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Appuyer le programme Les amis du Sénat : Sénateur Munson

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Le sénateur Jim Munson et Michael Hurley-Trinque lors de la cérémonie de clôture du programme Les amis du Sénat le 20 juin 2017.

Récemment, on m’a demandé de participer au programme Les amis du Sénat. C’était lors de la collation des grades, cette période touchante où les finissants du secondaire qui participent au programme reçoivent des petits cadeaux du Sénat. Sauf que les cadeaux qui se renouvellent, ce sont les étudiants eux-mêmes, ces étudiants qui ont des handicaps physiques et intellectuels, des déficiences sensorielles, motrices ou d’apprentissage.

Le programme Les amis du Sénat permet de donner un bon point de départ à ces étudiants, mais selon moi, les sénateurs devraient s’investir davantage après la collation des grades. Pourquoi quelqu’un devrait-il être laissé derrière ? Nous vivons dans un monde d’inclusion. Le simple fait d’ouvrir une porte un peu plus grand peut donner l’occasion à une personne de continuer son apprentissage à vie – la possibilité de décrocher un emploi à temps plein ou à temps partiel.

C’est une question de droits de la personne : nous avons tous la responsabilité morale et sociale de donner un peu plus de notre temps. Après tout, de quoi s’agit-il sinon que de temps ? Il ne faut pas perdre de vue que ce temps permettra à ces jeunes personnes de faire tomber les barrières sociales et physiques auxquelles elles sont confrontées sur une base quotidienne.

Il y a six ans, j’ai rencontré l’un des étudiants qui participaient à une collation des grades du programme Les amis du Sénat. Il s’appelle Michael Hurley-Trinque. Je suis peut-être son patron, mais je dois reconnaître qu’il est devenu l’un de mes meilleurs amis.

Michael a 28 ans et il travaille avec moi depuis un certain temps. Nous passons beaucoup de bon temps ensemble ! Michael est atteint du syndrome de Down et il a été confiné dès son enfance à un fauteuil roulant. Michael n’a cependant jamais laissé son handicap entraver qui il est vraiment : une personne engagée qui aime beaucoup travailler dans mon bureau.

Aujourd’hui, il n’a assurément plus de problèmes de motricité qui pourraient nuire à ses tâches. Il fait maintenant partie intégrante de mon bureau, et son travail lui a permis de se faire une famille au Sénat. Il parle même de moi comme de son « Boss Dad, » son patron-papa, si vous préférez.

En tant que sénateur, j’estime que mon travail va au-delà du simple fait d’embaucher quelqu’un qui a un handicap. Je crois qu’il faut aller vers eux et qu’il faut travailler avec la communauté des personnes handicapées. C’est la raison pour laquelle je travaille avec de nombreux groupes, dont Olympiques spéciaux Canada et des organismes qui s’occupent des personnes atteintes d’autisme.

Je m’inspire du fait que je suis le père d’un jeune garçon qui est né avec le syndrome de Down. Timothy James Alexander Munson est mort avant même d’avoir eu un an, mais son esprit est toujours vivant. Et c’est cet esprit qui me motive dans tout ce que je fais au Sénat.

Je souhaite que le programme Les amis du Sénat incarne cet esprit et plus encore. J’espère que d’autres sénateurs relèveront le défi que je leur lance de trouver une place dans leur bureau pour une personne qui a un handicap physique ou intellectuel. En fin de compte, tout ce que ça prend, c’est du temps.

Chaque année, des sénateurs accueillent des élèves du secondaire ayant des déficiences sensorielles, motrices ou d’apprentissage et qui participent au programme de travail Les amis du Sénat.

Michael Hurley-Trinque commence chaque journée de travail avec un grand sourire et une accolade du sénateur Jim Munson.


Avis aux lecteurs : L’honorable Jim Munson a pris sa retraite du Sénat du Canada en juillet 2021. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Le sénateur Jim Munson et Michael Hurley-Trinque lors de la cérémonie de clôture du programme Les amis du Sénat le 20 juin 2017.

Récemment, on m’a demandé de participer au programme Les amis du Sénat. C’était lors de la collation des grades, cette période touchante où les finissants du secondaire qui participent au programme reçoivent des petits cadeaux du Sénat. Sauf que les cadeaux qui se renouvellent, ce sont les étudiants eux-mêmes, ces étudiants qui ont des handicaps physiques et intellectuels, des déficiences sensorielles, motrices ou d’apprentissage.

Le programme Les amis du Sénat permet de donner un bon point de départ à ces étudiants, mais selon moi, les sénateurs devraient s’investir davantage après la collation des grades. Pourquoi quelqu’un devrait-il être laissé derrière ? Nous vivons dans un monde d’inclusion. Le simple fait d’ouvrir une porte un peu plus grand peut donner l’occasion à une personne de continuer son apprentissage à vie – la possibilité de décrocher un emploi à temps plein ou à temps partiel.

C’est une question de droits de la personne : nous avons tous la responsabilité morale et sociale de donner un peu plus de notre temps. Après tout, de quoi s’agit-il sinon que de temps ? Il ne faut pas perdre de vue que ce temps permettra à ces jeunes personnes de faire tomber les barrières sociales et physiques auxquelles elles sont confrontées sur une base quotidienne.

Il y a six ans, j’ai rencontré l’un des étudiants qui participaient à une collation des grades du programme Les amis du Sénat. Il s’appelle Michael Hurley-Trinque. Je suis peut-être son patron, mais je dois reconnaître qu’il est devenu l’un de mes meilleurs amis.

Michael a 28 ans et il travaille avec moi depuis un certain temps. Nous passons beaucoup de bon temps ensemble ! Michael est atteint du syndrome de Down et il a été confiné dès son enfance à un fauteuil roulant. Michael n’a cependant jamais laissé son handicap entraver qui il est vraiment : une personne engagée qui aime beaucoup travailler dans mon bureau.

Aujourd’hui, il n’a assurément plus de problèmes de motricité qui pourraient nuire à ses tâches. Il fait maintenant partie intégrante de mon bureau, et son travail lui a permis de se faire une famille au Sénat. Il parle même de moi comme de son « Boss Dad, » son patron-papa, si vous préférez.

En tant que sénateur, j’estime que mon travail va au-delà du simple fait d’embaucher quelqu’un qui a un handicap. Je crois qu’il faut aller vers eux et qu’il faut travailler avec la communauté des personnes handicapées. C’est la raison pour laquelle je travaille avec de nombreux groupes, dont Olympiques spéciaux Canada et des organismes qui s’occupent des personnes atteintes d’autisme.

Je m’inspire du fait que je suis le père d’un jeune garçon qui est né avec le syndrome de Down. Timothy James Alexander Munson est mort avant même d’avoir eu un an, mais son esprit est toujours vivant. Et c’est cet esprit qui me motive dans tout ce que je fais au Sénat.

Je souhaite que le programme Les amis du Sénat incarne cet esprit et plus encore. J’espère que d’autres sénateurs relèveront le défi que je leur lance de trouver une place dans leur bureau pour une personne qui a un handicap physique ou intellectuel. En fin de compte, tout ce que ça prend, c’est du temps.

Chaque année, des sénateurs accueillent des élèves du secondaire ayant des déficiences sensorielles, motrices ou d’apprentissage et qui participent au programme de travail Les amis du Sénat.

Michael Hurley-Trinque commence chaque journée de travail avec un grand sourire et une accolade du sénateur Jim Munson.


Avis aux lecteurs : L’honorable Jim Munson a pris sa retraite du Sénat du Canada en juillet 2021. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

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