DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — L'anniversaire de l'attaque du 7 octobre sur Israël
7 octobre 2025
Honorables sénateurs, il y a deux ans aujourd’hui, le Hamas a perpétré le massacre de Juifs le plus meurtrier depuis l’Holocauste, tuant 1 200 hommes, femmes et enfants innocents et prenant plus de 200 autres otages, dont beaucoup sont toujours en captivité. Leur libération immédiate et leur retour sains et saufs chez eux doivent être une demande unifiée et urgente de notre part à tous.
Parmi les Canadiens assassinés, il y avait Shir Hana Georgy, Alexandre Look, Ben Mizrachi, Adi Vital-Kaploun, Judih Weinstein Haggai, Vivian Silver, Tiferet Lapidot et Netta Epstein. Ces gens étaient des fils et des filles, des amis et des camarades de classe — des citoyens de notre grand pays. Ces êtres humains ont été abattus par une secte sanguinaire qui n’a jamais caché ses intentions, qui n’a fait qu’agir en fonction de celles-ci.
Les balles et les roquettes étaient peut-être destinées à Israël, mais les ondes de choc ont été ressenties partout dans le monde. Depuis, nous avons assisté à une résurgence de l’antisémitisme que nous n’avions pas vue depuis des générations. L’horrible attaque terroriste survenue il y a quelques jours à Manchester n’en est que l’exemple le plus récent.
Nous l’avons vu ici aussi au Canada : des synagogues barricadées, des écoles juives sous la protection de la police, des foules menaçant des entreprises juives et des étudiants harcelés sur des campus comme celui de l’Université Concordia, à Montréal, où des rassemblements comme celui qui est organisé — aujourd’hui, de surcroît — glorifient ouvertement les meurtres du 7 octobre avec des slogans comme « Gloire aux martyrs! »
Tout cela brosse un portrait honteux de la réalité actuelle : les Juifs ne sont plus en sécurité au Canada. Soyons clairs : il ne s’agit pas seulement d’un échec des forces de l’ordre ou des politiques des campus. Il s’agit d’un effondrement moral de toutes les institutions — politiciens, services de police, universités — et, plus grave encore, de notre propre gouvernement. Après le 7 octobre, au lieu de prendre le parti des victimes du terrorisme, le Canada a récompensé les auteurs de l’attentat en reconnaissant un État palestinien inexistant dirigé par les forces mêmes qui ont commis ces atrocités et ont transformé le meurtre de Juifs en monnaie d’échange politique.
On nous dit qu’Israël doit faire preuve de retenue, qu’il doit accepter des cessez-le-feu que le Hamas n’a aucune intention de respecter et qu’il doit combattre un ennemi génocidaire tout en se conformant à des normes morales impossibles à satisfaire qui ne seraient imposées à aucune autre nation au monde. Ce n’est pas de la diplomatie, c’est de la complicité.
Nous nous trouvons aujourd’hui à un tournant. Les discussions sur d’éventuelles négociations de paix nous donnent l’espoir que cela pourrait marquer le début d’une solution. Toutefois, chers collègues, ne nous laissons pas berner par de fausses équivalences ou des récits révisionnistes. L’espoir est le bienvenu, mais il ne doit pas se matérialiser au détriment de la vérité. Et la vérité, c’est que si le Hamas faisait simplement deux choses, à savoir libérer les otages et se désarmer, cette guerre prendrait fin dès demain. C’est aussi simple que cela. Le seul obstacle à la paix est le Hamas. Tous les décès qui sont survenus depuis le 7 octobre, aussi bien chez les Israéliens que chez les Palestiniens, découlent de sa décision de recourir à la terreur, et il ne peut y avoir de paix durable tant que le Hamas restera au pouvoir.
Après la libération de tous les otages, la condition fondamentale pour établir la paix est le désarmement total du Hamas. C’est non seulement ce que mérite la population d’Israël, mais c’est aussi dans l’intérêt de la population de Gaza, qui souffre depuis des décennies sous le régime corrompu et brutal du Hamas.
Aujourd’hui, nous nous souvenons des victimes. Nous prions pour le retour immédiat et en toute sécurité de tous les otages. Par ailleurs, nous réaffirmons notre engagement envers la seule solution qui mènera à la justice et à la paix, et envers une position ferme et unie contre la haine qui a une fois de plus pris pour cible les Juifs, tant à l’étranger qu’ici, au Canada. Merci, chers collègues.
Nous reprendrons les déclarations après la période des questions.