PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté
Les permis d'études
14 juin 2022
Monsieur le ministre, je vous remercie d’accepter de répondre à quelques questions. Comme on a pu le lire dans le journal Guardian de l’Île-du-Prince-Édouard, le 11 septembre 2021, à 9 heures, une jeune femme s’est rendue dans un magasin Staples de Charlottetown. Elle a discuté avec un employé de l’achat d’un bureau. Après la discussion, elle s’est éloignée et s’est rendue dans une autre allée du magasin. L’employé l’a suivie et l’a agressée sexuellement. Cet employé se trouvait au Canada grâce à un permis d’études délivré par votre ministère. C’était un étudiant étranger, qui a été inculpé et a plaidé coupable à des accusations d’agression sexuelle.
Le site Web de votre ministère semble dire que c’est seulement si une personne déclare elle-même avoir un casier judiciaire dans sa demande de permis d’études qu’il faudra obtenir une confirmation de son casier ou de son dossier judiciaire. Monsieur le ministre, vérifie-t-on si toutes les personnes qui demandent un permis d’études ont déjà été reconnues coupables d’une infraction criminelle?
Merci beaucoup de votre question, sénateur. Toute personne qui veut entrer au Canada et qui n’est pas sujette à une exemption de visa doit se soumettre à une analyse biométrique pour pouvoir entrer au Canada. De plus, nous effectuons généralement un contrôle biographique.
Il semble, dans le cas que le sénateur a exposé, que la personne ait subi un sort absolument horrible. Étant donné que je ne suis pas au courant des circonstances personnelles, j’hésite à en dire davantage, mais il est essentiel que nous continuions à effectuer une analyse rigoureuse pour comprendre que les personnes qui viennent ici répondent à des critères très stricts relativement aux personnes que nous aimerions voir venir au Canada et qui contribueront à notre société et ne lui nuiront pas.
Dans la mesure où le système comporte des lacunes et où nous voulons continuer à améliorer le processus, sachez que je ne défends pas rigidement le statu quo. Nous cherchons continuellement des moyens d’améliorer le système et d’en renforcer l’intégrité afin que les Canadiens continuent de croire que l’immigration est une bonne chose pour les collectivités. Je crois que c’est essentiel à notre bien-être social et économique.