DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Charge d'Ottawa
Félicitations pour la saison
29 mai 2025
Honorables sénateurs, je devrais parler d’Esther, mais je ne le ferai pas. Je parle aujourd’hui de la Charge d’Ottawa, un rêve devenu réalité.
Les joueuses de la Charge d’Ottawa sont maintenant des héroïnes aux yeux de Gracie Mae, 3 ans, petite-fille du sénateur Colin Deacon, et d’innombrables partisans de la Ligue professionnelle de hockey féminin, qui les portent aussi dans leur cœur.
En plus de nombreux petits-enfants, dont ceux de la sénatrice Greenwood, sans oublier la merveilleuse communauté des partisans d’Ottawa qui encouragent l’équipe depuis les estrades, il y a des gens comme Katelin, du bureau de la sénatrice Simons, qui affirme que les parties de la Charge sont plus palpitantes que tout ce qu’elle a vu du côté des Sénateurs d’Ottawa. Elle est tellement emballée par l’équipe qu’elle s’est promis de ne sortir qu’avec des hommes qui sont partisans de la Charge.
Katelin n’est pas la seule de cet avis : beaucoup de gens trouvent fantastique de voir comment la Charge a apporté espoir, enthousiasme et fierté à Ottawa et au Canada, des jeunes joueurs et surtout des jeunes joueuses de hockey jusqu’à leurs parents et grands-parents remplis d’orgueil, en passant par les générations qui rêvaient de cette ligue depuis des décennies.
La Charge et la Ligue professionnelle de hockey féminin, c’est plus qu’une équipe : c’est un mouvement.
Alors que se termine la deuxième saison, marquée par une affluence phénoménale et record à chaque partie à domicile, l’équipe ne se contente pas de jouer sur la glace. Elle est aussi présente dans la communauté. Qu’il s’agisse de rendre visite à de jeunes joueurs impressionnés, d’encourager des enfants malades, de participer à une levée de drapeau ou de passer du temps avec des aînés comme nous, la Charge fait partie intégrante de la ville d’Ottawa.
Rien de tout cela n’aurait été possible sans leur entraîneuse Carla, une grande source d’inspiration, dont la grande ténacité et la grâce indéfectible nous ont appris que c’est lorsqu’on joue en équipe que nous sommes les meilleurs. C’est ainsi qu’Ottawa, contre toute attente, est devenue la première équipe canadienne à se qualifier pour la finale de la Coupe Walter.
Le chemin vers la finale n’a pas été facile. Au cours d’une demi-finale inoubliable, la Charge est revenue de l’arrière et a vaincu la Victoire de Montréal. Désolée, les amies! Cependant, c’est lorsque l’équipe a affronté les championnes en titre, les joueuses du Minnesota Frost, que le suspense a atteint son paroxysme.
Un suspense exaltant a entouré chacune des parties, qui se sont toutes terminées avec un score serré de 2-1. Pendant la troisième partie, il y a même eu trois pénibles périodes de prolongation! La sénatrice McBean a parfaitement résumé la situation : Ottawa nous a offert bien plus qu’une simple performance de hockey. Si l’on compte les 10 périodes de prolongation et les innombrables moments tout simplement brillants, ces femmes nous ont fait voir un tourbillon d’énergie, de passion et de talent à couper le souffle.
Puis, lors d’un moment inoubliable d’unité au sein de la Ligue professionnelle de hockey féminin, lorsque la gardienne recrue Gwyneth « Fortress » Philips a reçu le prix Ilana Kloss de la joueuse la plus utile des séries éliminatoires, toutes les joueuses de la Charge et du Frost sont restées sur la glace et l’aréna tout entier a applaudi, dans un élan incroyable de respect et d’admiration pour ce groupe d’athlètes remarquables. Lorsque Gwyneth a accepté le prix, attribuant bien humblement son succès à ses coéquipières, personne n’a pu retenir ses larmes. C’est cela, de l’intégrité et du travail d’équipe.
Quand nous pensons à ce qui nous attend lors de la prochaine saison, nous sommes impatients d’accueillir Vancouver et Seattle au sein de la Ligue professionnelle de hockey féminin. Une chose est sûre : nous continuerons de soutenir nos équipes et de croire en elles.
Go la Charge, go!