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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Conférence des Parties

23 novembre 2022


Honorables sénateurs, j’interviens aujourd’hui avec la tête qui tourne, le moral gonflé et une détermination raffermie d’encourager tout le monde à s’asseoir de toute urgence à la table de l’action climatique. J’ai eu l’honneur de me joindre aux sénatrices Bovey et Galvez au sein de la délégation canadienne à la conférence sur le climat COP 27, en Égypte, qui a attiré 30 000 participants de 197 pays, ainsi que le plus grand contingent autochtone jamais vu. Cette conférence a été présentée comme la « COP de la mise en œuvre ».

Le Canada avait une délégation impressionnante, représentant tous les secteurs et toutes les régions, et notre pavillon a tenu une série d’événements de fond de grande qualité. Nous avons discuté de l’atténuation, de la réduction et de l’élimination des émissions, de l’adaptation aux impacts climatiques, de l’intensification et de l’expansion considérable du financement climatique, qui passera de milliards de dollars à billions de dollars, de la réforme des institutions de Bretton Woods et de la création d’un fonds pour les pertes et les dommages destiné aux pays les plus durement touchés par les impacts climatiques.

Nous avons discuté de l’action climatique menée par les Autochtones et de leurs droits; des impacts disproportionnés sur les femmes; des femmes, non pas seulement en tant que victimes, mais aussi en tant que leaders pour trouver des solutions; de transitions énergétiques et de sécurité énergétique; de transitions de l’ensemble de l’économie; de transitions justes; de la culture; des océans; de l’importance accrue accordée au méthane; de la cryosphère; des villes; de la nature; de la biodiversité; de l’agriculture et des forêts. Nous avons discuté de la sécheresse en Afrique et de l’immense potentiel de ce continent en matière d’énergie solaire, de la protection du bassin du Congo, de la fonte des glaciers au Népal, de la menace qui plane sur les petits États insulaires, de l’Ukraine et de l’impératif absolu d’être plus ambitieux à l’échelle internationale et au Canada afin de maintenir l’objectif commun de 1,5 degré Celsius.

À la COP 27, Sara Olsvig, présidente du Conseil circumpolaire inuit, a déclaré :

La réalité des Inuits s’est étendue au reste du monde. Il est important de reconnaître les liens étroits entre cette réalité climatique et les droits de la personne.

La Dre Courtney Howard, de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement, a dit qu’il faudra s’adapter en vitesse à des effets irréversibles comme les chaleurs extrêmes, les dômes de chaleur, les feux de forêt et les étés où les incendies et les inondations se multiplient.

John Kerry, envoyé des États-Unis pour le climat, a dit ceci :

Les mesures d’adaptation sont essentielles, mais elles ne suffiront pas à composer avec le désastre climatique qui nous attend si nous ne parvenons pas à réduire suffisamment les émissions.

Lula da Silva, président élu du Brésil, a tenu ces propos encourageants :

Je suis ici aujourd’hui pour dire que le Brésil est de nouveau prêt à apporter sa contribution pour assainir notre planète. La survie du monde passe aussi par celle de la forêt amazonienne. Nous avons besoin les uns des autres pour survivre. Il nous faut plus de volonté, de détermination et de leadership.

Honorables collègues, M. da Silva a raison. Nous devons plus que jamais faire preuve de leadership. Honorables collègues, redoublons d’efforts. Merci.

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