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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le Mois de la sensibilisation au diabète

18 novembre 2020


Honorables sénateurs, je souligne que je suis aujourd’hui chez moi, à Riverview, au Nouveau-Brunswick, sur le territoire traditionnel non cédé des Mi’kmaqs.

Novembre est le Mois du diabète au Canada. À l’heure actuelle, 11 millions de Canadiens, soit un Canadien sur trois, sont atteints de diabète ou de prédiabète. Bon nombre d’entre nous connaissent une personne diabétique. Mon petit-fils de 8 ans, Max, a reçu un diagnostic de diabète de type 1 quand il avait à peine 2 ans. Ce problème de santé est donc d’autant plus concret et important à mes yeux.

Il existe trois principaux types de diabète. Le premier, le diabète gestationnel, se produit pendant la grossesse et est généralement temporaire. Le diabète de type 2, le plus commun, commence généralement à l’âge adulte. Rappelons que 90 % des personnes diabétiques ne produisent pas assez d’insuline ou ne peuvent pas utiliser adéquatement l’insuline que produit leur corps. Enfin, le diabète de type 1, souvent appelé diabète insulino-dépendant, est une maladie auto-immune qui commence généralement à l’enfance ou à l’adolescence. En l’occurrence, le corps ne produit pas d’insuline et ne peut pas contrôler le taux de sucre dans le sang, et s’attaque donc au pancréas. Les malades doivent ainsi se faire des injections d’insuline ou utiliser une pompe à insuline pour rétablir l’équilibre.

La pandémie actuelle fait qu’il est encore plus urgent d’élaborer une stratégie nationale sur le diabète; j’y reviendrai plus en détail à une date ultérieure. Selon Diabète Canada, les personnes atteintes de diabète sont plus susceptibles de développer des symptômes sérieux et des complications comme la pneumonie si elles sont infectées par la COVID-19. Elles sont aussi trois fois plus susceptibles de mourir à l’hôpital. L’accès à de nouvelles technologies est essentiel pour mieux gérer le diabète pendant la pandémie, surtout pour les personnes atteintes du diabète de type 1.

Récemment, lors d’une rencontre virtuelle organisée par la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile dans le cadre de son programme « Les enfants pour une guérison », j’ai eu le privilège de m’entretenir avec des jeunes qui vivent dans les provinces de l’Atlantique et qui sont atteints du diabète de type 1. J’ai eu une conversation intéressante et animée avec Colby, Mariah et Chloe, et avec leurs parents, sur les difficultés qu’ils vivent à cause du diabète du type 1. Ils demandent quelque chose d’assez simple : plus de fonds pour la recherche afin de trouver une cure pour le diabète de type 1. Mariah Inglis, qui a 11 ans, dit ceci :

Je gère mon diabète. Ce n’est pas le diabète qui gère ma vie. Je rêve du jour où je pourrai dire : « J’ai déjà eu le diabète ».

Voici maintenant le point de vue de Colby Ryan, qui a 14 ans et qui habite Terre-Neuve :

Je ne permettrai jamais que le diabète de type 1 m’empêche de faire ce que j’aime et de réaliser mes rêves. Cependant, tout serait plus facile s’il existait une cure. Injecter des fonds dans la recherche pour trouver de nouvelles façons de rendre cette maladie un peu moins terrible, ce serait merveilleux.

Il y a 100 ans, les docteurs Banting et Best ont découvert l’insuline, ici même, au Canada. C’est ce qui nous sauve maintenant la vie, mais ce n’est pas un remède.

Les propos de ces jeunes m’ont frappée. S’ils n’abandonnent pas, nous ne devons pas non plus renoncer à trouver une cure sans qu’il faille attendre encore 100 ans. Voudriez-vous vous joindre à moi? Merci.

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