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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Conférence des Parties

13 décembre 2022


Honorables sénateurs, « l’audace a toujours sa place dans l’âme des Canadiens ». Ce sont les mots du 18e premier ministre du Canada, Brian Mulroney, dans son discours d’acceptation du prix de 2019 pour le leadership environnemental remis par l’organisme Pollution Probe.

Cet éminent diplômé de l’Université St. Francis Xavier, à Antigonish, a également cité les mots gravés dans la tour de la Paix, tirés du Livre des Proverbes : « Un peuple sans idéal est voué à mourir [...] »

En 1992, au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, sous la direction du premier ministre Mulroney, le Canada, notre pays, a fait preuve d’audace et de vision en devenant le premier pays industrialisé à signer la Convention des Nations unies sur la diversité biologique et en incitant les États-Unis à appuyer la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Chers collègues, alors que le Canada accueille près de 200 pays à la COP 15 sur la biodiversité à Montréal, ce qui a été décrit comme l’un des événements les plus importants pour la vie sur Terre, il est temps, à nouveau — 30 ans plus tard —, que le Canada fasse preuve d’audace et de vision en déclarant ses engagements et en collaborant avec ses partenaires internationaux afin de les inciter à faire preuve d’ambition dans l’élaboration d’un plan visant à mettre un terme au déclin des écosystèmes, de la faune et de la flore sauvages et du rôle vital qu’ils jouent afin de favoriser l’adoption de solutions fondées sur la nature pour lutter contre les changements climatiques.

Chers collègues, le Canada abrite environ 80 000 espèces, et les données indiquent que 20 % d’entre elles seraient, à différents degrés, menacées. À l’échelle mondiale, plus de 1 million d’espèces sont menacées d’extinction. En outre, la majeure partie du PIB mondial dépend de la nature.

Chers collègues, vous entendrez d’importants appels à atteindre 30 % d’ici 2030 — préserver au moins 30 % des terres et des océans de la planète d’ici 2030 —, à respecter le leadership autochtone en matière de conservation, les droits et le savoir des Autochtones, à protéger les espèces en péril et à restaurer les écosystèmes endommagés, à faire une gestion durable des industries fondées sur l’exploitation des ressources, à mieux tenir compte de la biodiversité dans la prise de décisions, à mettre en place de meilleurs mécanismes de responsabilisation et, évidemment, à affecter les ressources requises.

Honorables collègues, je vous invite tous à porter attention aux événements qui se déroulent à Montréal et à écouter ce que M. Mulroney a dit dans la conclusion du discours dont j’ai parlé plus tôt :

Aussi difficile que puisse être le processus [...] on ne peut pas refiler ce travail à ceux qui viendront plus tard. Les enjeux sont trop importants et les risques pour notre planète et l’espèce humaine, trop graves. Nous sommes tous du même côté; nous voulons tous laisser un monde meilleur et un environnement plus sain aux générations futures.

Wela’lioq. Merci.

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