PÉRIODE DES QUESTIONS — L'agriculture et l'agroalimentaire
Les importations de volaille de réforme
20 novembre 2025
Sénateur Moreau, pendant des années, les fonctionnaires ont dit aux producteurs de volaille canadiens que le test d’ADN utilisé pour repérer les volailles de réforme qui sont importées reposait sur des fondements scientifiques et qu’il était fiable. Pourtant, à la suite de ma question du 17 septembre 2024 sur les importations illégales de volailles de réforme, la réponse du 15 novembre 2024, fournie et signée par le ministre, a indiqué le contraire, à savoir que le test ne permettait pas d’obtenir des résultats cohérents et fiables. L’organisme Producteurs de poulet du Canada et des acteurs du secteur économique se sont alarmés de cette réponse parce que le gouvernement leur avait toujours dit le contraire. Quand ils lui ont demandé des éclaircissements, Agriculture et Agroalimentaire Canada a admis que la réponse fournie par le ministre était erronée.
Pouvez-vous rectifier les renseignements et nous confirmer aujourd’hui que le test d’ADN visant à repérer les volailles de réforme qui sont importées repose sur des fondements scientifiques et qu’il est fiable? Si tel est le cas, pourquoi le ministre m’a-t-il fourni des renseignements erronés?
Sénateur, j’attache la plus haute importance à la question que vous posez et je ne veux pas vous donner de réponse inexacte. Je transmettrai la question, qui est primordiale. Je m’engage à la soulever auprès du ministre et à en discuter avec lui pour pouvoir vous donner la réponse exacte.
Je précise que l’expression « volaille de réforme » désigne une poule pondeuse qui pond des œufs pendant 75 à 100 jours, après quoi sa productivité diminue et on la vend au marché pour sa viande. Voilà ce qu’on entend par volaille de réforme.
Sénateur Moreau, malgré les préoccupations répétées de l’industrie au sujet des volailles de réforme, les importations illégales de poulet se poursuivent sans relâche. Plus de 377 millions de dollars en droits, intérêts...
Merci, sénateur MacDonald, pour la question.
Sénateur, comme vous le savez maintenant, je suis né et j’ai grandi sur une ferme laitière, alors je ne prétends pas en savoir beaucoup sur les élevages de poulets, mais je suis convaincu que je pourrai vous fournir une réponse adéquate dès que j’aurai soulevé la question auprès des ministres responsables. Puisque vous n’avez pas eu le temps de terminer votre question, je vais vous rencontrer après la période des questions pour m’assurer que je pose la bonne question aux ministres.