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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord

L'entente sur le bien-être des enfants

26 novembre 2024


L’honorable Jean-Guy Dagenais [ - ]

Monsieur le ministre, je dois vous dire que j’ai été surpris quand les Premières Nations ont rejeté l’entente négociée accordant 47,8 milliards de dollars pour une réforme à long terme des services à l’enfance et à la famille des Premières Nations, ce qui représente un accord de 40 000 $ par enfant. Il semble y avoir un désaccord entre les chefs, certains estimant qu’il n’y aura probablement pas d’entente plus généreuse, surtout dans le cas d’un changement de gouvernement.

Pouvez-vous nous dire quelles seront les prochaines étapes dans ce dossier?

L’honorable Gary Anandasangaree, c.p., député, ministre des Relations Couronne-Autochtones [ - ]

Je vous remercie, sénateur Dagenais, de la question.

Encore une fois, cette question est chapeautée par la ministre Hajdu, mais je peux vous assurer que tous les partis ont mis la main à la pâte pour en arriver à une conclusion. Au bout du compte, il s’agit de veiller à ce que les enfants restent dans leur communauté. Le gouvernement continuera de faire le travail afin de déterminer si nous pouvons trouver une solution à ce problème.

Le sénateur Dagenais [ - ]

Savez-vous réellement ce que demandent les Premières Nations? Combien demandent-elles et jusqu’où votre gouvernement est-il prêt à ajouter des fonds au-delà de la somme de 47 milliards de dollars qui a été proposée?

M. Anandasangaree [ - ]

Monsieur le sénateur, je ne veux pas tenir compte de l’aspect financier de cette conversation, mais plutôt parler de ce que, à mon avis, nous devons faire en tant que pays. On ne rappellera jamais assez les échecs du système de protection de l’enfance à l’égard des enfants autochtones. Il s’agit des pensionnats autochtones de notre époque. L’an dernier, lors de l’Assemblée extraordinaire des Chefs de l’Assemblée des Premières Nations, la cheffe nationale a déclaré qu’il s’agissait du taux le plus élevé d’enfants autochtones pris en charge de l’histoire du Canada, et je pense que cela donne à réfléchir. Il y a urgence. C’est un problème que nous devons régler. Nous essayons tous d’y arriver, et j’espère sincèrement que nous trouverons la bonne solution.

Honorables sénateurs, le temps alloué pour la période des questions est écoulé.

Je suis certain que vous vous joindrez à moi pour remercier le ministre Anandasangaree d’être venu aujourd’hui.

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