Léonard, le même jour où Suzanne donnait naissance à notre fille. C’est pourquoi Cindy porte le nom de Cindy Anne Mockler.
Quinze ans après, approximativement, Cindy me demande ceci :
Pap, j’ai entendu dire que tu avais déjà rencontré Boutros Boutros-Ghali.
C’est vrai. Elle me demanda alors :
Si lui était venu visiter les Tisserands du Madawaska, est-ce que mon nom aurait été Cindy Boutros Boutros-Ghali Mockler?
Voilà, honorables sénateurs et sénatrices, les conversations et évènements familiaux qui nous font encore rire aujourd’hui.
Je vous avoue que c’est avec fierté et humilité que je dis ceci à Suzanne : merci beaucoup d’avoir toléré mon absence et de m’avoir partagé avec le grand public. Ce fut parfois mouvementé, mais nous avons donné le meilleur de nous-mêmes ensemble. Suzanne, tu es, pour moi et la famille, le roc de Gibraltar, c’est-à-dire une maman, une grand-maman, une épouse forte et fiable, une confidente exceptionnelle et extraordinaire. Comme on dit chez nous à Saint‑Léonard quand j’arrive le jeudi, le vendredi ou le samedi : merci beaucoup, mamzedoo.
Honorables sénateurs et sénatrices, dans l’esprit des remerciements, je m’en voudrais de ne pas remercier le très honorable Stephen Harper de m’avoir fait confiance en me recommandant pour être nommé sénateur du Nouveau-Brunswick en décembre 2008.
J’ai toujours essayé de faire de mon mieux dans mes responsabilités de sénateur. Je me permets de parler de quelques dossiers que le gouvernement du premier ministre Stephen Harper a gérés avec brio, et qui ont influencé et continueront d’influencer notre histoire.
Les gens du Canada se souviendront toujours des projets de grande importance qui ont été réalisés sous le gouvernement Harper.
Oui, il y a la Commission de vérité et réconciliation du Canada, qui a officiellement été établie le 1er juin 2008 dans le but de documenter l’histoire et les effets durables du système des pensionnats autochtones du Canada.
Deuxièmement, il faut se souvenir que c’est votre gouvernement, monsieur le premier ministre Harper, qui a reconnu le Québec comme une nation.
Du même souffle, vous avez reconnu les Acadiens et Acadiennes comme le peuple de l’Acadie. Voilà des dossiers que je suivais de très près et que j’ai appréciés énormément, grâce au leadership du premier ministre Stephen Harper.
Dans la même veine, je veux aussi reconnaître mon grand ami, le très honorable Brian Mulroney, qui a dirigé lui-même trois grands dossiers importants pour le peuple de l’Acadie.
Sous son leadership, le Nouveau-Brunswick est devenu un gouvernement permanent de l’Organisation internationale de la Francophonie. On se souviendra toujours de l’enchâssement de la loi 88 du Nouveau-Brunswick dans la Charte canadienne des droits et libertés, qui a permis de reconnaître l’égalité des deux peuples fondateurs, un principe débattu par le premier ministre Richard Hatfield et le sénateur Jean-Maurice Simard.
Rappelons-nous également, en tant que Canadiens authentiques, que nous n’oublierons pas la création de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, qui est devenue depuis un outil magnanime de création et d’amélioration du développement économique et de la qualité de vie dans l’ensemble du Canada atlantique.
Je veux aussi reconnaître un autre homme qui m’a grandement influencé dans mon parcours politique et parlementaire, soit le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Bernard Lord, de 1997 à 2006.
Il m’a responsabilisé comme ministre en me confiant plusieurs portefeuilles sous son gouvernement. Ensemble, nous avons mené à bien trois grands projets avec la population du Nouveau-Brunswick.
L’élaboration du programme d’éducation et de développement de la petite enfance du Nouveau-Brunswick, qui a donné lieu à l’un des meilleurs programmes de tout le Canada, et la création d’une société plus humaine et plus compatissante. Il y a aussi eu un programme d’adoption et une fondation que nous avons nommée « Chaque enfant a besoin d’une famille ».
En 2002, on a adopté une nouvelle Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick. Je suis reconnaissant que le regretté Louis J. Robichaud, qui était le père du programme Chances égales pour tous, ait été présent avec nous lors de l’adoption de cette loi à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick.
