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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — L'Ukraine--Les agissements de la Russie

19 novembre 2024


Honorables sénateurs, avant de commencer, je voudrais remercier mon collègue le sénateur Loffreda de m’avoir permis de parler à sa place.

Chers collègues, nous en sommes aujourd’hui au 1 000e jour depuis le début de la guerre non provoquée et génocidaire de la Russie contre l’Ukraine, qui constitue une terrible violation des règles du droit international par un membre du Conseil de sécurité des Nations unies.

La Russie a également enfreint toutes les règles de la guerre en recourant au viol, à la torture, à la destruction d’écosystèmes et aux attaques contre des habitations civiles, des écoles et des lieux de culte dans le cadre de sa stratégie militaire. Des noms comme Boutcha et Irpine resteront à jamais dans la honte.

Poutine pensait gagner cette guerre en un mois. Quel mauvais calcul. Le peuple ukrainien a fait preuve d’une grande résilience. Nous nous souvenons tous de la réponse du président Zelensky lorsqu’on lui a proposé de s’enfuir en Europe : « Ya tut » et « J’ai besoin de munitions, pas d’un transport. »

En outre, l’Occident a laissé s’éterniser cette guerre bien plus longtemps que nécessaire en recourant à l’endiguement et à l’apaisement, alors que des milliers d’innocents ont trouvé la mort.

Chers collègues, j’espère que vous me soutiendrez pour marquer cet horrible anniversaire en condamnant la Russie, son leader, son parlement et son armée pour cette guerre génocidaire qu’elle mène contre des innocents par simple crainte de la démocratie, parce qu’elle veut retrouver son ancien empire et parce qu’elle s’est habituée à recourir à l’intimidation contre laquelle l’Occident n’a pas encore fixé de limites.

J’espère également que vous appuierez mes appels en faveur d’une aide militaire et humanitaire accrue à l’Ukraine. Une paix globale n’arrivera pas si l’Ukraine est forcée de négocier en position de faiblesse. Une paix globale ne pourra se concrétiser que lorsque l’Ukraine gagnera la guerre et pourra négocier en position de force.

Chers collègues, j’espère que vous vous joindrez également à moi pour réclamer le retour de Russie de tous les enfants ukrainiens qui ont été volés, qu’on a dépouillés de leur identité culturelle et linguistique, qui sont forcés de vivre dans des familles inconnues et souvent hostiles, qui sont forcés de travailler ou qui sont victimes de la traite des personnes.

Le Canada dirige un consortium international qui a pour mission de rapatrier et de soutenir ces enfants. Récemment, le fondateur de Save Ukraine, une ONG qui se consacre à ce travail, est venu au Canada et a rencontré bon nombre d’entre vous. Nous intensifions nos efforts, mais il y a tant à faire.

Chers collègues, alors que nous soulignons avec tristesse ces 1 000 jours, n’oublions pas que l’Ukraine se bat pour les mêmes valeurs qui ont fait du Canada le pays où nous vivons. Nous devons être solidaires de l’Ukraine, non seulement par nos paroles, mais aussi par nos actes.

Slava Ukraini. Merci. D’akuju.

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