PÉRIODE DES QUESTIONS — La sécurité publique
Le Service correctionnel du Canada--Les services de santé mentale
26 février 2024
Monsieur le sénateur Gold, dans le budget de 2018, le Service correctionnel du Canada a reçu un financement dont il a dit à notre Comité des affaires sociales qu’il était destiné à augmenter le nombre de places externes dans les hôpitaux communautaires et les établissements de santé mentale où les prisonniers peuvent être transférés pour recevoir les soins de santé mentale dont ils ont besoin. Aujourd’hui, plus de cinq ans plus tard, le Service correctionnel du Canada a révélé à au moins trois comités sénatoriaux qu’en réalité, aucune nouvelle place n’avait été créée. Bien qu’il ait promis de fournir des réponses écrites au Comité des finances nationales d’ici décembre, ainsi qu’au Comité des affaires juridiques, le Service correctionnel du Canada n’a pas réussi à faire la lumière sur ses dépenses réelles, qui s’élèvent à quelque 46 millions de dollars, auxquels s’ajoutent d’autres montants en suspens.
Pouvez-vous vous engager à fournir une réponse sur la manière dont la somme manquante a été dépensée?
Merci, sénatrice Pate. C’est une question importante, et les besoins en matière de santé mentale de tous les Canadiens — pas seulement ceux qui sont en prison, mais ces derniers également — sont une mesure importante et délicate de l’efficacité de notre société à prendre soin de nos concitoyens.
Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question précise, mais je ne manquerai pas de la poser au ministre.
Merci beaucoup, sénateur Gold, je vous en suis reconnaissante.
Compte tenu des demandes répétées du Bureau de l’enquêteur correctionnel du Canada, de la plus récente enquête sur la mort de Terry Baker et d’Ashley Smith ainsi que des innombrables autres enquêtes révélant que les gens qui souffrent de troubles mentaux invalidants devraient être transférés de leur établissement carcéral à un établissement de soins de santé mentale, pourriez-vous m’indiquer quelles sont les autres mesures concrètes qui sont prises par le gouvernement pour assurer l’accès à un nombre suffisant de lits destinés aux soins externes en santé mentale?
Encore une fois, il s’agit d’une question importante et complexe qui relève des provinces, comme c’est trop souvent le cas. Cependant, je peux dire que le gouvernement demeure résolu à aider tous les Canadiens qui ont des besoins et des problèmes en matière de santé mentale, y compris des problèmes de toxicomanie, et je vais certainement soulever cette question auprès du ministre à la première occasion.