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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de la Santé

Les professionnels de la santé

9 février 2022


Je vous remercie d’être parmi nous aujourd’hui, monsieur le ministre. La pandémie a mis en lumière le fait que les soins de santé ne disposent pas d’une capacité d’appoint suffisante et que le Canada ne compte pas assez de professionnels de la santé. Ces problèmes existent depuis des décennies, mais la pandémie les a mis en évidence. On discutait déjà de façons d’améliorer les ressources humaines dans le domaine de la santé à l’époque où j’étudiais la médecine, dans les années 1970. Il y a eu beaucoup de discussions à ce sujet, mais peu d’actions concrètes.

Ma question comporte trois volets. Quel plan précis le gouvernement met-il en place afin qu’on passe rapidement de la parole aux actes? Dans le cadre de ce plan, le gouvernement fédéral envisagera-t-il d’investir directement dans des établissements postsecondaires afin d’augmenter le nombre de diplômés? Y a-t-il un plan d’action pour faciliter la transition des professionnels de la santé formés à l’étranger qui souhaitent exercer au Canada?

L’honorable Jean-Yves Duclos, c.p., député, ministre de la Santé [ + ]

Je vous remercie, sénateur Kutcher. Il s’agit d’une excellente question, mais, comme elle ratisse large, je crains de ne pouvoir vous offrir qu’une réponse incomplète.

Premièrement, la question des ressources humaines dans le domaine de la santé est un enjeu prioritaire pour tous mes collègues, les ministres de la Santé du pays. Nous avons eu beaucoup de discussions et de rencontres depuis le mois de décembre. Cet enjeu fait partie de leurs priorités.

Deuxièmement, vous touchez à l’un des éléments cruciaux de ma lettre de mandat. Le premier ministre a indiqué qu’il s’agit d’une composante cruciale de notre relation avec les provinces et les territoires dans un contexte où il faut renforcer le système de santé et le préparer pour l’avenir.

Troisièmement, oui, l’éducation et la reconnaissance des titres de compétence obtenus à l’étranger sont cruciales. Pour travailler sur ces enjeux, il faut être conscients des compétences provinciales et territoriales et les respecter. Si nous réussissons à trouver des façons efficaces d’intervenir très respectueusement, avec votre appui et celui d’autres intervenants, nous le ferons certainement.

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