DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Les bibliothèques publiques du Canada
18 octobre 2023
Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui au Sénat au sujet d’un élément important de nombreuses collectivités canadiennes : les bibliothèques.
Ici, en Ontario, la Semaine des bibliothèques publiques se déroule du 16 au 20 octobre, et j’ai l’honneur de prendre la parole aujourd’hui au sujet de l’importance des bibliothèques.
Pendant des générations, les bibliothèques ont été des carrefours ruraux permettant d’accéder à l’information et à la technologie. À notre époque, elles sont des lieux de rassemblement où les gens se rencontrent pour s’éduquer, s’informer et renforcer leurs capacités, non seulement individuellement, mais aussi collectivement.
Je suis fier de continuer à soutenir les collectivités rurales à la Chambre rouge, et une partie importante de ce travail consiste à appuyer les institutions qui nous unissent tous.
Les bibliothèques continuent de travailler avec diligence pour aider les Canadiens de tous les horizons. Elles nous enseignent des choses, entretiennent l’engagement communautaire et nous donnent accès au vaste monde qui nous entoure. Chers collègues, je pense qu’il est important que nous continuions à appuyer de façon diligente ces précieux lieux de rassemblement.
Selon le mémoire présenté par la Fédération des bibliothèques publiques de l’Ontario et l’Association des bibliothèques de l’Ontario dans le cadre des consultations prébudgétaires provinciales, de nombreux établissements en milieu rural ont du mal à payer bon nombre des ressources de haute qualité disponibles dans les grandes villes ou ils n’en ont tout simplement pas les moyens. Cette situation touche particulièrement les habitants des petites localités rurales éloignées et des communautés des Premières Nations.
Les personnes vivant dans des collectivités de moins de 5 000 habitants ont accès à moins de la moitié des livres électroniques et à moins du tiers des bases de données en ligne auxquels ont accès les personnes vivant dans des régions comme Toronto, Ottawa ou Montréal — bien qu’elles y accèdent deux fois plus souvent par habitant que les personnes vivant dans de grandes collectivités urbaines.
Depuis près de 25 ans, le financement des bibliothèques par les gouvernements provinciaux a presque stagné, ce qui a créé une dépendance à l’égard du financement fédéral et municipal devant la hausse des coûts et de l’inflation.
Nous devons continuer à défendre le maintien et la croissance de ces espaces précieux qui garantissent à chaque Canadien l’accès à l’information, au savoir et à l’engagement communautaire.
Je remercie les nombreux bibliothécaires de tout l’Ontario et d’un océan à l’autre qui travaillent assidûment pour assister les Canadiens et qui offrent aux gens de précieuses possibilités d’apprentissage et de soutien partout au pays.
J’espère que mes honorables collègues se joindront à moi pour célébrer les nombreux avantages que les bibliothèques procurent aux Canadiens, en particulier celles des collectivités rurales, et qu’ici — à la Chambre rouge — nous pourrons continuer à parler de la valeur de ces institutions hautement estimées.
Merci. Meegwetch.