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Perspectives — 2-4 mai 2017

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La diversité et l’acceptation, la prévention de la discrimination génétique et un programme de revenu de base font partie des faits saillants de la semaine dernière.

Gouvernment — Sénateur Grant Mitchell

La diversité, l'inclusion, l'acceptation et la compréhension sont des valeurs canadiennes fondamentales. Pourtant, les personnes transgenres de notre pays doivent faire face à un degré extrêmement élevé d'exclusion, de discrimination, de préjugés et de violence.

Le projet de loi C-16, Loi modifiant la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel, reflète l’engagement du Canada à assurer l'égalité des chances et que tous soient à l'abri de la discrimination et de la violence. Ce projet de loi, que le Sénat étudie actuellement, a pour but d’offrir une protection juridique explicite à l'une des communautés les plus vulnérables de notre société.

Le projet de loi C-16 vise à donner aux personnes trans et d’identité de genre divers, des chances égales en matière d'emploi et d'accès aux services. Il vise à mettre fin à la propagande haineuse et à dénoncer les actes de violence et les autres crimes commis en raison de l’identité ou l’expression de genre d’une personne.

Le contenu du projet de loi a été débattu au Parlement depuis plus d’une décennie. À différentes reprises, la majorité de la Chambre des communes s'est prononcée en faveur du projet de loi, qui a fait l'objet d'une longue étude en comité où des dizaines de témoins ont été entendus, et ce, tant à la Chambre des communes qu’au Sénat.

Le temps est venu d’adopter le projet de loi C-16 et d’envoyer un puissant message d'espoir, d'inclusion et d'acceptation à un groupe de Canadiens qui fait l'objet d'une aliénation et d'une discrimination qu'il est difficile pour la majorité d'entre nous de concevoir.

Comme l'a déjà dit Oscar Wilde : « Soyez vous-même. Les autres sont déjà pris. » Démontrons maintenant aux personnes transgenres qu’elles sont non seulement bienvenues, mais aussi acceptées, appuyées et protégées, et qu’elles peuvent être elles-mêmes en toute liberté ici, au Canada.


Libéraux — Sénateur Art Eggleton

Jeudi, le projet de loi S-201 du Sénat, Loi sur la non-discrimination génétique, a reçu la sanction royale et est devenu loi. Les Canadiens pourront maintenant profiter des avantages de la révolution génétique pour la santé, sans craindre d’être victimes de discrimination de la part de tierces parties en raison de leurs gènes. Grâce à cette loi, le Canada se joint à la vaste majorité des pays occidentaux pour assurer une protection claire et solide des données génétiques de ses citoyens.

Il s’agissait d’une initiative de l’ex-sénateur Jim Cowan, l’ancien leader des libéraux au Sénat qui a récemment pris sa retraite. Ce dernier avait constaté que la science génétique devenait de plus en plus importante dans les soins de santé, mais que les Canadiens n’en profitaient pas parce que nos lois n’avaient pas évoluées au même rythme que les progrès scientifiques. Il avait entendu des témoignages de Canadiens de partout au pays qui étaient victimes de discrimination en raison de leurs gènes ou qui s’empêchaient de subir des tests génétiques par crainte de discrimination.

L’ex-sénateur Cowan avait déposé ce projet il y a quatre ans pour s’attaquer à ce problème. À l’époque, il y avait environ 2 000 tests génétiques. Aujourd’hui, il y en a presque 50 000.

Le projet de loi S-201 est un exemple de ce que le Sénat fait de mieux. Il a attiré l’attention du public sur un enjeu qui touchait directement les soins de santé des Canadiens en plus de nuire aux progrès scientifiques et à l’innovation, et il a proposé une solution. Ce projet de loi a été bien accueilli dans l’ensemble du pays. Il a fait l’objet d’un examen approfondi au Sénat et à la Chambre des communes, où il a été parrainé par Rob Oliphant, député, puis adopté par les deux Chambres avec un appui massif.

Le sénateur Cowan a laissé aux Canadiens un héritage important à la suite des années qu’il a passées au Sénat.


Groupe des sénateurs indépendants — La sénatrice Dupuis

Cette semaine, un aperçu du Sénat à travers le regard de la sénatrice Renée Dupuis, C.M., Ad. E..

Le 11 avril 2017, j’ai pris la parole au Sénat pour appuyer la motion 51 qui encourage le gouvernement à parrainer un projet-pilote visant à évaluer le coût et l'incidence de la mise en place d'un régime national de revenu de base pour tous les citoyens, après la tenue de consultations avec les provinces.

Le premier ministre Trudeau l'a noté publiquement : la pauvreté au Canada a un sexe : les pauvres au Canada sont des femmes. La vraie richesse d'une société se mesure à la façon dont elle traite ses membres les plus vulnérables, qui sont en grande partie parmi les plus pauvres, en comparaison avec la façon dont elle subventionne ses membres et organismes les plus riches.

Les diverses mesures d'aide sociale ou de sécurité du revenu dans les sociétés occidentales ont des effets contre-productifs non négligeables, y compris l'inefficacité, la stigmatisation et la discrimination.

Au cours des années 1970 un régime public d'intervention de l'État a été mis en place pour la prestation des services sociaux et, plus particulièrement, par un changement radical de perspective mettant désormais l'accent sur le droit des personnes à l'égalité, par l’adoption de lois de protection des droits de la personne.

Un revenu universel décent servirait à éliminer une telle stigmatisation.

L’époque qui est la nôtre est une époque d’inégalités économiques grandissantes dans des proportions inégalées. L’écart entre les plus riches et les plus pauvres va s’accroissant. Assurer aux citoyens et aux citoyennes un minimum de revenu décent pour leur permettre de vivre dans la dignité doit devenir notre priorité.

