PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de la Santé mentale et des Dépendances
Les services de santé mentale
21 mars 2024
Madame la ministre, je vous souhaite la bienvenue et je vous remercie de votre présence parmi nous aujourd’hui. Ma question a été inspirée par des commentaires qui m’ont été faits directement et par des expériences vécues par certains de mes concitoyens qui continuent de souffrir profondément.
À l’heure actuelle, dans les cas de blessure physique, un patient peut obtenir son congé de l’hôpital avec une référence pour recevoir des services de physiothérapie ou d’ergothérapie et la visite d’une infirmière à domicile. Parallèlement, quand un patient a des besoins en matière de santé mentale au moment de quitter l’hôpital, il est inscrit sur une liste d’attente de deux ans pour la thérapie comportementale dialectique. Bien que certaines personnes puissent avoir accès plus rapidement à ce type de soins par l’entremise de leur régime d’assurance, une grande partie de la population n’a tout simplement pas la chance d’avoir accès aux soins dans ce domaine essentiel.
Votre gouvernement entend-il collaborer avec les provinces afin d’améliorer l’accessibilité aux services de santé mentale pour tous les Canadiens qui quittent l’hôpital avec un diagnostic de maladie mentale?
Je vous remercie pour cette question. Comme je l’ai déjà mentionné, c’est précisément pourquoi nous avons veillé à ce que la santé mentale et la toxicomanie soient des éléments fondamentaux des accords bilatéraux, avec un engagement de 25 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années, en plus des transferts réguliers en matière de santé mentale. Cela étant dit, comme je l’ai mentionné, plus de 30 % des fonds alloués dans le cadre de ces accords ont été consacrés à la santé mentale. Nous continuons d’examiner les plans d’action fournis par les provinces, en nous assurant que chacune d’elle a compris que l’orientation des patients sera un élément clé qui permettra de garantir aux citoyens un accès aux soins de santé mentale dans leur collectivité. Nous continuons à collaborer avec eux pour veiller à ce que les Canadiens puissent consulter des travailleurs du secteur de la santé dans leur province, notamment les travailleurs sociaux, les psychiatres, les psychologues et les psychothérapeutes.
S’est-on engagé à voir à ce que, grâce aux fonds envoyés aux provinces, le personnel de première ligne soit correctement formé pour intervenir en cas de risque de suicide ou de situation de traumatisme? Ces compétences guident les soins et, selon les discussions que nous avons avec les intervenants et ce qu’ils nous apprennent, cela ne semble pas se faire.
Je vous remercie de votre question. Comme je l’ai dit plus tôt, nous collaborons avec de nombreux secteurs au pays, dont le secteur de la santé, à l’élaboration de normes nationales pour les services de santé mentale. Nous avons ainsi l’occasion de travailler avec des fournisseurs de soins de santé, des sociétés ainsi que d’autres organisations et institutions afin de nous assurer qu’ils disposent des outils essentiels dont ils ont besoin dans leur milieu de travail et leur collectivité, ainsi que des outils d’évaluation qu’ils devront utiliser dans le cadre de leur travail. Comme vous le savez, la santé relève de la compétence des provinces et des territoires. Nous continuons de collaborer et de fournir des ressources et du soutien réglementaire pour favoriser la mise en œuvre.