Aller au contenu

Le Président du Sénat

Mot de bienvenue à la cérémonie d’ouverture de la 25e Conférence des présidents d’assemblée du Commonwealth


Votre Excellence, Monsieur le Président Rota, collègues présidents d’assemblée, distingués invités, mesdames et messieurs,

Permettez-moi de commencer en saluant de nouveau l’aînée Commanda et en la remerciant pour la précieuse bénédiction qu’elle a donnée à chacun de nous en tant qu’individus, mais aussi à notre travail. Je vous remercie infiniment.

C’est un immense honneur et un plaisir pour moi de vous accueillir dans la Chambre du Sénat, dans notre nouvel édifice du Sénat du Canada, à l’occasion de la 25e Conférence des présidents d’assemblée du Commonwealth.

En septembre 1969, lors de la première réunion de cette conférence à Ottawa, l’honorable Lucien Lamoureux, alors Président de la Chambre des Communes du Canada, a jeté les bases pour la tenue de réunions régulières entre les présidents d’assemblée du Commonwealth. Il était convaincu que ces réunions se révéleraient d’une valeur inestimable, compte tenu de nos caractéristiques uniques et des systèmes démocratiques de nos pays et du Commonwealth en général.

Ce forum permet aux présidents d’assemblée d’échanger des idées, de mettre en commun des pratiques exemplaires et d’explorer différentes approches.

Plus important encore, il donne l’occasion d’établir des relations fructueuses, ce qui représente un atout considérable pour les institutions parlementaires de l’ensemble du Commonwealth.

Plus nous remplissons nos rôles efficacement, plus les débats et les processus parlementaires sont solides et, de ce fait, plus grande est la confiance des citoyens dans nos régimes parlementaires.

Nous pouvons tous reconnaître que nous bénéficions d’une perspective unique qui nous permet d’observer et d’aider nos collègues depuis le siège de la présidence, et que ce rôle revêt un caractère imprévisible. Notre mandat nous oblige à mettre de côté nos allégeances personnelles et politiques et à veiller à ce que les droits et les privilèges de tous les parlementaires soient respectés et protégés.

Ce faisant, nous nous engageons à faire preuve d’impartialité, ce qui est essentiel au maintien de la confiance et de la bonne volonté qui règnent au sein de nos assemblées.

Si nos rôles nous donnent une vue d’ensemble du paysage politique, ils impliquent également un certain degré de solitude.

Rares sont les personnes avec lesquelles nous pouvons discuter des difficultés rencontrées lorsque nous présidons les débats parlementaires au sein de nos assemblées législatives.

C’est ce qui explique la longévité de cette conférence et les résultats constructifs qu’elle produit depuis plus de 50 ans.

Il est toujours enrichissant d’échanger avec des pairs qui partagent une expérience similaire, même si nos procédures et systèmes nationaux peuvent varier. En fait, il se pourrait même qu’une meilleure compréhension de nos différences contribue à la qualité de nos réunions.

Mis à part le climat glacial d’Ottawa, l’un des avantages de tenir cette conférence dans cette ville est que nous avons la chance de comparer les deux organes qui composent notre Parlement fédéral.

Cela est d’autant plus vrai maintenant que le Sénat et la Chambre des communes se trouvent dans différents bâtiments pour la première fois depuis notre Confédération.

Pendant que vous serez ici, je vous invite à réfléchir aux différences et aux ressemblances entre les deux Chambres du Parlement, et avec celles des autres assemblées législatives canadiennes.

Il n’est pas surprenant que la Conférence des présidents d’assemblée du Commonwealth se déroule sous l’égide du Commonwealth des Nations.

Nous sommes unis par notre diversité, par notre histoire commune et par notre engagement envers la démocratie parlementaire.

Avant de conclure, j’aimerais prendre un moment pour remercier notre gouverneure générale, Son Excellence la très honorable Julie Payette, qui a pris le temps de se joindre à nous ce matin, malgré son horaire très chargé – surtout en cette période de l’année.

Je tiens également à remercier l’incroyable équipe de la Direction des affaires internationales et interparlementaires.

Cette direction conjointe appuie le Parlement du Canada dans l’établissement et le maintien de relations avec d’autres parlements, du simple échange d’informations aux visites officielles en passant par les grandes conférences comme celle-ci. Je vous remercie tous pour les efforts que vous avez déployés au cours des dernières semaines et des derniers mois, et notamment pendant la période des Fêtes, afin d’organiser les événements de cette semaine.

Je tiens également à remercier chacun de nos délégués pour leur participation.

Nous avons en commun un grand nombre de questions et de défis.

Nos discussions nous guideront sans aucun doute dans la poursuite de nos travaux en tant que présidents et parlementaires.

Les réunions de cette nature sont de précieuses occasions de dialogue interparlementaire; elles permettent d’accroître notre compréhension collective des mécanismes dont nous disposons pour gérer les activités de nos assemblées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chambre. Le travail que nous accomplirons cette semaine et que nous réaliserons dans les années à venir témoignera de ce dialogue, j’en suis sûr.

Comme il s’agit de ma cinquième année à la présidence du Sénat du Canada, j’ai la chance de participer à cette conférence pour la deuxième fois.

La première fois, c’était aux Seychelles, il y a deux ans. J’espère sincèrement que cette édition sera tout aussi fructueuse et agréable, malgré la différence de température!

Je tiens à vous remercier encore une fois d’être ici aujourd’hui. Au nom de mes collègues du Sénat, je vous souhaite à tous une semaine productive et un excellent séjour à Ottawa.

 

Haut de page