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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le décès d'Omar Zia

12 décembre 2024


Sénateur Dagenais, vous êtes une personne très spéciale, un bon ami, quelqu’un qui a beaucoup d’humour. Vous me manquerez. Je vous souhaite une belle retraite.

Honorables sénateurs, c’est avec beaucoup de tristesse que je rends hommage à l’enseignant Omar Zia, qui nous a quittés trop jeune la semaine dernière. Il avait 49 ans. Omar était le directeur de l’école secondaire Woodlands, à Mississauga.

Puisque je fais partie de la communauté des Canadiens d’origine pakistanaise de Mississauga, je connais depuis longtemps les parents d’Omar, Rizwana et Tahir. Omar était leur fils aîné. Cette famille cherche à redonner à la collectivité par tous les moyens possibles. Il n’est donc pas étonnant qu’elle ait élevé quelqu’un comme Omar : un père dévoué, un fils exceptionnel et un chef désintéressé.

Il a déjà témoigné devant le Comité sénatorial permanent des droits de la personne dans le cadre de l’étude sur l’islamophobie. Comment peut-on en quelques mots saisir l’essence d’un jeune homme qui a consacré 25 ans de sa vie à l’éducation et à la justice sociale?

Lorsque j’ai assisté aux funérailles d’Omar en fin de semaine, j’ai été stupéfaite de voir des milliers de personnes faire la queue pour parler à sa famille. J’ai dû attendre mon tour pendant plus d’une heure. Le très grand nombre de jeunes qui sont venus dire à sa mère comment Omar les avait encadrés et aidés témoigne clairement du genre de vie qu’il vivait et des innombrables vies qu’il a touchées.

Alors que je me trouvais à l’extérieur du salon funéraire, j’ai entendu trois hommes parler de la perte que représentait le décès d’Omar. Ils ont déploré le fait qu’il ne s’agissait pas seulement d’une perte pour la communauté musulmane, mais d’une perte pour nous tous.

Devant vous, chers collègues, je ne peux qu’être d’accord. Omar a passé la majeure partie de sa vie à faire profiter la jeune génération de sa sagesse et à la guider, incarnant ainsi l’esprit de leadership qui fait de lui un véritable fils du Canada.

Omar a laissé dans le deuil sa femme, Madiha, et leurs deux filles, Sufoora et Sakina. Sufoora a 18 ans, et Sakina n’a que 16 ans. Fait tout aussi important, il a laissé derrière lui un héritage de mentorat et de leadership qui continuera d’inspirer ceux dont il a touché la vie.

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