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Déclarations de sénateurs - Le Guatemala

L’éruption volcanique

11 juin 2018


L’honorable Sénatrice Rosa Galvez :

Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui au sujet de la récente éruption volcanique au Guatemala.

Le 3 juin dernier, le volcan de Fuego, au Guatemala, est violemment entré en éruption, causant bien des morts et des disparitions ainsi que la destruction d’infrastructures. Bien que ce volcan actif produise fréquemment de petites éruptions chaque année, une éruption d’une telle ampleur n’avait pas été observée depuis des dizaines d’années.

Les immenses nuages de cendres s’élevant jusqu’à 15 000 mètres au-dessus du niveau de la mer et les coulées de lave qui ont détruit des villages à des kilomètres du sommet font de cette éruption la deuxième pour la violence de l’histoire du Guatemala, après l’éruption du même volcan survenue en 1974. Parmi les régions dévastées figurent les provinces d’Escuintla, de Sacatepéquez et de Chimaltenango, et les coulées de lave continuent de se répandre vers l’ouest et le sud-ouest du pays.

En réponse à cette catastrophe, le gouvernement guatémaltèque a décrété l’état d’urgence pour ces provinces. Des organismes comme la Croix-Rouge fournissent de l’aide humanitaire aux victimes. Les conséquences sur les humains sont dévastatrices. Jusqu’à maintenant, 110 personnes ont perdu la vie, 200 autres sont portées disparues, 3 100 résidants ont été évacués de leur maison et 1,7 million de citoyens ont été touchés. Les villages environnants qui ont été frappés le plus durement sont généralement habités par des gens d’origine autochtone.

Le gouvernement a déjà classé de nombreuses zones sinistrées inhabitables, ce qui fait en sorte qu’un grand nombre de citoyens ne pourront plus jamais rentrer chez eux. Cette destruction et ces pertes auraient dû être évitées. Tous les ordres de gouvernement devraient, partout, tenir compte des zones à risque de catastrophes naturelles au moment de la planification et de la construction des infrastructures. En misant davantage sur la prévention, nous aurions pu réduire le nombre de pertes de vies tragiques dont nous avons été témoins la semaine dernière au Guatemala.

Partout sur la planète, nous sommes aux prises avec les mêmes problèmes d’adaptation à notre environnement et aux catastrophes naturelles. Les humains doivent s’adapter et ce problème est le plus criant en matière d’environnement. J’invite tous mes collègues à réfléchir à cette question alors que nos pensées sont avec le peuple du Guatemala, à qui nous offrons nos condoléances.

Merci.

 

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