À la même époque, le gouvernement Lord a doté le Nouveau‑Brunswick de sa première politique culturelle; c’était un besoin réel pour nos artistes.
Honorables sénateurs et sénatrices, comme fier Acadien, Brayon et francophone, ce fut le privilège de ma vie de représenter ma ville de Saint-Léonard et l’Acadie. Chaque petit coin de l’Acadie tisse ses couleurs, ses coutumes, ses parlers et ses histoires au drapeau et au peuple acadiens.
Grâce aux coutumes d’une Acadienne de Saint-Louis-de-Kent comme mon amie de longue date la sénatrice Rose-May Poirier, ou mes amis le sénateur René Cormier, de Caraquet, ou le sénateur Réjean Aucoin, de la Nouvelle-Écosse, nous amenons tous notre petite contribution dans cette Chambre. Je suis persuadé que notre Acadie est unique au monde et qu’elle continuera de briller dans cette illustre assemblée avec ses représentants et représentantes et avec vous, honorables sénateurs et sénatrices.
Pour ce qui est des travaux au Sénat, je dois vous admettre que certains débats ont fait réagir plusieurs d’entre nous, mais il ne faut jamais oublier que nos responsabilités comme parlementaires et sénateurs sont inscrites dans la Constitution canadienne, tout en respectant les régions que nous représentons d’un océan à l’autre à l’autre.
Certes, personnellement, parmi les grands débats, il y a eu le projet de loi sur l’aide médicale à mourir, le projet de loi sur le cannabis et le projet de loi du gouvernement fédéral sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles, le projet de loi C-13.
Chapeau levé aux sénateurs Cormier et Poirier pour leur leadership.
Votre Honneur, j’ai appris au cours de cette période dans la vie publique que les gens se moquent de qui nous sommes tant qu’ils ne savent pas ce qui nous tient à cœur.
J’ai eu la chance de me faire de nombreux amis dans cette enceinte et de travailler avec des sénateurs des deux côtés. J’ai toujours dit que l’amitié, la loyauté, les principes et l’engagement ne s’achètent pas chez Costco. C’est en constante évolution.
Je me rappelle également que, dans la vie publique, le chemin le plus court entre le point A et le point B n’est pas toujours une ligne droite.
Je veux vous dire que jamais je n’aurais pu croire que je quitterais le Sénat du Canada comme président du Comité sénatorial permanent des finances nationales.
Je veux féliciter tous les membres du comité pour leur dévouement remarquable. J’ai grandement apprécié et appris de vous sur le travail d’équipe durant les réunions, quand nous devions produire des rapports pour refléter les besoins de notre population en ce qui concerne le budget du Canada.
C’est avec fierté que je peux dire que nos rapports ont influencé le gouvernement, qui a considéré nos recommandations, nos observations et même, dans quelques dossiers, nos amendements au budget canadien.
Votre Honneur, pendant que j’ai été président de ce comité, nous avons déposé plus de 50 rapports au Sénat. J’ai toujours pu constater que tous les sénateurs du Comité des finances ont un dénominateur commun : la transparence, la reddition de comptes, la fiabilité et la prévisibilité du budget présenté par le gouvernement du Canada, quel qu’il soit. Nous pouvons l’améliorer. Oui, je crois que nous le pouvons.
J’aimerais donc vous dire que la sénatrice Marshall est sur la bonne voie lorsqu’elle...
... lorsqu’elle et les membres du comité réclament au gouvernement un meilleur échéancier pour le dépôt du budget ou des indicateurs de rendement. Nous avons d’ailleurs transmis ce message lors de ma dernière réunion, hier soir. C’est une question de reddition de comptes pour tous, en tout temps. Il faut atténuer la performance du gouvernement, peu importe le parti au pouvoir.
En conclusion, honorables sénateurs, j’ai été privilégié de pouvoir travailler avec vous tous. Il est indéniable que les gens et la politique vont de pair. Que nous soyons indépendants ou partisans, nous ne devons pas perdre de vue que nous travaillons dans une démocratie.
J’ai aimé travailler avec quatre leaders de mon Parti conservateur au Sénat : la sénatrice Marjory LeBreton, le sénateur Claude Carignan, le sénateur Larry Smith et le leader actuel, le sénateur Don Plett. Chacun a son propre style, que j’ai respecté et que je respecte.