 

 

La diversité et l’acceptation, la prévention de la discrimination génétique et un programme de revenu de base font partie des faits saillants de la semaine dernière.

Gouvernment — Sénateur Grant Mitchell

La diversité, l'inclusion, l'acceptation et la compréhension sont des valeurs canadiennes fondamentales. Pourtant, les personnes transgenres de notre pays doivent faire face à un degré extrêmement élevé d'exclusion, de discrimination, de préjugés et de violence.

Le projet de loi C-16, Loi modifiant la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel, reflète l’engagement du Canada à assurer l'égalité des chances et que tous soient à l'abri de la discrimination et de la violence. Ce projet de loi, que le Sénat étudie actuellement, a pour but d’offrir une protection juridique explicite à l'une des communautés les plus vulnérables de notre société.

Le projet de loi C-16 vise à donner aux personnes trans et d’identité de genre divers, des chances égales en matière d'emploi et d'accès aux services. Il vise à mettre fin à la propagande haineuse et à dénoncer les actes de violence et les autres crimes commis en raison de l’identité ou l’expression de genre d’une personne.

Le contenu du projet de loi a été débattu au Parlement depuis plus d’une décennie. À différentes reprises, la majorité de la Chambre des communes s'est prononcée en faveur du projet de loi, qui a fait l'objet d'une longue étude en comité où des dizaines de témoins ont été entendus, et ce, tant à la Chambre des communes qu’au Sénat.

Le temps est venu d’adopter le projet de loi C-16 et d’envoyer un puissant message d'espoir, d'inclusion et d'acceptation à un groupe de Canadiens qui fait l'objet d'une aliénation et d'une discrimination qu'il est difficile pour la majorité d'entre nous de concevoir.

Comme l'a déjà dit Oscar Wilde : « Soyez vous-même. Les autres sont déjà pris. » Démontrons maintenant aux personnes transgenres qu’elles sont non seulement bienvenues, mais aussi acceptées, appuyées et protégées, et qu’elles peuvent être elles-mêmes en toute liberté ici, au Canada.


Libéraux — Sénateur Art Eggleton

Jeudi, le projet de loi S-201 du Sénat, Loi sur la non-discrimination génétique, a reçu la sanction royale et est devenu loi. Les Canadiens pourront maintenant profiter des avantages de la révolution génétique pour la santé, sans craindre d’être victimes de discrimination de la part de tierces parties en raison de leurs gènes. Grâce à cette loi, le Canada se joint à la vaste majorité des pays occidentaux pour assurer une protection claire et solide des données génétiques de ses citoyens.

Il s’agissait d’une initiative de l’ex-sénateur Jim Cowan, l’ancien leader des libéraux au Sénat qui a récemment pris sa retraite. Ce dernier avait constaté que la science génétique devenait de plus en plus importante dans les soins de santé, mais que les Canadiens n’en profitaient pas parce que nos lois n’avaient pas évoluées au même rythme que les progrès scientifiques. Il avait entendu des témoignages de Canadiens de partout au pays qui étaient victimes de discrimination en raison de leurs gènes ou qui s’empêchaient de subir des tests génétiques par crainte de discrimination.

L’ex-sénateur Cowan avait déposé ce projet il y a quatre ans pour s’attaquer à ce problème. À l’époque, il y avait environ 2 000 tests génétiques. Aujourd’hui, il y en a presque 50 000.

Le projet de loi S-201 est un exemple de ce que le Sénat fait de mieux. Il a attiré l’attention du public sur un enjeu qui touchait directement les soins de santé des Canadiens en plus de nuire aux progrès scientifiques et à l’innovation, et il a proposé une solution. Ce projet de loi a été bien accueilli dans l’ensemble du pays. Il a fait l’objet d’un examen approfondi au Sénat et à la Chambre des communes, où il a été parrainé par Rob Oliphant, député, puis adopté par les deux Chambres avec un appui massif.

Le sénateur Cowan a laissé aux Canadiens un héritage important à la suite des années qu’il a passées au Sénat.


Groupe des sénateurs indépendants — La sénatrice Dupuis

Cette semaine, un aperçu du Sénat à travers le regard de la sénatrice Renée Dupuis, C.M., Ad. E..

Le 11 avril 2017, j’ai pris la parole au Sénat pour appuyer la motion 51 qui encourage le gouvernement à parrainer un projet-pilote visant à évaluer le coût et l'incidence de la mise en place d'un régime national de revenu de base pour tous les citoyens, après la tenue de consultations avec les provinces.

Le premier ministre Trudeau l'a noté publiquement : la pauvreté au Canada a un sexe : les pauvres au Canada sont des femmes. La vraie richesse d'une société se mesure à la façon dont elle traite ses membres les plus vulnérables, qui sont en grande partie parmi les plus pauvres, en comparaison avec la façon dont elle subventionne ses membres et organismes les plus riches.

Les diverses mesures d'aide sociale ou de sécurité du revenu dans les sociétés occidentales ont des effets contre-productifs non négligeables, y compris l'inefficacité, la stigmatisation et la discrimination.

Au cours des années 1970 un régime public d'intervention de l'État a été mis en place pour la prestation des services sociaux et, plus particulièrement, par un changement radical de perspective mettant désormais l'accent sur le droit des personnes à l'égalité, par l’adoption de lois de protection des droits de la personne.

Un revenu universel décent servirait à éliminer une telle stigmatisation.

L’époque qui est la nôtre est une époque d’inégalités économiques grandissantes dans des proportions inégalées. L’écart entre les plus riches et les plus pauvres va s’accroissant. Assurer aux citoyens et aux citoyennes un minimum de revenu décent pour leur permettre de vivre dans la dignité doit devenir notre priorité.

 

 

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