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PÉRIODE DES QUESTIONS — La défense nationale

La rétention et le recrutement des membres

12 juin 2025


Monsieur le leader, à l’approche du sommet de l’OTAN, le gouvernement annonce dans la précipitation de nouvelles dépenses en matière de défense. Cependant, comme c’est le cas depuis une décennie, il débourse de l’argent pour des problèmes qu’il a lui-même créés.

Le premier ministre a brièvement évoqué le recrutement et la rétention en promettant des hausses salariales et une modernisation du processus, sans offrir de détails.

Pourtant, comme l’a reconnu Bill Blair — et je le cite :

Au cours des trois dernières années, il y a eu plus de départs que d’arrivées. C’est franchement une spirale de la mort […] Nous devons agir différemment.

Pourquoi le premier ministre n’a-t-il pas dit ce qu’il allait faire de différent afin de résoudre ce problème fondamental?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Ce gouvernement s’est engagé à continuer de soutenir nos forces armées et notre capacité à nous protéger d’une façon jamais vue dans l’histoire du Canada. Pour ce faire, il prévoit d’adopter des mesures axées non seulement sur le recrutement, mais aussi sur la rétention du personnel de nos forces armées. Ces mesures visent plusieurs éléments, comme des salaires appropriés qui feront en sorte que les Canadiennes et les Canadiens voudront se joindre à nos forces armées ou continuer de travailler pour nous protéger. Comme je l’ai expliqué récemment, plusieurs autres mesures seront annoncées dans les semaines et les mois à venir.

Monsieur le leader, le premier ministre a beau parler de milliards de dollars pour la défense, mais il manque toujours près de 15 000 militaires pour que les Forces armées canadiennes soient pleinement opérationnelles. De plus, près de 50 % de leur équipement est jugé inutilisable.

Comment les Canadiens peuvent-ils faire confiance à un gouvernement qui, déjà en 2017, promettait de porter l’effectif de la Force régulière à 71 500 membres, mais n’a toujours pas atteint cet objectif, loin de là?

Le sénateur Gold [ + ]

Merci de votre question. Le temps ne nous permet pas de rappeler aux sénatrices et sénateurs l’historique des dépenses pour la défense du gouvernement précédent et des gouvernements d’avant. Le financement, qui avait reculé jusqu’à représenter moins de 1 % de notre PIB, connaît une croissance depuis 10 ans. Le gouvernement continuera à investir de façon historique et ciblée pour faire en sorte que l’on soit bien protégé.

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