Quant à vous, sénateur Plett, mon ami, je veux vous dire qu’il n’y a pas un métier au monde qui soit plus difficile que celui de chef de l’opposition officielle. J’ai pour vous une citation de sir Winston Churchill à laquelle vous me faites penser :
[...] l’idéal, c’est d’avoir raison tout en étant conséquent, mais à choisir, il vaut mieux avoir raison.
Je n’en doute pas un instant, sénateur Plett, vous avez raison. Je vous remercie de votre leadership et de votre ouverture. Nous savons tous que vous n’êtes pas indépendant, mais vous faites parfois preuve d’une saine partisanerie. C’est tout à votre honneur, car cela fait partie de la démocratie.
Honorables sénateurs, nous savons tous que nous ne pourrions pas effectuer le travail que nous faisons au Sénat sans le soutien de notre personnel. Le dévouement et le professionnalisme exemplaires de notre personnel politique et de ceux qui travaillent à l’administration sont dignes d’éloges. À tous ceux qui sont ici et qui nous soutiennent pour que nous fassions notre travail, je vous dis chapeau levé, merci beaucoup.
En tant que président de deux comités permanents du Sénat, j’ai eu le plaisir de travailler avec de nombreux greffiers et greffières, des analystes et d’autres membres du personnel de soutien. Je ne peux pas prendre le temps de remercier individuellement chacun et chacune d’entre vous, mais je veux vous dire un sincère merci pour tous vos conseils et votre travail exemplaire pour les Canadiens. Chapeau levé, vous êtes de fiers Canadiens.
À tout le personnel du Sénat, au personnel de la Bibliothèque du Parlement, à vous tous, je vous remercie beaucoup de votre dévouement et de votre professionnalisme.
Pour ce qui est de mon personnel, soit Diane Thériault-Michaud, Yvon Long, René (Moe) Sirois et Jean-Paul Soucy, je vous admets que, sans vous, je n’aurais pas réussi à compléter notre feuille de route en politique active pour tous les Canadiens et Canadiennes, pour les Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois. Vous êtes extraordinaires. Merci pour tout. Vous allez beaucoup me manquer, mais s’il vous plaît, gardez votre téléphone cellulaire ouvert.
Merci à tous ceux qui ont joué un rôle important dans mon cheminement.
Aux gens de chez nous qui nous écoutent, merci pour votre appui et votre coopération durant tout ce temps. Vous m’avez toujours soutenu, et ensemble, nous avons toujours travaillé pour faire de notre région, de notre province, de notre Canada un meilleur endroit où travailler, vivre, élever une famille et tendre la main aux plus vulnérables.
Votre Honneur, au cours de ma carrière politique, j’ai cheminé aux côtés des plus grands de ce monde sur plusieurs continents, mais je vous avoue que j’ai travaillé pour les petites gens de nos collectivités.
Honorables sénateurs, dans mon parcours, dans ma feuille de route politique et parlementaire, je dois dire une chose aux gens de Thériault, de Sainte-Anne, de Notre-Dame-de-Lourdes, de Siegas, de Saint-Léonard, de Saint-Léonard-Parent, de Saint-André, de la côte du Sault — et aujourd’hui, j’ajoute les gens du Nouveau‑Brunswick en général, les Canadiens et les Canadiennes : merci pour votre incontournable soutien.
Je tiens à dire à mon caucus conservateur qu’il va me manquer. Tous mes collègues me manqueront aussi.
Votre Honneur, le Sénat me manquera. J’ai eu l’honneur et le privilège de siéger ici. Je pars aujourd’hui en sachant que j’ai fait de mon mieux dans le cadre de mes fonctions.
Honorables sénateurs, s’il y a une chose qui ne doit pas changer en politique, c’est le travail d’équipe. Comme une équipe de hockey, chaque caucus et chaque parti politique joue avec la couleur de son équipe. Cependant, le logo qu’ils portent tous sur leur chandail est celui de la feuille d’érable canadienne. Même s’ils ne sont pas dans la même équipe, ils doivent travailler ensemble, car l’objectif de chaque politicien, de chaque parlementaire doit être le même : améliorer la qualité de vie des Canadiens et Canadiennes d’un océan à l’autre.
Votre Honneur, je vous dis enfin merci pour tout. Chapeau levé.
Voici mes dernières paroles : Merci. Meegwetch.