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PÉRIODE DES QUESTIONS — L'emploi et le développement social

Le programme national d'alimentation dans les écoles

22 octobre 2024


Selon Statistique Canada, près de 1,8 million d’enfants vivent dans des ménages en situation de précarité alimentaire.

Selon le Club des petits déjeuners et ses partenaires, 800 000 enfants au Canada n’ont toujours pas accès à des programmes de soutien de qualité. Ces enfants, souvent issus de communautés vulnérables, comptent sur ces initiatives pour un apport nutritionnel essentiel qui contribue à leur bien-être et à leur réussite scolaire.

Le Programme national d’alimentation scolaire est une belle initiative du gouvernement. Cependant, le milieu communautaire craint que ces fonds ne puissent plus être disponibles à long terme ou qu’ils soient compromis au gré des changements dans les priorités du gouvernement.

Quels sont les engagements du gouvernement en vue de garantir le financement stable, pérenne et durable de ce programme, et ainsi faire en sorte qu’il ait un impact pour plusieurs générations d’enfants à venir?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ - ]

Je vous remercie pour la question.

Le gouvernement a publié la Politique nationale d’alimentation scolaire, qui décrit la vision à long terme des programmes d’alimentation en milieu scolaire au Canada ainsi que les principes directeurs et les objectifs qui contribueront à faire de cette vision une réalité. Ce gouvernement croit qu’il faut investir dans les gens. Cela signifie que l’on doit donner aux enfants le meilleur départ possible dans la vie et aider les parents lorsqu’ils en ont le plus besoin. Cette Politique nationale d’alimentation scolaire s’appuie sur un investissement de milliards de dollars que le gouvernement a annoncé dans le budget de 2024 pour lancer le nouveau Programme national d’alimentation scolaire, qui garantira aux enfants l’accès à la nourriture dont ils ont besoin pour réussir.

Pour ce qui est de l’avenir des futures générations, dans une démocratie parlementaire, c’est difficile pour un gouvernement de lier les mains de qui que ce soit, mais j’espère que le programme va continuer d’exister. C’est l’objectif du gouvernement.

Merci. Or, pour offrir un peu de prévisibilité au Club des petits déjeuners et aux autres groupes communautaires, le gouvernement doit accélérer les négociations avec les provinces et signer des ententes en conséquence.

Jusqu’à maintenant, une seule entente bilatérale a été signée. Pourtant, les besoins alimentaires des enfants continuent d’augmenter, en particulier dans les communautés les plus vulnérables. Le gouvernement réalise-t-il que ces délais ont des conséquences sur la santé et la réussite scolaire des enfants ainsi que sur le bien-être des familles canadiennes?

Le sénateur Gold [ - ]

Certes, le gouvernement est très au courant de ces défis. Cela dit, le gouvernement reconnaît les compétences provinciales et territoriales en matière d’éducation et de santé, dont relèvent généralement les programmes d’alimentation scolaire. Les travaux visant à conclure des accords avec les provinces et les territoires se poursuivent. Je suis persuadé que le gouvernement parviendra à des accords le plus rapidement possible.

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