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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de l'Emploi et du Développement social

Le soutien aux aînés

7 octobre 2025


Dans le budget fédéral de 2024, on a indiqué que les prestations aux aînés sont des dépenses qui augmentent rapidement. Les prestations du Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse offrent une aide financière importante aux aînés qui ont besoin de ce revenu, mais d’autres aînés bien nantis reçoivent aussi ces prestations. Le Régime de pensions du Canada est autofinancé, mais la Sécurité de la vieillesse n’est pas du tout financée.

Un couple d’aînés dont le revenu familial est supérieur à 180 000 $ peut quand même toucher près de 20 000 $ par année en prestations de la Sécurité de la vieillesse, et on cesse complètement de verser la prestation seulement lorsque le revenu du ménage atteint environ 300 000 $. Les prestations aux aînés ont plus que doublé depuis 2010, atteignant plus de 80 milliards de dollars cette année, et elles devraient atteindre plus de 230 milliards de dollars au cours des 30 prochaines années. La Sécurité de la vieillesse, qui n’est pas financée, exercera d’énormes pressions financières sur le gouvernement fédéral.

Croyez-vous que c’est juste pour les jeunes générations qui doivent assumer une charge fiscale plus lourde afin de couvrir le coût des prestations offertes aux aînés à revenu élevé, et en ce qui concerne la Sécurité de la vieillesse, pensez-vous que ce passif non capitalisé peut durer?

L’honorable Stephanie McLean, c.p., députée, secrétaire d’État (Aînés) [ + ]

La Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti font partie du tissu social de notre pays depuis des décennies. Ce sont des programmes sur lesquels les aînés comptent depuis des décennies et sur lesquels les générations futures devraient pouvoir compter et auxquels elles ont également droit. Ce sont des investissements que nous faisons pour aider les gens et qui sont au cœur de l’identité canadienne. Comme les aînés le savent, on peut faire confiance au gouvernement pour respecter ces programmes essentiels qui font partie de l’identité canadienne. Nous continuerons de veiller à ce que notre système public de pensions soutienne adéquatement les Canadiens au fil des générations.

Ma deuxième question porte sur l’équité intergénérationnelle, en comparant la Sécurité de la vieillesse à l’Allocation canadienne pour enfants. Un ménage composé de deux aînés de plus de 75 ans peut avoir un revenu combiné de plus de 180 000 $ par an et continuer à percevoir près de 20 000 $ par an au titre de la Sécurité de la vieillesse, mais pour les parents qui bénéficient de l’Allocation canadienne pour enfants, les réductions commencent à partir d’un revenu familial de 37 000 $, et l’allocation est supprimée à un plafond bien inférieur aux 300 000 $ à partir desquels la Sécurité de la vieillesse est supprimée.

Comment considère-t-on cela comme équitable, et que fait le gouvernement pour corriger ce déséquilibre?

Mme McLean [ + ]

Personnellement, je ne comparerais pas des pommes et des oranges. Il est très important que nous nous concentrions sur la dignité des aînés et leur retraite. Il est également important que nous continuions à soutenir les parents et les enfants, et nous le faisons de nombreuses façons. Je vous encourage à poser ces questions à la secrétaire et à la ministre.

En ce qui concerne les aînés, nous continuerons de veiller à ce que les retraités, qu’ils soient en couple ou qu’ils vivent seuls, puissent profiter d’une retraite digne et aient accès aux ressources dont ils ont besoin pour prendre leur retraite dans ce pays.

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